Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de cette nouvelle journée d'escalade du conflit entre le Hezbollah et l'armée israélienne, marquée en soirée par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a éliminé, Ibrahim Akil, un haut cadre du parti chiite.
Nous poursuivrons notre couverture de la guerre de Gaza et de ses répercussions dans la région dès demain matin.
Le Hezbollah a confirmé vendredi soir qu'Israël avait tué un de ses chefs importants, Ibrahim Akil, quelques heures après une annonce de l'Etat hébreu.
Akil, « un de nos grands dirigeants », a été tué « sur la route de Jérusalem », selon la formule utilisée par le Hezbollah pour désigner les victimes d'Israël. « Jérusalem a toujours été dans son cœur, son esprit et sa pensée, jour et nuit », indique le parti chiite dans son communiqué. Y prier « était son plus grand rêve ».
Le Hezbollah ne précise ni son rang ni sa position.
Les explosions simultanées de bipeurs et autres appareils de communication au Liban cette semaine est « tout simplement du terrorisme », a accusé le ministre sortant libanais des Affaires étrangères, qualifiant Israël d' « Etat voyou ».
« Faire exploser à distance des appareils de communication de façon collective, sans aucun égard pour ceux qui les portent ou qui est autour est une méthode de guerre sans précédent dans sa brutalité et sa terreur, ciblant des milliers de personnes d'âges différents vaquant à leurs occupation dans leurs maisons, dans la rue, à leur travail, dans les centres commerciaux, est tout simplement du terrorisme », a déclaré Abdallah Bou Habib devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a exprimé de nouvelles inquiétudes concernant l'escalade entre Israël et le Hezbollah, lors de son sixième appel avec son homologue israélien en moins d'une semaine, rapporte Reuters.
Le Pentagone a indiqué dans un communiqué que M. Austin avait réitéré à Yoav Gallant « son inquiétude face à l'escalade actuelle des échanges entre Israël et le Hezbollah ». « Le secrétaire d'État a insisté sur l'importance de parvenir à une résolution diplomatique qui permette aux habitants de retourner chez eux en toute sécurité des deux côtés de la frontière », a encore dit le Pentagone .
Selon Mme DiCarlo, « le risque (que la situation actuelle représente) pour la sécurité et la stabilité, non seulement au Liban mais aussi dans la région, ne pourrait être plus clair et plus grave ». « J'exhorte vivement tous les acteurs à faire preuve de la plus grande retenue afin d'éviter toute nouvelle escalade », a plaidé Mme DiCarlo. « Si les choses continuent ainsi, nous risquons d'assister à une conflagration qui pourrait éclipser la dévastation et la souffrance observées jusqu'à présent », a-t-elle poursuivi. Selon elle, « il n'est pas trop tard pour éviter une telle folie ». « Il y a encore de la place pour la diplomatie, à laquelle il faut avoir recours sans délai. Le secrétaire général de l'ONU continue d'appeler d'urgence les parties à s'engager à nouveau à mettre en œuvre la la résolution 1701 et de revenir immédiatement à une cessation des hostilités », a-t-elle conclu.
La secrétaire générale adjointe de l'ONU aux Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a affirmé, lors du Conseil de sécurité, que « le risque d'une nouvelle expansion du cycle de violence est extrêmement grave et constitue une grave menace pour la stabilité du Liban, d'Israël et de l'ensemble de la région ». Elle a également qu'indiqué qu'après les explosions d'appareils de communication du Hezbollah mardi et mercredi, les échanges de tirs tout au long de la Ligne bleue montraient « des signes inquiétants d'escalade ». « Je me fais une nouvelle fois l'écho des propos du secrétaire général de l'ONU : nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et d'une augmentation massive de l'aide humanitaire à Gaza », a-t-elle poursuivi.
"Les États ont élaboré le droit international des droits de l'homme et le droit humanitaire précisément pour des moments comme celui-ci, lorsque la vie, la dignité et l'humanité même sont en danger”, a ajouté M. Turk.
"J'exhorte Israël et le Hezbollah à cesser immédiatement les hostilités”, conclut-il.
Devant le Conseil de sécurité, M. Türk rappelle que “la guerre a des règles”. “La force armée ne peut être utilisée que si elle est nécessaire pour atteindre un objectif militaire valable. Ce faisant, la distinction fondamentale entre les cibles civiles et militaires doit être au centre des préoccupations, détaille-t-il. Toutes les précautions possibles doivent être prises pour épargner les civils”.
"Le droit international des droits de l'homme existe pour protéger l'égalité et la dignité de chaque être humain, même en temps de guerre”, rappelle le diplomate. "Le fait de viser simultanément des milliers de personnes, qu'il s'agisse de civils ou de membres de groupes armés, sans savoir qui était en possession des engins visés, ni où ils se trouvaient, ni dans quel environnement au moment de l'attaque, constitue une violation du droit international des droits de l'homme et, le cas échéant, du droit international humanitaire”, dénonce-t-il clairement.
Retrouvez, en vidéo, les explications à chaud de notre co-rédacteur en chef Anthony Samrani.
“Je suis consterné par l'ampleur et l'impact des attentats perpétrés les 17 et 18 septembre au Liban contre des civils, dénonce le haut-commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces attaques représentent un nouveau développement dans la guerre, où les outils de communication deviennent des armes, explosant simultanément sur les marchés, au coin des rues et dans les maisons”.
“Cette situation a déclenché la peur, la panique et l'horreur parmi la population libanaise, qui souffre déjà d'une situation de plus en plus instable depuis octobre 2023 et qui croule sous une crise économique grave et de longue durée, ajoute-t-il. Cela ne peut pas être la nouvelle normale”.
