Rechercher
Rechercher

Politique - Entretien

Bassil à « L’OLJ » : Il faut éviter la guerre civile à tout prix

Le chef du CPL appelle à l’élection d’un président au plus vite.

Bassil à « L’OLJ » : Il faut éviter la guerre civile à tout prix

Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil. Photo d’archives L’OLJ

Alors que l’armée israélienne poursuit ses « incursions » au Liban-Sud et bombarde quotidiennement le pays du Cèdre, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, sonne l’alarme sur le risque d’éclatement d’une nouvelle guerre civile au Liban. Entretien.

L’offensive israélienne a détruit une partie du pays et poussé plus d’un million de personnes à se déplacer. Dans ce contexte, quelle est actuellement votre plus grande crainte ?

L’heure est grave. Le projet israélien est de provoquer une discorde interne au Liban, et seule notre unité peut nous en protéger. Nous devons éviter la guerre civile à tout prix.

Comment empêcher l’éclatement d’une telle guerre ?

Il faut d’abord en prendre conscience et faire preuve de solidarité, pas seulement sur le plan humanitaire. Il faut aussi que les gens à l’intérieur ne cherchent pas à susciter la discorde, sinon celle-ci aura lieu.

Qui cherche à provoquer une telle discorde ?

Beaucoup de parties cherchent à exploiter les dissensions internes. Netanyahu cherche à atteindre cet objectif. Son message principal aux Libanais est de séparer le Liban du Hezbollah. Je suis contre ce qu’a fait le Hezbollah, contre l’ouverture du front de soutien le 8 octobre 2023, mais je ne peux pas être avec Israël. Je ne peux en aucun cas jouer le jeu de Netanyahu. D’ailleurs, pour les Israéliens, il ne s’agit pas seulement de séparer le Liban du Hezbollah, mais de le séparer de la communauté chiite et de monter les Libanais les uns contre les autres. Or, dès qu’il y a des problèmes au sein d’une communauté ou entre une communauté et les autres, c’est tout le Liban qui en pâtit. Le Hezbollah est aussi une composante politique qui représente une partie de la population et nous devons traiter avec lui. J’en suis convaincu, même si avant cette guerre, nos relations étaient très mauvaises sur le plan politique. Mais aujourd’hui, je ne peux pas accepter qu’une communauté qui a participé à la fondation du Liban soit écrasée. Ce ne serait plus le Liban.

Lire aussi

Dans un Liban en morceaux, l’afflux de déplacés réveille les vieux démons

Que faites-vous pour lutter contre cela ?

J’essaye de tenir un discours rassembleur. J’alerte les Libanais contre ceux qui veulent créer une discorde interne, pour éviter ainsi le piège des divisions.

Que pensez-vous des propos du numéro deux du Hezb, Naïm Kassem, qui laissent entendre que l’Iran voudrait se battre jusqu’au dernier Libanais ?

Ce n’est pas ainsi que je les ai perçus. Personnellement, je fais une distinction claire entre notre problème avec le Hezbollah et le problème du Liban avec Israël. Il y a une grande différence. Aujourd’hui, Israël veut occuper une partie du Liban et provoquer des troubles internes dans le reste du pays. Pour lutter contre cela, nous devons déployer des efforts. Si aujourd’hui, par exemple, un groupe, quelle que soit sa confession, veut créer un problème confessionnel dans un lieu d’accueil de déplacés, il faut pouvoir l’en empêcher. L’armée a un rôle à jouer à ce niveau, ainsi que l’éveil national chez ceux qui attaquent et chez les déplacés eux-mêmes.

Ensuite, si nous voulons protéger le Liban et faire en sorte qu’il soit indépendant des axes, comme nous le souhaitons, il ne faut pas laisser Israël l’occuper ni s’en prendre à la communauté chiite. Car ce serait une recette idéale pour faire du Liban une scène ouverte aux Yéménites, aux Irakiens, aux Syriens, aux Iraniens, aux Afghans, aux Pakistanais, bref à tous les chiites dans le monde qui viendraient se battre ici. Le Liban n’est pas une terre de jihad.

Croyez-vous à un projet de transfert des chiites vers la Syrie et l’Irak ?

