Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
L'alliance des mouvements palestiniens au Liban, qui regroupe la majorité des groupes actifs dans le pays dont le Fateh, a publié un communiqué dans lequel elle attribue également la deuxième vague d'explosions d'appareils de communication, ayant tué au moins 14 personnes et blessé plus de 450 autres ce mercredi, à Israël. L'alliance a qualifié l'opération "d'odieux crime sioniste".
Le Hamas a accusé Israël d'être responsable d'une nouvelle vague d'explosions meurtrières d'appareils de transmission du Hezbollah au Liban, évoquant une "menace" contre la stabilité régionale.
"Nous condamnons fermement l'agression sioniste répétée et continue contre le peuple libanais frère", a déclaré le Hamas dans un communiqué, ajoutant que cette attaque, intervenue au lendemain d'explosions meurtrières ayant visé des bipeurs utilisés par le parti chiite "menace désormais la sécurité et la stabilité de la région".
Au Liban-Sud, un appareil de télécommunications a explosé lors des funérailles d'un combattant du Hezbollah à Kfar Sir (caza de Nabatiyé), blessant plusieurs personnes qui ont été transportées à l'hôpital, selon des témoignages d'habitants recueillis par notre correspondant.
⚡ Le ministère de la Santé a actualisé le bilan de cette deuxième série d'explosions d'appareils de communication. Il fait désormais état de 14 morts et de plus de 450 blessés, ce qui s'ajoute aux 12 décès et aux près de 2 800 blessés de la veille.
L'Irak a dit mercredi vouloir renforcer les contrôles à ses frontières pour éviter toute "infiltration" ou risque sécuritaire notamment s'agissant des importations d'"équipements électroniques", après les explosions meurtrières au Liban ayant touché des centaines de bipeurs aux mains du Hezbollah.
À la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël, le Hezbollah a annoncé avoir lancé sa quatrième attaque de la journée, ciblant avec son artillerie le site israélien de Bayad Blida, situé en face de la localité libanaise de Blida (caza de Bint Jbeil).
L'association des scouts al-Rissala, affiliée au mouvement Amal, a indiqué qu'au moins 146 blessés avaient été transportés dans les hôpitaux du Liban-Sud suite à la deuxième vague d'explosions d'appareils de communication. Elle a ajouté que 34 incendies avaient été maîtrisés.
La Défense civile libanaise a indiqué avoir pu éteindre des incendies qui s'étaient déclarés dans des résidences et des hangars dans plusieurs localités de la Békaa, notamment à Houch El-Rafqa, Tamnin al-Faouqa, Qasr el-Nabi et Nabi Chit, selon notre correspondante Sarah Abdallah.
Elle a également fait état de deux blessés secourus à Tamnin al-Faouqa et Badnayel, qui ont été transportés à l'hôpital gouvernemental de Riyak.
Notre correspondante a ajouté que deux des personnes tuées dans cette deuxième vague d'explosions sont tombées dans la région de Baalbeck-Hermel.
Israël veillera à ce que les dizaines de milliers de résidents évacués des zones frontalières du nord puissent rentrer chez eux, a déclaré mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu, rapporte Reuters.
"Je l'ai déjà dit, nous allons permettre aux citoyens du nord de rentrer chez eux en toute sécurité et c'est exactement ce que nous allons faire", a-t-il déclaré dans une brève déclaration vidéo, sans donner plus de détails.
Le chercheur et reporter syrien Farid el-Mahloul a indiqué sur X que le régime de Bachar el-Assad Syrie "avait publié une circulaire urgente à toutes les branches, agences de sécurité et forces militaires, demandant que les appareils sans fil soient éteints et que les lignes fixes soient utilisées."
⚡ Les bipeurs de membres du Hezbollah qui ont explosé par centaines mardi au Liban étaient piégés et préprogrammés pour exploser, a indiqué à l'AFP un responsable libanais de la sécurité.
Les résultats préliminaires d'une enquête menée par les autorités libanaises ont montré que "les appareils étaient préprogrammés pour exploser et contenaient des matériaux explosifs placés à côté de la batterie", a précisé ce responsable qui a requis l'anonymat en raison du caractère sensible de l'affaire.
Les reste de l'engin que les forces de sécurité ont provoqué l'explosion ce mercredi soir devant l'AUMBMC, le centre médical de l'Université américaine de Beyrouth.
Le ministre sortant de l'Intérieur et des Municipalités, Bassam Maoulaoui, a donné des directives à la direction générale des forces de sécurité intérieure et aux autres agences de sécurité pour que leurs effectifs restent prêts à aider les citoyens et les services d’urgence dans toutes les régions du pays, selon un communiqué officiel.
Il a également demandé à la Défense civile de se tenir prête et a mobilisé les mohafez et les municipalités.