Le ministère des Affaires étrangères en Syrie a condamné les "crimes israéliens continus dans la région" après la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que le "soutien militaire et politique américain aux agressions" israéliennes. Dénonçant le "mépris flagrant" d'Israël "pour le droit international", Damas a estimé que les dernières opérations israéliennes au Liban et à Gaza "constituent un danger pour la région et au delà".
Des équipes de la Défense civile, de la Croix-Rouge libanaise et des scouts al-Rissala affiliées au mouvement Amal continuent de déblayer les décombres de la zone visée par la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information. Les équipes de secours ont réussi il y a peu de temps à sortir un jeune homme en vie.
Selon l'Ani, l'immeuble résidentiel visé était constitué de 10 étages.
L'ambassade d'Israël à Washington, citée par le Haaretz, a affirmé qu'"à l'occasion du 41e anniversaire de l'attentat à la bombe qui l'avait visé, Ibrahim Akil, l'un des cerveaux de l'attentat, qui dirigeait l'unité des opérations du Hezbollah, a été éliminé par l'armée israélienne dans une frappe ciblée fondée sur le renseignement à Beyrouth".
Vingt membres de l'unité d'élite al-Radwane du Hezbollah ont été visés dans la frappe israélienne dans la banlieue sud, selon une source sécuritaire libanaise contactée par al-Jazeera. Cette frappe a visé une réunion du "comité de commandement de l'unité al-Radwane", à laquelle participaient plus de 20 personnes. L'attaque, qui a consisté en quatre missiles notamment au niveau du parking du bâtiment visé, a provoqué l'effondrement de l'immeuble jusqu'au deuxième sous-sol. Si le sort d'Ibrahim Akil, le commandant visé par Israël, reste incertain, d'autres commandants de la force al-Radwane ont réchappé à ce bombardement et ont été évacués blessés, selon la même source.
Le Conseil politique suprême des rebelles yéménites houthis a exprimé son soutien au Liban et au Hezbollah après la frappe sur Haret Hreik et estimé que cette escalade ne saurait "dissuader le Hezbollah de soutenir les Palestiniens".
Le bilan de la frappe israélienne sur la la banlieue sud de Beyrouth s'alourdit à quatorze morts, a annoncé le ministère de la Santé.
Les opérations de déblaiement et de recherche se poursuivent, a-t-il ajouté et "ce bilan devrait encore augmenter".
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a relevé que les Nations unies étaient "extrêmement préoccupées par l’escalade accrue de la violence à travers la Ligne bleue, ainsi que par la frappe meurtrière survenue à Beyrouth". La région est au bord de la catastrophe", a-t-il ajouté.
Les détails ici.
"Nos ennemis n'ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue (sud de) Beyrouth", a écrit le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant sur le réseau social X.
Le leader druze libanais Walid Joumblatt, ancien chef du Parti socialiste progressiste, a évoqué, à l'issue d'une réunion à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry, la "catastrophe nationale qui frappe le Liban, en raison des attaques israéliennes répétées et continues". Il a dit s'être rendu à Aïn el-Tiné pour "présenter (ses) condoléances aux familles des combattants tués ou blessés et exprimer sa solidarité aux familles touchées".
Le mouvement Amal, dirigé par le chef du législatif, a dit s'être impliqué dans les combats à le long de la frontière sud et a perdu plusieurs combattants depuis le 8 octobre 2023.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dans un communiqué, à la suite de la frappe sur la banlieue sud, que les objectifs d'Israël étaient clairs et que ses actions parlaient d'elles-mêmes, selon des médias israéliens.
L'armée israélienne a affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'accroître les tensions dans la région après sa frappe aérienne à Beyrouth.
"Nous n'agissons pas en vue (de provoquer) une large escalade dans la région. Nous agissons conformément aux objectifs définis (de la guerre) et nous continuerons à le faire", a déclaré le porte-parole l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point de presse, selon l'AFP.
"Nous vaincrons sans aucun doute", écrit sur X le ministre sortant libanais de l'Agriculture Abbas Hajj Hassan, affilié au mouvement Amal.
ننثر عطرهم على شرفات الوقت
— Abbas AL Hajj Hassan (@Abbas_h_hasan) September 20, 2024
نخبىء وجوههم كفجر صاف الا من الدعاء.
للشهداء عقد ياسمين ايامنا، واكاليل غار رؤوسنا
وشرف الوطن الذي يفتدى بالمهج والارواح.
للضاحية التي امست وطنا وزمنا من الصبر والانتصار، لهم ولها مسافة وقت لن يتأخر .#حتما سننتصر
La radio de l'armée israélienne a indiqué sur X que l'attaque sur la banlieue sud de Beyrouth n'était « pas une élimination longuement planifiée » mais une « opportunité opérationnelle » bien saisie.
« Dans l'après-midi, des informations sur Ibrahim Akil et de hauts responsables qui se cachent dans un appartement opérationnel souterrain, sous un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, nous sont parvenues. Malgré la complexité de l'attaque d'un appartement souterrain, l'armée de l'air a rapidement planifié le plan d'attaque dès l'apparition du renseignement », a-t-elle indiqué sur X.
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, en visite dans le Nord d'Israël, en a été informé, « a approuvé l'attentat et l'a soumis à l'approbation de l'échelon politique », poursuit la troupe, notant qu'il s'agissait pour elle « d'une opportunité d'exécution nécessaire ».
Après l'assassinat, des responsables de la sécurité en Israël ont déclaré : « Hassan Nasrallah n'a plus les deux personnes les plus importantes qui étaient à ses côtés dans toutes les situations. Lorsque nous parlons d'une nouvelle phase de la guerre, c'est exactement ce que nous voulons dire. Beyrouth était la ligne rouge, aujourd'hui il n'y a plus de ligne rouge », a conclu la radio de l'armée israélienne.
Le ministre libanais sortant de la Santé, Firas Abiad, tiendra une conférence de presse demain, samedi 21 septembre à 11h30.