C’est sûr que les Israéliens pensent à de tels scénarios. Cette idée n’existait-elle pas déjà en 2006 ? Mais aujourd’hui, c’est encore plus grave, en raison des destructions systématiques des localités au Sud et dans la Békaa, qui empêchent les gens de rentrer chez eux.

Pensez-vous que le sommet spirituel qui s’est tenu à Bkerké vise à resserrer les rangs internes ?

Tout ce qu’a fait le patriarche maronite ces derniers temps s’inscrit dans ce cadre, et il montre ainsi son attachement au Liban et sa conscience des menaces qui pèsent sur notre pays. Nous partageons d’ailleurs les mêmes positions. Tout Libanais responsable doit agir ainsi, et ceux qui ne le font pas montrent qu’ils sont d’une façon ou d’une autre liés au projet israélien. En tout cas, dans mon discours samedi, j’avais évoqué 4 points : l’unité nationale, le cessez-le-feu, l’application de la résolution 1701 et l’élection d’un président. Le patriarche maronite les évoque aussi. En réalité, nous n’avons pas le choix.

Je veux que l’État se renforce, car nul ne doit être plus fort que lui. Par contre, un Hezbollah affaibli alors que l’État, l’économie et le pays tout entier le sont aussi, c’est inacceptable. L’élection d’un président ne résoudrait certes pas tous les problèmes, mais elle donnerait le premier signal de la relance de l’État et de ses institutions.

Lire aussi

À Bkerké, les chiites rejoignent Raï à mi-chemin : oui à la 1701 et au « consensus » présidentiel

Comment pourrait se terminer cette guerre, sachant que Netanyahu semble avoir un feu vert pour aller jusqu’au bout ?

Soit Israël gagne, soit le Hezbollah réussit à créer un nouvel équilibre des forces de nature à réduire les agressions israéliennes, soit les Américains, après l’élection présidentielle, décident d’imposer une solution. Il s’agit de voir jusqu’où les Américains sont prêts à laisser les Israéliens aller. Même avec l’élection de Donald Trump, il y a des limites, à mon avis. Je connais les deux logiques, mais en définitive, c’est le rapport de force qui compte.

Est-il selon vous en faveur de l’Iran ?

Aujourd’hui, on a l’impression qu’Israël a le dessus, mais est-ce que cela va être toujours le cas ? Il est certain que le Hezbollah a, à ce stade, perdu une partie de sa force de dissuasion. Il faut soit que celle-ci se rétablisse, soit essayer de trouver un autre moyen de défendre le Liban, sachant que cette force de dissuasion a quand même donné au Liban 17 ans de stabilité relative. Ce qui compte pour moi, c’est de préserver le Liban et de pouvoir le reconstruire. Je veux aussi défendre le Liban contre Israël. Si le Hezbollah n’est plus en mesure de le faire, il faut trouver un autre moyen.

Pensez-vous que le Hezbollah devrait accepter de déposer ses armes ?

Il doit accepter de s’intégrer dans une stratégie de défense nationale. Je continue de croire que l’ouverture du front de soutien était une erreur. À mon avis, le Hezbollah ne croyait pas qu’Israël irait aussi loin, lorsqu’il a ouvert le front à partir du Liban. Lors de ma dernière conversation avec le « sayyed », je lui avais dit que ce n’est pas la même chose si le Hezbollah déclenche la guerre ou si c’est Israël qui le fait. Dans un cas, on serait tous derrière lui, mais pas dans l’autre.

Comment voyez-vous la sortie de cette crise ?

Il faut attendre l’issue de cette guerre et arriver à un cessez-le-feu avec le moins de dégâts possible à l’intérieur.

Et l’application de la 1559 ?

Celle-ci ne peut pas être dissociée des autres résolutions internationales, comme la 242 et d’autres. Le Liban est concerné par l’application des résolutions qui concernent la Palestine.

Pensez-vous que le Hezbollah survivra à cette guerre ?

Je pense qu’il faut en finir avec l’idée d’éliminer une des composantes libanaises. Cela n’est pas arrivé dans le passé et n’arrivera pas maintenant. Si on regarde dans la région, le Hamas a gagné en popularité chez les Palestiniens... Mais le Hezbollah doit aussi comprendre qu’on ne peut pas revenir à la situation d’avant le 8 octobre.

Qu’en est-il de l’élection présidentielle ?

