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Politique - Tensions régionales

Beyrouth prolonge sine die la suspension des vols vers et en provenance d'Iran

Des directives strictes ont été données aux forces militaires et de sécurité pour ne pas tolérer ni permettre la fermeture de la route de l’aéroport, selon un communiqué de la présidence.

Beyrouth prolonge sine die la suspension des vols vers et en provenance d'Iran

Le chef de l'Etat libanais Joseph Aoun préside une réunion à Baabda, le 17 février 2025. Photo X/lbpresidency

Le Liban a annoncé lundi la prolongation sine die de la suspension des vols en provenance et vers l'Iran, après avoir refusé d'accorder des autorisations d'atterrissage pour deux vols de la compagnie Mahan Air, en raison de menaces israéliennes de bombarder l'aéroport de Beyrouth. Ces interdictions ont provoqué des manifestations de partisans du Hezbollah qui ont bloqué la route menant à l'aéroport de Beyrouth, près de la banlieue sud de la capitale, un bastion du mouvement pro-iranien.

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La porte-parole de la présidence, Najat Charafeddine, a indiqué aux journalistes que « le ministre des Travaux publics et des Transports avait été chargé de prolonger la suspension des vols en provenance et vers l'Iran », après que les autorités de l'aéroport de Beyrouth les avaient suspendus jusqu'au 18 février. Cette annonce intervient à l’issue d’une réunion ministérielle présidée par le chef de l’État, Joseph Aoun, consacrée à cette affaire et aux récents incidents sécuritaires qui ont suivi, notamment les tensions et manifestations sur la route de l’aéroport. La réunion a réuni le Premier ministre, Nawaf Salam, ainsi que les ministres de la Défense, Michel Menassa, des Affaires étrangères, Joe Raggi, de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, des Travaux publics et des Transports, Fayez Rassamny, en plus du commandant du service de sécurité de l'aéroport, le général Fady Kfoury.

Selon le communiqué de la présidence, « le président et le Premier ministre ont salué le travail des forces militaires et de sécurité, qui ont maintenu l'ordre autour de l’aéroport et garanti l'accessibilité de la route menant à celui-ci ». « Des directives strictes ont été données aux forces militaires et de sécurité pour ne pas tolérer ni permettre la fermeture de la route de l’aéroport et pour préserver les biens publics », est-il ajouté. La présidence précise également que « les mesures et procédures relatives aux inspections des avions seront respectées et que le service de sécurité de l'aéroport sera chargé de veiller au respect des instructions nécessaires ». Enfin, « le ministre des Affaires étrangères a été chargé de poursuivre les contacts diplomatiques pour résoudre la question des vols entre Téhéran et Beyrouth et garantir le retour des voyageurs libanais toujours présents en Iran ». « Le ministre des Travaux publics et des Transports a, quant à lui, été chargé de prolonger la suspension des vols en provenance et à destination de l'Iran », conclut le communiqué de la présidence.

Empêcher les ingérences

Plus tôt dans la journée, l’Iran avait assuré que « les discussions se poursuivent » avec le Liban au sujet de la suspension des vols Téhéran-Beyrouth, tout en espérant parvenir à une solution « raisonnable qui servirait l’intérêt des deux peuples ». Dans un communiqué publié par l’Agence de presse officielle iranienne Irna, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghei a affirmé que des « échanges constructifs » ont eu lieu au cours du week-end entre le chef de la diplomatie iranienne et son homologue libanais, au cours d’un entretien téléphonique. Le porte-parole a affirmé qu’au cours de cet échange, les deux parties ont souligné « la nécessité de prendre la décision la plus appropriée » tout en veillant à « empêcher toute ingérence d’acteurs extérieurs qui ne souhaiteraient ni le bien des deux pays ni celui de la région ».

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Toutefois, selon des informations de L'Orient-Le Jour, les ministres libanais et iranien des Affaires étrangères, Joe Raggi et Abbas Araghchi, ne s'étaient plus parlés depuis samedi. Selon nos informations, le ministre Raggi a bien mené samedi dernier des contacts avec son homologue iranien pour rapatrier les Libanais bloqués à Téhéran. Mais le ministre iranien n'a plus repris contact avec M. Raggi, comme convenu entre les deux hommes lors de leur appel téléphonique samedi. De quoi donner le sentiment que la solution pourrait tarder, en attendant que l’ambassadeur du Liban à Téhéran, Hassan Abbas, achève ses contacts en vue d'un dénouement.