Il y abordera la situation sanitaire au Liban à la suite des attaques israéliennes de cette semaine.
Des équipes de la Défense civile, de la Croix-Rouge libanaise et des scouts al-Rissala affiliées au mouvement Amal poursuivent leurs opérations de recherche et de sauvetage dans la banlieue sud de Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information.
L'armée libanaise a établi un cordon de sécurité dans la zone.
Le Jihad islamique palestinien a condamné dans un communiqué "l'agression sournoise" perpétrée cet après-midi contre la banlieue sud de Beyrouth.
"Le gouvernement sioniste poursuit ses crimes contre le peuple libanais frère, cherchant à entraîner le Liban dans une guerre ouverte ou à lui imposer des conditions humiliantes, notamment l'arrêt du soutien que le Hezbollah apporte au peuple palestinien", dénonce-t-il, tout en affirmant "apprécier profondément les sacrifices du Hezbollah et du peuple libanais face à l'ennemi sioniste".
Le président américain Joe Biden, qui n'avait pas fait de commentaires cette semaine sur la situation au Liban, a affirmé "travailler" au retour des populations civiles de part et d'autre de la frontière, déplacées en raison des hostilités entre Israël et le Hezbollah, selon l'AFP.
Le président américain a dit vouloir "s'assurer que les populations du nord d'Israël et du sud du Liban puissent rentrer chez elles". Il a ajouté, lors d'un court échange avec la presse en marge d'un conseil des ministres à la Maison Blanche : "le secrétaire d'Etat, le ministre de la Défense, toutes nos équipes travaillent, avec la communauté du renseignement, pour y arriver".
Interrogé sur la perspective, qui semble plus lointaine de jour en jour, d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, il a répondu : "Beaucoup de choses ne semblent pas réalistes tant qu'elles ne sont pas accomplies. Nous ne devons pas abandonner."
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré dans un communiqué qu'Israël poursuivrait sa "série d'actions dans cette nouvelle phase" du conflit avec le Hezbollah jusqu'à ce que les dizaines de milliers d'Israéliens déplacés par les combats puissent rentrer chez eux en toute sécurité.
Que sait-on sur Ibrahim Akil, chef de l'unité d'élite du Hezbollah, assassiné par Israël dans la banlieue sud de Beyrouth ?
➡️ La réponse dans cet article de Salah Hijazi.
"La frappe de cet après-midi dans une zone densément peuplée de la banlieue sud de Beyrouth est une nouvelle escalade alarmante. Nous assistons à un cycle de violence extrêmement dangereux aux conséquences dévastatrices", met en garde la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert.
"Cela doit cesser immédiatement”, ajoute-t-elle, assurant qu'une “issue diplomatique est encore possible”.
Des appels de recherche ont été lancés sur les réseaux sociaux après que quinze personnes ont été portées disparues à la suite de la frappe israélienne.
⚡ "L'ensemble du commandement supérieur de la force al-Radwan du Hezbollah a été éliminé lors de la frappe, soit environ 20 commandants", affirme Barak Ravid sur X, journaliste pour le site américain Axios.
Le Hezbollah a annoncé la mort de son combattant Hussein Ali Mohsen Ghandour, surnommé "Nidal", né en 1962 et originaire de Nabatiyé al-Faouqa, dans le sud du Liban. Comme à son habitude, le parti chiite n'a pas précisé ni la date ni le lieu exacts de son décès mais selon notre correspondant au Liban-Sud, l’homme a succombé à ses blessures après les attaques israéliennes de mardi ou mercredi.
🔴 Le bilan de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth s'est alourdi, passant à au moins douze morts, selon le ministère de la Santé.
Le nombre de blessés passe à 66, dont neuf dans un état critique. Les opérations de déblaiement se poursuivent, ajoute le ministère.
Un corps a été extrait des décombres de la zone frappée, portant le bilan à 10 morts, selon la chaîne al-Manar affiliée au Hezbollah. Les opérations de recherche continuent parmi les décombres.
TEMOIGNAGES : "Les gens ont soudain commencé à se précipiter, à courir et à crier. Des hommes, que je suppose être des membres du Hezbollah, ont surgi de nulle part et ont exhorté aux gens de se dépêcher de rentrer chez eux" : Des habitants de la banlieue sud de Beyrouth, nous racontent la terreur, après la frappe israélienne
🔴 Le porte-parole de l'armée israélienne déclare qu'environ "dix commandants du Hezbollah" ont été tués aux côtés d'Ibrahim Akil, rapporte Reuters.
Fatima Bangura, 24 ans, employée de maison originaire d'Éthiopie, se tient à la porte des urgences de l'hôpital Sainte-Thérèse avec les mains enveloppées dans des bandages. Elle confie à notre journaliste sur place qu'elle était seule chez elle lorsqu'elle a entendu "trois explosions". Le bâtiment à côté du sien s'est complètement effondré, et elle a dû se frayer un chemin à travers les décombres à l'extérieur. Elle se trouvait au troisième étage.
L'armée israélienne "a éliminé Ibrahim Akil, responsable des opérations du Hezbollah et chef effectif de la force Radwan, ainsi que le leader du plan du Hezbollah pour l'occupation du Golan", écrit sur X Avichay Adraee porte-parole arabophone de l'armée israélienne.
"Plusieurs hauts responsables de la direction des opérations et de la force Radwan ont été éliminés au cours de l'attaque", ajoute-t-il.
"Akil et les autres dirigeants tués étaient impliqués dans la planification d'une invasion du Golan par le Hezbollah, visant à envahir des localités du Golan et à tuer des civils", accuse-t-il en comparant leurs supposés plans à l'attaque du 7 octobre. Il assure également que "l'armée israélienne continuera à agir pour désarmer les capacités du Hezbollah et frapper sur tous les fronts pour protéger les citoyens israéliens".