Le ministre a insisté sur le fait que la situation actuelle exigeait "une vigilance et une préparation extrêmes", soulignant que la sécurité des citoyens était une priorité absolue pour l’État.
L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens dans les "12 mois" et appelé à des sanctions contre Israël, une résolution non contraignante déjà fustigée par les Israéliens.
⚡ Le ministère libanais de l’Éducation a précisé que les écoles et universités publiques et privées seront ouvertes jeudi, malgré la deuxième vague d’explosions survenue mercredi.
⚡ Le gouvernement allemand a suspendu les permis d'exportation d'armes du pays vers Israël, selon une source proche du ministère allemand de l'Économie contactée par Reuters.
Point tech Les explosions simultanées qui ont touché des bipeurs appartenant au Hezbollah ont réveillé chez certains utilisateurs les craintes en cas de piratage de leur smartphone. On fait le point sur les risques réels pour les smartphones
Selon notre journaliste Mohammad Yassine sur place, les forces de sécurité prévoient de faire exploser un engin qui n'a pas détonné devant l'AUBMC, le centre médical rattaché à l'Université américaine de Beyrouth.
Les dispositifs de bipeurs utilisés dans les explosions massives mardi au Liban n’ont jamais été en Hongrie, a déclaré le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán dans un communiqué mercredi, selon Reuters.
La société taïwanaise qui fabrique ces bipeurs Gold Apollo a précisé mercredi que le modèle utilisé dans l'attaque contre le Hezbollah avait été fabriqué par BAC Consulting, basée à Budapest. Elle a ajouté qu'elle n'avait que concédé sa marque à l'entreprise et n’avait pas été impliquée dans la production des appareils.
"Les autorités hongroises ont établi que l’entreprise en question est une société intermédiaire de négoce, qui n’a ni site de fabrication ni autre site d’opération en Hongrie", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Zoltán Kovács, sur Facebook.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira vendredi à 15h, heure de New York (22 heures, heure de Beyrouth), pour discuter des explosions ayant visé des dispositifs de communication au Liban.
⚡"Nous entrons dans une nouvelle phase de la guerre", a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant alors que les forces armées se déplacent vers la frontière libanaise, a rapporté le Haaretz.
La Défense civile libanaise a déclaré que son personnel a travaillé pour éteindre les incendies qui se sont déclarés dans 60 maisons et magasins (y compris un magasin de piles au lithium à Majdel Selm), 15 voitures et des dizaines de motos à la suite de l'explosion de radios et de deux dispositifs de prise d'empreintes digitales dans plusieurs zones du gouvernorat de Nabatiyé.
Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a assuré mercredi en début de soirée que la deuxième vague d'explosions au Liban était terminée et qu'il n'y avait pas de nouvelles arrivées dans les hôpitaux.
Au Liban-Sud, un drone israélien a pris pour cible le village de Taybé (caza de Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant.
⚡ Le ministère de la Santé a actualisé le bilan de cette deuxième série d'explosions d'appareils de communication. Il fait désormais état de neuf morts et de plus de 300 blessés.
Une forte explosion s'est produite dans le bureau de Mohammad Kanso, directeur du bureau du député du mouvement Amal Hani Kobeissy, dans le village de Doueir (caza de Nabatiyé), a indiqué une source du mouvement à notre correspondant au Liban-Sud.
L'explosion a causé d'importants dégâts à l'intérieur du bureau et a provoqué un incendie, sans faire de victimes.
L'hôpital gouvernemental de Marjeyoun lance un appel aux donneurs de sang pour les groupes sanguins O- et AB+, d'après notre correspondant Mountasser Abdallah.
Selon le Haaretz, les explosions d'aujourd'hui ont été provoquées par des batteries piégées, importées par le Hezbollah il y a deux semaines.
Les funérailles du combattant du Hezbollah Hassan Ahmad Moustapha ont eu lieu mercredi à Habchit, dans le Akkar, en présence de plusieurs figures du parti chiite, notamment le responsable de la région Mont-Liban et Liban-Nord au Hezbollah, le cheikh Mohammad Amro.
"Nous ne voulons que libérer la Palestine et la restituer à ses habitants, et éliminer l'influence de l'Occident sur notre pays et nos richesses”, a notamment déclaré le cheikh Amro. "Ce qui s'est passé hier ne passera pas inaperçu, et l'ennemi et ceux qui l'ont aidé paieront un prix très élevé", a-t-il également dit en référence à l'attaque contre les bipeurs membres du Hezbollah.
⚡ L'assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution exigeant qu'Israël mette fin à "sa présence illégale dans le territoire palestinien occupé" dans un délai de douze mois, rapporte Reuters.