Nous avons établi une liste de noms. Tous les noms qui circulent y figurent, même ceux que nous n’appuyons pas, comme Sleiman Frangié, Joseph Aoun et même Samir Geagea. Nous avons des contacts avec les différents blocs pour aboutir à un consensus, ou au moins au nombre de députés requis pour le quorum.

À quoi ressemblerait aujourd’hui une personnalité consensuelle ?

Elle doit pouvoir rassembler les Libanais, ne pas être manipulable par une partie locale ou étrangère et ne pas être corrompue. Je n’en demande pas plus. Je ne veux pas, à ce stade, porter la responsabilité du nouveau président.

D’après vos contacts, Berry serait-il prêt à tenir l’élection présidentielle ?

Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Mais je crois que sa position est plus ouverte. Il parle clairement de personnalité consensuelle. Il faut toutefois assurer le nombre de députés requis, et nous sommes conscients de l’existence d’empêchements externes. En fait, les deux camps adverses, le pro-iranien et le pro-américain, misent, chacun, sur la guerre, pour amener le candidat de son choix.

Voyez-vous un changement du système libanais ?

Je vois des changements dans toute la région. Mais il est encore trop tôt pour les définir.

Alors que l’armée israélienne poursuit ses « incursions » au Liban-Sud et bombarde quotidiennement le pays du Cèdre, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, sonne l’alarme sur le risque d’éclatement d’une nouvelle guerre civile au Liban. Entretien.L’offensive israélienne a détruit une partie du pays et poussé plus d’un million de personnes à se déplacer. Dans...
commentaires (32)

Nous refusons tout article qui parle de créatures ayant perdu tout respect!!

Salibi Andree

19 h 00, le 24 octobre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (32)

  • Nous refusons tout article qui parle de créatures ayant perdu tout respect!!

    Salibi Andree

    19 h 00, le 24 octobre 2024

  • Cette prise de position nouvelle arrive avec 20 ans de retard… c’est en 2005 qu’il fallait penser comme ça… quand le vent tourne, ça compte pas…

    Gros Gnon

    08 h 40, le 22 octobre 2024

  • Ce que GB a decrit ds son interview est plus que valable ...union nationale...arret du combat....election presidentielle ...resolution 1017...integration du hizb dans la strategie nationale de defense sous l'armee nationale.Je ne vois pas d'autres solutions pour eviter une guerre civile et l'effondrement total du pays.

    Imad A. Aoun

    21 h 18, le 18 octobre 2024

  • -QUAND L,HYDRE DE LERNE AUX MAINTES TETES, -MANGEAIT DES VIVANTS JUSQUE LE COEUR, -HERCULE OPTA DE COUPER SES TETES, -ET LUI PLANTER L,EPIEU DANS LE COEUR. ET NEMEE EVOLUA DESLORS, -SON PEUPLE REVIT LA PAIX D,ALORS.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    19 h 43, le 18 octobre 2024

  • D’accord avec notre ami Juif. Si le Président Amine Gemayel avait suivi la même politique que son frère tout le Liban pas seulement les Chrétiens se porterait bien mieux aujourd’hui. Le Liban aurait précédé la Jordanie, les Émirats, Bahreïn , le Maroc et bientôt l’Arabie dans la wagon de la paix et aurait tiré au maximum profit de ce rôle de locomotive Au lieu du Hezbollah et du régime baasiste nous aurions eu un développement économique surtout le Sud frontalier et l’on aurait eu Beyrouth au lieu de Dubaï) , Mais bon un manque de vision stratégique nous condamné.

    Liban Libre

    19 h 11, le 18 octobre 2024

  • 2/2 Je vois énormément de similarités avec le gouvernement français qui, par peur et stupidité idéologique, entraîne le pays dans le chaos au lieu de l’en sortir. PS : La rhétorique disant qu’il faut combattre Israël pour sauver le Liban est une stupidité trentenaire ; au contraire, seule la paix avec son voisin apportera une paix durable qui permettra au Liban, et non au Hezbollah, de se reconstruire loin des tentacules des mollahs.