Le ministère libanais de la Santé a publié un communiqué annonçant que "le généreux don de poches de sang reçu lors des récentes attaques (de mardi et mercredi) a permis de préparer les banques de sang avec de nombreuses unités prêtes pour une utilisation d'urgence. (...) Cela élimine actuellement le besoin d'unités supplémentaires", a déclaré le ministère.
Le communiqué a également souligné "la nécessité d'éviter les campagnes de don de sang aléatoires sur les routes et dans les lieux publics," en avertissant que "de telles campagnes sont totalement dangereuses." Le ministère rappelle "l'importance de donner du sang par le biais de canaux officiels, tels que la Croix-Rouge libanaise et les banques de sang agréées par le ministère de la Santé publique dans les hôpitaux."
L'armée israélienne "a éliminé Ibrahim Akil, responsable des opérations du Hezbollah et chef effectif de la force al-Radwan, ainsi que le leader du plan du Hezbollah pour l'occupation du Golan", écrit sur X Avichay Adraee porte-parole arabophone de l'armée israélienne.
Un père, blessé et avec du sang sur ses vêtements, affirme à notre journaliste à l'hôpital Sainte-Thérèse de Hadath qu'il se trouvait dans l'immeuble au moment de la frappe et a miraculeusement survécu. Il est à la recherche de son fils de 4 ans, qui est porté disparu. Les larmes aux yeux, il s'est précipité vers un autre hôpital pour tenter de le retrouver.
Le Hamas a publié un communiqué condamnant "l'agression terroriste lancée par les avions de l'ennemi sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth". "Nous considérons cela comme un nouveau crime dans la série continue des crimes sionistes, une violation de la souveraineté libanaise et une escalade de l'agression sioniste", dénonce le mouvement.
Il accuse Israël "de crimes de guerre manifestes qui nécessitent une action urgente de la communauté internationale" et se dit "solidaire" avec le Hezbollah. "Nous affirmons que cette agression fasciste n'atteindra aucun de ses objectifs, et que la résistance poursuivra son chemin jusqu'à la libération complète et l'élimination du projet sioniste dans la région", conclut le communiqué du Hamas.
Chris Osieck, chercheur spécialisé en vérification de données sur le conflit israélo-palestinien, publie sur X des images montrant l'ampleur de la destruction sur le site de la frappe dans la banlieue sud de Beyrouth.
"Des dommages visibles ont été constatés sur un bâtiment, géolocalisé dans la rue Hadath, au sud de la mosquée al-Qaem à Beyrouth (33.846394, 35.517897)", écrit-il sur X.
L'ambassade d'Iran au Liban a condamné sur X "la folie et l'arrogance israéliennes qui ont franchi toutes les lignes en prenant pour cible des zones résidentielles de la banlieue sud de Beyrouth, faisant des dizaines de martyrs et de blessés, dont des enfants et des femmes".
Le ministre libanais sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, tiendra une réunion exceptionnelle du Conseil central de sécurité, demain, samedi, à midi, dans son bureau au ministère, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). M. Maoulaoui s'exprimera après la réunion.
"Une toute nouvelle génération de Palestiniens et de Libanais grandira avec des pulsions de vengeance encore plus fortes. C'est pourquoi Israël est condamné : chaque génération de résistance est plus féroce que les précédentes. Combien de violence de masse pouvez-vous infliger encore ?" a écrit Assad Abou Khalil, professeur de sciences politiques libano-américain à l'Université d'État de Californie, sur X. Abou Khalil se décrit comme un partisan de l'"axe de résistance".
Le bilan de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth s'est alourdi, passant à au moins neuf morts, selon le ministère de la Santé.
Le nombre de blessés reste à cinquante-neuf, dont huit dans un état critique.
Le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible le siège de l'unité de contrôle aérien et le département des opérations aériennes de la base de Meron, située à quelques kilomètres à l'intérieur du territoire israélien face à Yaroun (dans le caza de Bint Jbeil), avec des roquettes Katioucha.
Il a également revendiqué une nouvelle attaque contre le siège du principal service de renseignement de la région nord, responsable des assassinats à la base de Mishar, située juste au nord de Safed, à onze kilomètres de la frontière, face à Aïtaroun (Bint Jbeil).
Le parti chiite a fait ces annonces dans des communiqués publiés après l'attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Pour rappel, il s'agit de la troisième frappe de ce type sur la banlieue sud de Beyrouth depuis le début de la guerre à Gaza et l'ouverture du front par le Hezbollah contre Israël en soutien à son allié, le Hamas.
Les deux premières frappes ont visé des figures de haut rang des deux groupes. La première, le 2 janvier, a tué Saleh el-Arouri, le numéro deux du bureau politique du Hamas, ainsi que six autres personnes. La deuxième, le 30 juillet, a coûté la vie au commandant militaire de haut rang du Hezbollah, Fouad Chokor, ainsi qu'à deux enfants et trois femmes. La frappe d'aujourd'hui aurait ciblé Ibrahim Akil, un haut responsable militaire du Hezbollah. Le parti chiite n'a pas encore donné de confirmation concernant son état.
Ce que l'on sait sur la frappe israélienne de vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth. Lire ici.
"Je quitte la banlieue sud avec mon chat jusqu'à nouvel ordre", a déclaré Ranime Sabbah, neuf ans, à notre journaliste sur place, en serrant son chaton dans ses bras alors qu'elle quittait son immeuble. Certains enfants, quittant leurs bâtiments, pleuraient de manière hystérique.
Selon le quotidien Tagesspiegel, Ibrahim Akil "venait tout juste de sortir de l’hôpital vendredi, après avoir été blessé lors d'une attaque contre des équipements techniques du Hezbollah". Des centaines de bipeurs et de talkies-walkies utilisés par le Hezbollah ont explosé à travers le Liban mardi et mercredi, lors d'une attaque sans précédent qui a fait une trentaine de morts et près de 3.000 blessés.
Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants, Ali Sobhi Mansour, né en 1985 à Taybe (Marjeyoun), et Hussein Hassan Fakih, né en 1996 à Rab el-Thalathine (Marjeyoun).
Une source de sécurité a déclaré à notre correspondant au Liban-Sud que les deux victimes ont été tuées le long de la frontière sud du Liban lundi, et que leurs corps ont été pris en otage par l'armée israélienne.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a affirmé que « les citoyens américains sont fortement appelés à ne pas se rendre au Liban », rapporte Reuters. La Maison Blanche prend part à des efforts diplomatiques pour « empêcher une escalade du conflit le long de la frontière libano-israélienne », a-t-il ajouté.
Il a également indiqué que le président américain Joe Biden a demandé à son équipe de continuer à chercher à obtenir la libération des otages et une proposition de cessez-le-feu sur laquelle le Hamas et Israël pourraient s'entendre.
"L'attaque la plus récente menée par Israël sur les banlieue sud de Beyrouth est la preuve que les forces israéliennes se sentent encouragées par le soutien indéfectible des États-Unis", déclare Rami Khoury, professeur à l'Université américaine de Beyrouth sur al-Jazeera.
Selon deux sources sécuritaires citées par Reuters, Ibrahim Akil, haut commandant du Hezbollah, a été tué dans la frappe israélienne sur la banlieue sud.
Des sirènes continuent de retentir dans la banlieue sud de Beyrouth, tandis que les routes sont presque désertes. On peut voir certaines personnes quitter leurs immeubles avec de grandes valises, rapporte notre journaliste sur place.
"C'EST ÉNORME : L'assassinat d'Ibrahim Akil est aussi important que celui de Fouad Chokor. Maintenant, le Hezbollah a perdu son commandement militaire de haut niveau. Sans son système de communication et sans commandement militaire, il ne peut pas mener d'opérations militaires efficaces," réagit Hanin Ghaddar, chercheuse au Washington Institute for Near East Policy, sur X.
L'attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth a fait huit morts, selon un bilan mis à jour annoncé par le ministère libanais de la Santé. Les hôpitaux libanais ont jusqu'à présent accueilli cinquante-neuf blessés, dont huit dans un état critique.
Hanane Achkar, 12 ans, qui se trouvait également dans la rue Jamous, raconte à L'OLJ qu'elle était en train "d'acheter un cahier dans une librairie de l'autre côté de la rue", car elle avait un examen de mathématiques le lendemain, lorsque la frappe a secoué le magasin. "Le propriétaire m'a dit de courir chez moi, ce que j'ai fait. J'espère que l'examen sera annulé demain, car je n'ai pas le courage de le passer. Je pense que j'ai oublié tout ce que j'ai appris et en tout cas, je ne suis pas bonne en mathématiques", confie-t-elle à notre journaliste sur place.
Témoignage de Issam Ayoub, propriétaire d'une pâtisserie dans la rue Jamous (banlieue sud de Beyrouth) :
« J'ai échappé à la mort. La frappe a visé la même rue que j'avais empruntée il y a moins de cinq minutes pour me rendre chez moi », affirme-t-il à notre publication, après avoir quitté son magasin pour rentrer chez lui et prier.
Selon la chercheuse Randa Slim, du cercle de réflexion Middle East Institute à Washington, Ibrahim Akil, haut responsable du Hezbollah qui aurait été visé par Israël selon plusieurs sources sécuritaires, avait remplacé Fouad Chokor, le chef militaire du parti chiite tué le 30 juillet dernier dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby a affirmé "ne pas être au courant de toute notification préalable concernant les frappes israéliennes sur Beyrouth", rapporte Reuters.
"Nous continuons de croire qu'une solution diplomatique est le meilleur moyen d'avancer au Moyen-Orient", a ajouté M. Kirby, qui a affirmé que "personne n'a perdu espoir" concernant un accord de libération des otages et de cessez-le-feu à Gaza entre le Hamas et Israël.
Le Hezbollah a affirmé avoir bombardé le nouveau quartier général de la 91e division à Ayelet Hachahar ainsi que celui du commandement nord à la base d'Ein Zeitim avec des roquettes de type Katioucha. Il a aussi pris pour cible le siège du principal service de renseignement de la région nord, responsable des assassinats à la base de Mishar, selon des communiqués publiés après l'attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Du côté libanais de la frontière, des avions de combat israéliens ont mené deux raids sur les abords de Yater (Bint Jbeil).
Témoignage de Sara Farhat, 31 ans, habitante de Haret Hreik :
"J'ai entendu le bruit des avions, un bruit énorme qui a déchiré le ciel. J'ai aussi entendu un son très lourd, profond, mais j'ai d'abord cru à autre chose qu'une frappe tellement c'était lourd. J'ai ensuite entendu des voix hurler, des ambulances. Mon téléphone a sonné plusieurs fois et j'ai compris que quelque chose se passait."
"On n'arrive même plus à suivre les chocs émotionnels qu'on subit. On n'absorbe plus les chocs, mais la colère s'accumule en nous. S'ils croient qu'ils vont nous faire taire ainsi, ils se trompent. Ils ne font qu'aggraver notre colère."
Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a estimé que les frappes israéliennes montrent que l'État hébreu "n'accorde aucune importance aux considérations humanitaires, juridiques ou morales", selon des propos rapportés par Reuters.
Après l'effondrement de deux immeubles résidentiels dans la rue Jamous, dans la banlieue sud de Beyrouth, des équipes spécialisées de recherche et de sauvetage de la Défense civile se sont mobilisées, indique cette dernière dans un communiqué. Les équipes ont entamé des opérations sur le terrain pour retrouver les disparus sous les décombres.