Notre reporter, Suzanne Baaklini, s'est rendu dans un hôpital de Beyrouth. Son reportage est ici. Amputés, éborgnés : à l’Hôtel-Dieu de France, le terrible ballet des blessés par l’explosion de bipeurs
Le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, Mohammad ben Salmane, a affirmé que son pays n'établirait pas de relations diplomatiques avec Israël avant la "création d'un État palestinien".
"Le royaume ne cessera pas son travail inlassable pour établir un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, et nous affirmons que le royaume n'établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela", a-t-il déclaré lors de l'ouverture d'une session du Conseil de la Choura, l'assemblée saoudienne chargée de conseiller le gouvernement.
"Nous n'avons enregistré aucune violation du réseau national par l'ennemi (israélien) ni par toute autre partie", a affirmé l'opérateur public chargé de gérer la téléphonie et l'Internet fixes au Liban, Ogero.
"Nos équipes techniques travaillent 24 heures sur 24 pour protéger le réseau national", a-t-il ajouté dans un message sur X, assurant que ces attaques "n'ont pas touché au réseau national".
Une source au sein de l'association des scouts de Risala, affilié au mouvement Amal, a déclaré à notre correspondant dans le sud que les membres de la défense civile ont jusqu'à présent éteint plus de 15 incendies causés par des explosions dans des maisons et des voitures.
L'association aurait par ailleurs transporté plus de 60 blessés vers les hôpitaux de Tyr et de Saïda.
Au Liban-Sud, le Hezbollah a revendiqué trois frappes contre le territoire israélien dans la dernière heure, "en représailles des agressions de l’ennemi sur Blida et Majdal Slem" survenues la nuit précédente.
* Tout d’abord, le parti chiite a affirmé avoir "bombardé les positions d'artillerie" israéliennes à Nafeh Zeif, localité faisant face au village libanais d’Alma el-Chaab (caza de Tyr), à l’aide d’une « série de roquettes », indique le communiqué.
* Il a ensuite indiqué avoir ciblé le "quartier général d'une compagnie de la 810e brigade Harmon" sur la position de "Habouchite", localité située dans le Golan occupé, avec une "volée de roquettes Katioucha".
* Enfin, le parti chiite a lancé une troisième attaque contre la base du "bataillon de Sahel" située dans la caserne de Beit Halal, qui fait face au village libanais de Merkaba, avec une « salve de roquettes Katioucha ».
Selon notre correspondant au Liban-Sud, le personnel de la défense civile et les associations s'efforcent d'éteindre les incendies qui se sont déclarés à l'intérieur des maisons, des voitures et des magasins dans les villes et les villages de la région à la suite des explosions. Parallèlement, des ambulances transportent les blessés vers les hôpitaux.
Des avions israéliens ont effectué des frappes sur les villages de Kfarchouba, Halta (caza de Hasbaya) et Adayssé (Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le sud.
Si vous avez raté les derniers développements, nous avons, ici, un récapitulatif pour vous.
Mohammad ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite, affirme que "le royaume ne cessera pas d'oeuvrer pour la création d'un État palestinien", rapporte Reuters.
"L'Arabie saoudite condamne les crimes israéliens contre le peuple palestinien", a-t-il ajouté.
Les engins qui ont explosé sont des talkies-walkies, a déclaré une source de sécurité à CNN.
Elle a également indiqué que 15 à 20 explosions se sont produites dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi qu'au Liban-Sud.
Selon cette source, ces talkies-walkies sont moins utilisés que les bipeurs qui ont explosé hier, car ils ne sont distribués qu'aux personnes chargées d'organiser des rassemblements, tels que des funérailles ou des marches.
Un véhicule de la Force intérimaire des Ntions unies au Liban (Finul) a été caillassé par des personnes qui lui ont bloqué la route à l'est de Tyr, ont déclaré des résidents et des témoins oculaires à notre correspondant dans le sud.
Selon un correspondant d'An-Nahar, un "engin" a explosé dans une voiture devant l'AUBMC, le centre médical rattaché à l'Université américaine de Beyrouth, et des membres du Hezbollah empêchent les médias de filmer.
Une autre personne a été tuée à Bint Jbeil, dans la série d'explosions qui ont eu lieu dans des maisons et des voitures, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé a confirmé un premier bilan de plus de 100 blessés et un mort.
Ce bilan a été dépassé par les informations qui circulent actuellement, faisant état de trois morts et de plusieurs centaines de blessés, comme l'a confirmé une source de sécurité à Reuters, il y a peu.
De nombreuses blessures ont été infligées à l'estomac et aux mains, a précisé la même source.
Sept autres personnes ont été blessées, dont une grièvement, dans la localité de Bint Jbeil à la suite d'explosions survenues à l'intérieur de maisons et de voitures, selon des témoignages d'habitants relayés par notre correspondant dans le Sud.