    un ami juif du liban

    17 h 01, le 18 octobre 2024

  • 1/2: Des propos ridicules et inconscients qui ne peuvent que plonger un peu plus le Liban dans le chaos. Encore une fois, au lieu de s’affranchir de ses anciennes chaînes, l’État libanais ne prend toujours pas son rôle de leader et s’auto-condamne en s’écrasant devant son propre ennemi, le Hezbollah et donc l’Iran. Parler d’unité est une utopie, un rêve d’aveugle. Aucun pays ne peut être uni lorsque l’ingérence étrangère ne trouve aucune résistance.

    un ami juif du liban

    17 h 01, le 18 octobre 2024

  • Si l’armee libanaise etait plus forte et avait reagit depuis 1978 pour defendre le territoire nous n’aurions pas eu des milices pour defendre le sud libanais….pourquoi cet faiblesse structurelle ?

    nabil samir

    15 h 14, le 18 octobre 2024

  • En l’état, il est relativement lucide et réaliste. Ce sont les postures des uns (Amal - Hezbollah) et des autres (FL et autre anti-Hezbollah forcenés) qui ont empêché tout dialogue pendant plus de quinze ans. On ne peut pas se satisfaire uniquement de répéter ad nauseam qu’il faut désarmer le Hezbollah, sans travailler à un projet commun. À cause de ces postures, l’alternative a été le status quo ou la guerre civile, et donc cela a été le status quo jusqu’à la catastrophe. Le CPL y a une part de responsabilité, certes, mais les autres, FL compris, aussi et plus importante.

    ABOU JAOUDE, Elias

    13 h 55, le 18 octobre 2024

  • ""Si aujourd’hui, par exemple, un groupe, quelle que soit sa confession, veut créer un problème confessionnel dans un lieu d’accueil de déplacés, il faut pouvoir l’en empêcher. L’armée a un rôle à jouer à ce niveau…"" Et c’est que M. Bassil qui fixe le rôle de l’armée. Est-il prêt à accepter l’envoi de l’armée au sud comme le prévoit les résolutions onusiennes ? Voilà une question … au lieu de parler d’unité nationale comme on parle de laïcité au Pape…

    NABIL

    13 h 25, le 18 octobre 2024

  • On ne peux pas faire marche arriere la soi disant ' Resistance' n'a pas pu ni proteger le Liban ni empecher le deplacement massif des refugies ni etablir un equilibre des forces. Les 2 milices chiites doivent deposer leurs armes.

    EL KHALIL ABDALLAH

    12 h 44, le 18 octobre 2024

  • Franchement, des cas pareils, faut les retirer des médias. Dire que le HB fut une force de dissuation durant ces 17 ans...Si Israel harcelait, bombardait (et continue) le SUD du liban: c'est à cause de ces milices illégales qui ont toujours utilisé le SUD du pays pour lancer leurs roquettes:Que ce soit les communisto gauchistes,l'OLP,le front de refus,le PSNS, Amal, Hezbollah,le jihad islamique, Hamas etc. OUI tous ces gens là sont la CAUSE PRINCIPALE de nos malheurs et du malheur des libanais du SUD. STOP aux mensonges et au lavage de cerveau qui n'a que trop duré. Merci de publier svp.

    LE FRANCOPHONE

    12 h 24, le 18 octobre 2024

  • La "force de dissuasion" du Hezbollah aurait, selon lui, "donné au Liban 17 ans de stabilité relative", et il envisage sérieusement sa restauration! Non,mais, j’hallucine! En guise de "sécurité", le Hezbollah a fait planer sur le Liban la menace permanente d’une guerre dévastatrice, menace qui s’est, aujourd’hui, concrétisée. Et il est prêt à accepter tranquillement de recommencer l’expérience! "L’ouverture du front de soutien" n’était pas une "erreur", mais un CRIME, dont, par son soutien indéfectible à l’arsenal de la milice iranienne, il est aussi responsable.

    Yves Prevost

    11 h 48, le 18 octobre 2024

  • Avec des gens comme ca,il faut s'attendre au pire ...

    Chehab Said

    10 h 58, le 18 octobre 2024

  • Dans cet entretien. Gebran Bassil a révélé plus que jamais le profil d’un homme d’État visionnaire . Merci S.H pour cette interview qui a tiré au clair certains points sciemment mal interprétés par les détracteurs du leader du CPL.