Selon notre journaliste sur place, Joao Sousa :
Des ambulances circulent dans la zone ciblée, où de nouveaux secouristes et des pompiers viennent d'arriver. Une femme blessée a été transportée par trois personnes, à pied, sur une civière.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, va retarder d'une journée son départ pour New York initialement prévu le 24 septembre en raison de la situation sécuritaire dans le nord d'Israël, a indiqué à l'AFP un responsable de son bureau.
M. Netanyahu a "repoussé d'un jour sa visite aux Etats-Unis en raison de la situation sécuritaire dans le nord d'Israël", où l'armée est confrontée à des tirs de roquettes répétés du Hezbollah, a précisé le responsable. "Pour l'heure, le Premier ministre devrait quitter Israël le mercredi 25 septembre au lieu du mardi 24 septembre", a-t-il ajouté.
Selon la chaîne al-Manar, des secouristes déblayent les rues pour tenter de retrouver les blessés parmi les décombres.
Selon deux sources de sécurité citées par Reuters, la frappe israélienne visait Ibrahim Akil, un haut responsable du Hezbollah, dont le sort n'est toujours pas connu.
Des appels au don de sang dans les hôpitaux proches de la banlieue sud de Beyrouth circulent sur les réseaux sociaux.
⚡L'attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth a tué trois personnes, selon un bilan préliminaire annoncé par le ministère libanais de la Santé. Les hôpitaux libanais ont jusqu'à présent reçu dix-sept blessés.
Selon l'Agence nationale d'information, le bâtiment ciblé dans la banlieue sud de Beyrouth a été touché par quatre missiles.
Les ambulances transportent les morts et les blessés de la zone, densément peuplée.
Selon notre photo-journaliste dans la banlieue sud, des barrières ont été installées par le Hezbollah pour empêcher d'accéder au bâtiment touché, qui se trouve juste à côté de la mosquée al-Qaëm. Des centaines de personnes se sont massées près de ces barrières.
Le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni a affirmé que le chef de la diplomatie britannique David Lammy a présidé une réunion d'urgence sur la sécurité au Liban, selon Reuters.
🔴 Une source proche du Hezbollah affirme que le chef de son unité d'élite a été tué par la frappe sur la banlieue de Beyrouth, rapporte l'AFP.
Selon un bilan provisoire avancé par la chaîne al-Manar, la frappe israélienne sur la banlieue sud a fait au moins "un mort et 14 blessés".
Des médias israéliens ont indiqué que le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, serait une des cibles de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, tandis que d'autres, dont la radio de l'armée israélienne, ont rapporté que la cible était un membre important de la branche militaire du Hezbollah, Ibrahim Akil.
Cette piste est également avancée par le journaliste Barak Ravid, citant deux sources israéliennes. Il a affirmé sur X que « l'une des personnes ciblés dans l'attaque" était Ibrahim Akil. Ce dernier est recherché par les États-Unis pour son implication dans les attentats à la bombe contre l'ambassade américaine à Beyrouth en avril 1983.
Aucune confirmation concernant les cibles de la frappe n'était immédiatement disponible.
Selon notre journaliste dans la banlieue sud, peu après les frappes, des membres du Hezbollah ont exhorté les gens se trouvant dans la rue à retourner chez eux "immédiatement".
⚡ Selon l'Agence nationale d'information, la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a fait au moins cinq morts, tous des enfants.
La frappe israélienne a visé un haut responsable du Hezbollah, ont indiqué deux sources sécuritaires à Reuters.
Selon le correspondant d'al-Manar, il y aurait eu plusieurs missiles lancés, au vu de l'ampleur des dégâts.
Après avoir indiqué avoir "mené un frappe ciblée à Beyrouth", sans préciser la nature de cette frappe ni les moyens employés, l'armée israélienne a affirmé qu'"il n'y a pour l'heure aucun changement dans les directives (...) du Commandement du front intérieur" (la défense passive israélienne).
Selon la chaîne d'informations du Hezbollah, al-Manar, plusieurs morts et blessés sont à déplorer, dont des enfants, après la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth. Les ambulances seraient en train de se rendre sur place.
Deux sources de sécurité ont indiqué à Reuters que la frappe israélienne a touché une zone proche "d'installions clés du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth".
🔴 L'armée israélienne a revendiqué sur X une "frappe ciblée à Beyrouth".
Une source de sécurité a fait état à l'AFP d'une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
🔴 Au moins trois détonations ont été entendues dans la banlieue sud, et jusqu'à Saïda, rapporte notre correspondant dans le Sud. Des témoins dans la banlieue sud ont également rapporté trois détonations. Des vidéos et photos envoyées par des habitants montrent de la fumée près de la mosquée al-Qaem, à Haret Hreik.
⚡ Des détonations entendues dans la banlieue sud de Beyrouth, des ambulances en route sur les lieux de frappes suspectées.
Israël a annoncé avoir contesté officiellement la décision annoncée en mai par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de demander des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.
"L'Etat d'Israël a présenté aujourd'hui sa contestation officielle remettant en cause la (compétence) de la CPI (dans cette affaire) ainsi que la légalité de la requête du procureur", écrit Oren Marmorstein, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères dans un message sur le réseau social X.
L'armée israélienne a indiqué qu'une soixantaine de roquettes avaient été tirées vendredi à la mi-journée vers Israël depuis le Liban où le Hezbollah échange des tirs quasi-quotidiens avec l'armée, en soutien à son allié palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, selon l'AFP.
"Une salve d'une soixantaine de roquettes a été tirée à 13H02 (10H02 GMT)", a déclaré une porte-parole de l'armée à l'AFP. Les tirs ont eu lieu après que l'armée israélienne a frappé des centaines de canons lance-roquettes prêts à être utilisés pour tirer des projectiles vers Israël pendant la nuit.
