
Le député du Kesrouan Neemat Frem, candidat à la présidence libanaise. Photo ANI
À l'issue d'une réunion des blocs parlementaires « centristes », le député du Kesrouan Neemat Frem, candidat à la présidentielle libanaise, a annoncé que la majorité des participants soutiendront l'élection du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, à la présidence si un consensus était atteint concernant sa candidature.
Le Liban est sans président depuis plus de deux ans, les sessions parlementaires n'ayant pas abouti à l'élection d'un successeur à Michel Aoun, faute de consensus sur un candidat, comme cela est de coutume au Liban. Le président du Parlement, Nabih Berry, a fixé au 9 janvier une nouvelle séance électorale.
M. Frem, qui avait annoncé sa candidature à la mi-décembre, a affirmé que le nom de Joseph Aoun « sera au premier plan de ce que l'envoyé américain Amos Hochstein apportera au Liban ». M. Hochstein, qui est arrivé lundi matin à Beyrouth, devrait discuter du cessez-le-feu et de la présidentielle avec les responsables libanais.
Le député Alain Aoun, ancien membre du Courant patriotique libre (CPL), a fait remarquer après la réunion des groupes parlementaires centristes que « la présidentielle est avant tout une question interne, malgré la nécessité de s'aligner sur le soutien international ». Il a ajouté que la session de jeudi « doit être productive ».
De son côté, le député Simon Abi Ramia, également ancien membre du CPL, a insisté sur la nécessité pour les parlementaires de s'unir, mettant en garde contre l'élection d'un président qui privilégierait les intérêts d'une faction au détriment d'une autre.
L'envoyé spécial français Jean-Yves Le Drian est attendu mardi en fin de journée à Beyrouth, selon des informations obtenues par L'Orient-Le Jour.
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