    Hitti arlette

    10 h 04, le 18 octobre 2024

  • -UN PROFITEUR D,OCCASION. -QUI VENDRAIT SON CALECON, - POUR UNE OFFRE MEME CREUSE, -AU PAYS TRES DANGEREUSE.

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    10 h 04, le 18 octobre 2024

  • Geagea

    Azia

    09 h 50, le 18 octobre 2024

  • En Fait, Monsieur le Gendre milite pour que le parti de Dieu garde ses armes et reste une force de dissuation contre l'ennemi.....?!

    MOBIUS

    09 h 31, le 18 octobre 2024

  • Pour éviter une guerre civile il faut que les deux parties confirment cette position. A lire les communiques et declarations du Hezb, on ne retrouve pas un geste en faveur de l'autre partie, un respect ou disons une compréhension qu'il y a une autre opinion. Prenons pour exemple la stratégie de défense qui était dans le programme du President Aout et ou le Hezb a refuser des années de participer a une discussion sur le sujet (avec l'accord tacite du President Aoun) jusqu'a cette nouvelle guerre dévastatrice ...

    LH

    08 h 24, le 18 octobre 2024

  • "Un Hezbollah affaibli alors que l’État, l’économie et le pays tout entier le sont aussi, c’est inacceptable". Je ne comprends pas très bien pourquoi. Ne devrait-il pas être évident, au contraire, que, pour renforcer "le pays tout entier", il est indispensable que soit affaibli le parti-milice qui a usurpé l’autorité de l’État? Par ailleurs, la "guerre civile" n’est pas à craindre car, pour faire la guerre, il faut être deux, or, les armes sont dans un seul camp.

    Yves Prevost

    08 h 23, le 18 octobre 2024

  • Si Bassil souhaite que la paix civile soit maintenue, la meilleure chose qu'il pourrait offrire serait de ne plus faire aucun commentaire a la presse.

    hrychsted

    08 h 10, le 18 octobre 2024

  • "sachant que cette force de dissuasion a quand même donné au Liban 17 ans de stabilité relative"...PATHETIQUE

    Kaldany Antoine

    07 h 44, le 18 octobre 2024

  • Il a toujours plié l’échine devant le tandem chiite. Alors qu’il sait que ses amis du hezbollah privent les chrétiens de leur poste le plus important , la présidence de la république. Mais celà il n’en parle pas car il rêve toujours d’avoir le support chiite pour succéder à son sinistre beau-père. Ces gens là ne sont pas plus que des opportunistes assoiffés de pouvoir.

    Goraieb Nada

    07 h 00, le 18 octobre 2024

  • Au lieu de profiter d’une situation pareille pour faire tabula rasa de ses comportements passés et offrir une nouvelle perspective à ses groupies, il essaye de se raccrocher aux branches du Hezbollah

    AFL

    06 h 18, le 18 octobre 2024

  • Ce qui l faut surtout éviter c’est que ce monsieur, ou n’importe lequel de ses amis revienne aux affaires.

    Otayek Joe

    04 h 58, le 18 octobre 2024

  • « Pendant 17 ans le HB a maintenu un calme relatif au Liban » à bon? Mais il habite où le monsieur? Faillite de la Banque centrale, explosion du port, aujourd’hui le pays à moitié détruit, et plus d’un million de déplacés…et j’en passe. Alors il ne faudra surtout pas oublier de les remercier au passage, c’est bien ça?

    Antoine Chouery

    02 h 35, le 18 octobre 2024

  • Un traître qui ne se repends pas est pire qur la peste. Il devrait être condamné pour haute trahison.

    Jules Lola

    02 h 04, le 18 octobre 2024

  • Geagea

    Azia

    01 h 41, le 18 octobre 2024

  • Discours très significatif qui témoigne de patriotisme et de souci de préserver le Liban avec toutes ses communautés. Bravo, M. Bassile si seulement tous les politiciens libanais avaient la meme logique que la vôtre, on n’en serait pas là.

    Sami NAJJAR

    01 h 39, le 18 octobre 2024

  • Il ferait mieux d’aller se rhabiller

    Alexandra

    01 h 31, le 18 octobre 2024

  • Il dit n importe quoi pour exister, a la Ségolène

    Zampano

    00 h 36, le 18 octobre 2024

  • C’est lucide..

    nabil samir

    00 h 18, le 18 octobre 2024

Retour en haut