Les services de pompiers et de secours israéliens, cités par le Haaretz, ont fait état d'incendies dans le Golan syrien occupé, après des tirs de roquettes en provenance du Liban.
Selon les communiqués du parti chiite, la première de ces frappes a visé « le quartier général principal de la défense aérienne et antimissile du commandement Nord, dans la caserne de Birya ». Cette caserne est située à 12 kilomètres de la ligne bleue, au nord de Safed. Elle comprend notamment le siège des bataillons chargés d’opérer les batteries antiaériennes Patriot et le Dôme de fer, selon le Hezbollah.
La deuxième frappe a été menée contre le « quartier général de la défense aérienne et anti-missile situé dans la caserne de Kilaa », dans le Golan syrien occupé. La troisième a été lancée contre le « quartier général de la 188e brigade blindée de la 36e division, dans la caserne d'al-Aliqa », également située dans le Golan syrien occupé, au nord de Qatsrin, à une vingtaine de kilomètres de la frontière. C'est la première fois que cette caserne est visée.
Plus tôt dans la journée, des habitants du nord de Qatsrin et de la région de Safed avaient été appelés à rester à proximité des abris aériens, rapportait le Haaretz.
Le Hezbollah a annoncé trois nouvelles attaques "en riposte aux bombardements israéliens au Liban-Sud" menées avec des roquettes Katioucha contre des positions israéliennes en ce début d'après-midi, tandis que l'armée israélienne, citée par le Haaretz, a fait état de "70 roquettes" lancées depuis le Liban dans "deux frappes" menées en moins d'une heure.
Les Brigades du Hezbollah, influent groupe armé irakien pro-iranien, a annoncé la mort d'un de ses membres dans une "frappe israélienne" près de l'aéroport de Damas en Syrie, rapporte l'AFP.
Un "raid israélien" a visé "un des locaux de l'organisation à Damas, ce qui a entraîné la mort d'Abou Haidar al-Khafaji, un membre actif de la résistance", a indiqué à l'AFP un responsable du groupe s'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du dossier. Il a précisé qu'un deuxième membre de l'organisation avait été blessé. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui dispose d'un vaste réseau de sources à travers la Syrie n'était pas en mesure de confirmer le bombardement. Il a fait état d'un "cadre" tué mais sans être en mesure de l'identifier.
Retrouvez ici plus d'informations.
Au Liban-Sud, des tirs d'artillerie israéliens ont visé plusieurs localités, notamment Hanine, Yater et Beit Lif, dans le caza de Bint Jbeil, Zibqine (Tyr), Blida et Kfar Kila (Marjeyoun).
Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Mohammad Ali Hassan, né en 1996 dans la ville de Qabrikha dans le district de Bint Jbeil, « qui est monté en martyr sur le chemin de Jérusalem », selon l'expression utilisée par le parti pour parler de ses membres tués dans des frappes israéliennes depuis le 8 octobre 2023. Selon les informations de notre correspondant, il a été tué lors des récentes explosions d'appareils de télécommunications qui visaient des membres du Hezbollah.
Il s'agit, depuis ce matin, du deuxième membre du Hezbollah annoncé comme décédé de ses blessures subies pendant la vague d'explosions, selon notre correspondant. Cela porte leur nombre à 39, entre les déflagrations de bipeurs de mardi et de talkie-walkies de mercredi.
Le Wall Street Journal rapporte que le Hezbollah est en train d'enquête sur la possibilité que le parti soit "infiltré" par des personnes travaillant à la solde d'Israël, qui auraient fuité des informations concernant la procédure d'achat des bipeurs utilisés par les membres du Hezb. Selon le média américain, qui cite des "responsables au sein du Hezbollah", cette investigation interne concerne aussi l'éventualité que des "dossiers" aient été remis à Israël. L'article du WSJ précise encore qu'une des personnes ayant été blessée et visée dans l'opération de mardi est "le chef de l'unité du parti en charge des communications militaires", citant une "personne informée".
Des membres de la défense civile de l'Association des scouts de la mission islamique, affiliée au mouvement Amal, déblayant une route après une frappe israélienne sur Maroun el-Ras, dans le caza de Bint Jbeil.
La compagnie aérienne Air France a annoncé l'annulation de ses vols en direction et en provenance de Beyrouth, jusqu'au 24 septembre 2024 inclus. "Nous vous informons que les vols AF564/AF565 ont été annulés jusqu'au 24 septembre inclus en raison de la situation au Moyen-Orient", a souligné pour l’occasion l’Equipe d’Air France, dans un communiqué.
Les voyageurs sont invités pour plus de détails sur la politique de rebooking d'Air France, à se référer au site AFKL.biz, "qui sera mis à jour avec les dernières informations".
Les habitants de plusieurs localités du nord d'Israël et du Golan syrien occupé ont reçu des alertes les appelant à rester à proximité des abris, rapporte le Haaretz. Il s'agit notamment des habitants de Kiryat Shmona (face à Houla, dans la région dite du "doigt de Galilée" dans le Nord israélien), Safed, sur les bords du lac de Tibériade, et du nord de Qasrine, dans le Golan syrien occupé.
Au cours des deux dernières heures, l'aviation israélienne a bombardé plusieurs villages du Liban-Sud, selon des riverains contactés par notre correspondant.
Les localités suivantes ont été visées : Aïtaroun et Taybé, dans le caza de Bint Jbeil, Kfar Kila et Meis el-Jabal (Marjeyoun).
Les frappes se poursuivent à Gaza, assiégée et plongée dans une crise humanitaire majeure, rapporte l’AFP. Selon la Défense civile, deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts, ce matin.
L'une d'elles a visé une maison du camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tués dans le bombardement d'un immeuble à Gaza-ville, dans le nord, selon cette source.