Le Hezbollah a appelé le gouvernement libanais à revenir sur sa décision d'interdire l'atterrissage d'avions iraniens et demandé à ce qu'il « prenne des mesures sérieuses pour empêcher l'ennemi israélien d'imposer ses diktats et de violer la souveraineté nationale ».

Le Liban a annoncé lundi la prolongation sine die de la suspension des vols en provenance et vers l'Iran, après avoir refusé d'accorder des autorisations d'atterrissage pour deux vols de la compagnie Mahan Air, en raison de menaces israéliennes de bombarder l'aéroport de Beyrouth. Ces interdictions ont provoqué des manifestations de partisans du Hezbollah qui ont bloqué la route menant à...
commentaires (5)

-L,INTERDICTION DE L,ATERRISSAGE, -DES AVIONS IRANIENS EST TRES SAGE. -NOUS NE RISQUONS PAS DE NOUS COUPER, -DU MONDE POUR PLAIRE A UN COTE. -LES AVIONS NE SONT PAS LA QUESTION, -CEUX ET CE QU,ILS TRANSPORTENT LE SONT. -LA VUE AUX OBSEQUES DES BARBUS, -DE LEURS MAITRES PERSES LES ELUS, -ET D,ORGANISATIONS EXTREMISTES, -LES ADEPTES LES PLUS TERRORISTES,-LEUR PRESENCE NE PEUT QUE TERNIR.-LES OBSEQUES DE VOS DEUX MARTYRS,-QUI DEVRAIENT N,ETRE QUE FAMILIALES,-( LES HONORANT SUIVANT VOS MORALES. ) -INTIMES, SILENCIEUSES, PAISIBLES,-CHEZ DIEU PEUT-ETRE ILS SONT ELIGIBLES.

LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

09 h 57, le 18 février 2025

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Commentaires (5)

  • -L,INTERDICTION DE L,ATERRISSAGE, -DES AVIONS IRANIENS EST TRES SAGE. -NOUS NE RISQUONS PAS DE NOUS COUPER, -DU MONDE POUR PLAIRE A UN COTE. -LES AVIONS NE SONT PAS LA QUESTION, -CEUX ET CE QU,ILS TRANSPORTENT LE SONT. -LA VUE AUX OBSEQUES DES BARBUS, -DE LEURS MAITRES PERSES LES ELUS, -ET D,ORGANISATIONS EXTREMISTES, -LES ADEPTES LES PLUS TERRORISTES,-LEUR PRESENCE NE PEUT QUE TERNIR.-LES OBSEQUES DE VOS DEUX MARTYRS,-QUI DEVRAIENT N,ETRE QUE FAMILIALES,-( LES HONORANT SUIVANT VOS MORALES. ) -INTIMES, SILENCIEUSES, PAISIBLES,-CHEZ DIEU PEUT-ETRE ILS SONT ELIGIBLES.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    09 h 57, le 18 février 2025

  • Qui l’eut crû. Il ya quelques mois le hezb agissait en maître incontesté de l’aéroport. Les choses ont changé et ses patrons ne peuvent plus débarquer chez nous pour nous narguer d’avoir la majorité de notre parlement. Le hezb doit mal prendre la nouvelle situation, et c’est tant mieux !

    Goraieb Nada

    07 h 46, le 18 février 2025

  • Bravo. Il faut maintenant rompre les relations diplomatiques avec l'Iran et fermer l'ambassade iranienne à Beyrouth.

    Joseph ibin Helo

    18 h 05, le 17 février 2025

  • Il existe une solution qui permettrait aux autorités de l'AIB de desservir toutes les compagnies aériennes du monde , y compris et surtout les compagnies IRANIENES : Élargir les compétences de la FINUL en la chargeant exclusivement du contrôle de la sécurité de notre aéroport ! Ainsi les superpuissances de l'Est et de l'Ouest s'assureraient par l'intermédiaire de l'ONU qu'aucune entrave à un contrôle strict et neutre ne viendrait plus troubler l'ordre public .

    Chucri Abboud

    12 h 38, le 17 février 2025

  • Il n’y a pas de discussions qui tiennent. La seule seule chose qui reste à faire est de couler toute relation diplomatique avec ce regime assassin et qu’il se débrouille pour trouver un autre pays qui accepte ses conditions de destruction et d’asservissement contre son usurpation. Qu’avons nous à perdre? Absolument rien. Nous sauvons ainsi notre pays de ceux qui ont tout fait pour l’usurier en se servant de ses compatriotes vendus alléchés par le pouvoir et l’argent.

    Sissi zayyat

    12 h 10, le 17 février 2025

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