Le Hezbollah a annoncé le décès d’un de ses membres, Youssef Mohammad el-Sayyed, né en 2003 et originaire de Beit Lif au Liban-Sud. Le parti chiite n’a pas indiqué les circonstances de la mort du jeune homme et s’est contenté de dire, comme à son habitude qu’il est mort "en martyr sur le chemin de Jérusalem".
Selon notre correspondant, Mountasser Abdallah, le jeune homme est décédé des suites de ses blessures, lors de la série d’explosion d'appareils de télécommunications en possession de membres du Hezbollah.
Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir pris pour cible et touché directement avec un missile guidé, ce matin, une position de soldats israéliens à Metoula, (en face de la localité libanaise de Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun).
Selon le Conseil régional dont dépend Metoula, cité dans le Haaretz, "des dizaines de maisons ont été touchées par des missiles du Hezbollah". Entre six et huit "missiles lourds" se sont écrasés sur cette localité et une femme a été légèrement blessée, selon le chef du conseil municipal, David Azoulay. Certaines des maisons visées sont complètement détruites et d'autres lourdement endommagées, selon lui, tandis que le courant a été coupé dans la ville et que des incendies se sont déclarés.
Le Hezbollah avait déjà annoncé dans la nuit avoir visé Metoula avec une "salve de missiles Falaq".
L'armée israélienne a levé ce matin des restrictions qui avaient été imposées la veille au soir aux résidents du nord d'Israël. Ces habitants avaient été appelés à rester dans des espaces protégés et à éviter les grands axes routiers.
L’artillerie israélienne a visé ce matin les périphéries des localités d'Alma el-Chaab (caza de Tyr) et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), alors que des drones israéliens survolaient à basse altitude les villages du caza de Tyr, rapporte notre correspondant au Liban-sud.
Deux représentants de sociétés taïwanaises ont été auditionnés à Taïwan dans le cadre de l'enquête sur l'origine des bipeurs piégés du Hezbollah au Liban, a confirmé le parquet, sans toutefois livrer de noms. « Nous avons demandé au Bureau d'enquêtes de poursuivre hier l'audition en tant que témoins de deux personnes rattachées à des entreprises taïwanaises », a indiqué le bureau des procureurs du district de Shilin, à Taipei.
Plus d'informations ici.
Il a été rejoint par le président français Emmanuel Macron qui, dans un message vidéo adressé directement aux Libanais hier soir, a assuré qu'un "chemin diplomatique existe" et que "la guerre n'est pas inéluctable".
Emmanuel Macron s'était entretenu plus tôt au téléphone avec le Premier ministre libanais Nagib Mikati, le président de la Chambre des députés Nabih Berry et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun, ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Plus de détails ici.
Malgré ces frappes soutenues le long de la frontière, qui ont notamment fait deux morts du côté israélien hier, et les attaques d'ampleur inédite lancées contre des appareils de télécommunication du Hezbollah mardi et mercredi, le président américain Joe Biden pense qu'une résolution diplomatique du conflit entre Israël et le Hezbollah est "faisable".
"Bien sûr le conflit le long de la Ligne bleue (qui sépare le Liban et Israël, NDLR) dure depuis trop longtemps", a souligné Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche. "Une résolution diplomatique est la meilleure option", a-t-elle poursuivi, ajoutant : M. Biden "pense que c'est faisable".
Dans la nuit, le Hezbollah a revendiqué sa 17e frappe de la journée, "en riposte aux attaques" israéliennes sur le sud du Liban. Il a dit avoir visé avec "une salve de missiles Falaq", le site de Metoula, situé tout au nord d'Israël et qui fait notamment face à Kfar Kila (Marjeyoun).
Le Falaq est une roquette d'artillerie à ogive renforcée et à portée étendue. Ces roquettes de fabrication iranienne "ne sont pas précises" et "ont une marge d'erreur" qui peut un peu plus de trois kilomètres, selon l'expert militaire Riad Kahwagi.
Après ces frappes, l'armée israélienne a indiqué avoir visé des systèmes de lance-roquettes du Hezbollah « prêts à être utilisés immédiatement pour tirer sur le territoire israélien ».
« Depuis cet après-midi, (l'armée de l'Air) a frappé environ 100 lanceurs et d'autres (...) infrastructures terroristes représentant environ 1.000 canons », selon un communiqué de l'armée israélienne, qui assure de sa détermination à « continuer de démolir les infrastructures et les capacités (...) du Hezbollah pour défendre l'Etat d'Israël ».
Lors du discours du chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, peu après 17h hier, les avions de chasse israéliens avaient déjà mené une série de raids sur des localités situées tout le long de la frontière.
Ce front du Liban-Sud s'est une nouvelle fois embrasé hier soir, vers 21h30, avec des dizaines de frappes lancées par l'aviation israélienne sur des localités frontalières. Selon des sources sécuritaires citées par notre correspondant Mountasser Abdallah, plus de 50 missiles ont été tirés en l'espace d'une vingtaine de minutes. Les zones visées étaient principalement des régions boisées de la périphérie de Aïchiyé et des hauteurs de Rihane, dans le caza de Jezzine, ainsi que la vallée de Berghoz, dans le caza de Hasbaya. Ces bombardements ont provoqué des incendies.
Les détonations provoquées par ces frappes ont été entendues dans toute la régions.
Bonjour !
Nous sommes au 350e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit aussi du 349e jour depuis l'ouverture par le Hezbollah d'un front de "soutien" à la frontière sud du Liban.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ce conflit et de ses répercussions dans la région.
Le Liban est au bord du gouffre...
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Félicitations à ces médecins, infirmières, aides-soignantes et autre personnel des hôpitaux qui prodiguent , jours et nuits, jours après jours , leurs soins aux blessés, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, sont les véritables héros du peuple libanais. Salutations et fraternité.
08 h 51, le 21 septembre 2024