⚡ Des centaines de personnes ont été blessées dans les explosions survenues aujourd'hui, a indiqué une source de sécurité à Reuters.
Quatre personnes ont été légèrement blessées dans l'explosion d'une voiture à Jdeidet Marjeyoun (dans le caza de Marjeyoun), ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.
Quatre voitures ont pris feu à Abbassiyé (caza deTyr) suite à des explosions à l'intérieur, selon des habitants.
⚡ Des habitants ont déclaré à notre correspondant dans le sud qu'une maison avait brûlé dans le village de Toura et deux maisons à Tayr Debba (caza de Tyr, au Liban-Sud) à la suite des explosions.
Par ailleurs, deux personnes ont été blessées à Kfar Houné (Jezzine, toujours au Liban-Sud), selon des habitants. Dans le village de Libbaya, dans la Bekaa occidentale, plusieurs personnes ont été blessées suite à l'explosion de radios.
Le Hezbollah avait acheté ces radios portables il y a cinq mois, à peu près au même moment que les bipeurs qui ont explosé hier, indique une source sécuritaire à Reuters.
Les "objets civils" ne doivent pas être transformés en armes, a affirmé le chef de l'ONU Antonios Guterres, selon des propos rapportés par l'AFP.
⚡ "Des dizaines de personnes" ont été blessées par ces nouvelles explosions, ont déclaré à Reuters des sources sécuritaires. Notre correspondante dans la Békaa et l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) font état de trois morts ce mercredi dans cette région du Liban.
L'attaque aux bipeurs du Hezbollah augure d'une escalade de la guerre, a affirmé le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib, selon des propos rapportés par l'AFP.
⚡ L'armée libanaise a appelé les citoyens à ne pas se rassembler dans les lieux où ont lieu "des incidents sécuritaires" afin de faciliter le passage des équipes médicales.
Hachem Safieddine, chef du conseil exécutif du Hezbollah, déclare que le parti chiite est confronté à "une nouvelle phase" et que "le châtiment arrivera", rapporte Reuters.
Dans un message sur X, Charles Lister, directeur des programmes Syrie et contre-terrorisme au Middle East Institute, a commenté cette nouvelle série d'explosions.
"Des radios bidirectionnelles et d'autres pagers semblent avoir explosé dans des zones de #Beyrouth, de la #Bekaa et ailleurs au #Liban - il y a environ 20 minutes. Plusieurs voitures en feu, des appartements en feu -- de nouveaux blessés. Les hôpitaux se remplissent à nouveau", a-t-il écrit sur le réseau social.
Une colonne de fumée s'est élevée au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth.
Selon des images qui circulent sur les réseaux sociaux, et que L'Orient-Le Jour n'a pas pu vérifier dans l'immédiat, il s'agit d'un appartement qui aurait pris feu dans un immeuble résidentiel. La cause de l'incendie reste pour l'instant inconnue.
Selon une source sécuritaire contactée par Reuters, les appareils de communication qui ont explosé ce mercredi au Liban sont des talkies-walkies, et non des bipeurs comme c'était le cas mardi.
Des explosions ont également été entendues dans les villages de Sarafand, Ghaziyé, Kharayeb (caza de Saïda, au Liban-Sud) et Kfarjoz (Nabatiyé), ont indiqué des habitants à notre correspondant.
Selon des témoins, des appareils sans fil ont explosé dans quatre voitures à Abbasiyé (caza de Tyr), toujours au Liban-Sud.
⚡ Des appareils de communication utilisés par le Hezbollah ont explosé dans le Liban-Sud et la banlieue sud de Beyrouth, ont indiqué une source de sécurité et des témoins à Reuters.
Un bipeur explosé dans une voiture en stationnement dans la ville de Saïda, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins oculaires à notre correspondant dans le Sud.
⚡ Une autre explosion a été entendue à Saïda, au Liban-Sud, selon notre correspondant dans le Sud. Des sirènes d'ambulances ont été entendues dans plusieurs villages dans les cazas de Tyr et de Nabatiyé, ajoute notre correspondant.
⚡ Des détonations ont été entendues dans le sud du Liban, ont déclaré des habitants à notre correspondant.
Une explosion a également été entendue dans le village de Srifa (caza de Tyr) et des ambulances se sont dirigées vers la zone, selon des riverains.
Un habitant de la Békaa a déclaré à notre correspondante dans la région qu'une détonation de bipeur a été entendue dans la Békaa occidentale.
⚡ Au moins une détonation a été entendue dans la banlieue sud de Beyrouth, rapporte l'agence Reuters, affirmant que des sirènes d'ambulances ont été entendues.
Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a condamné "les attaques qui mettent en péril la sécurité et la stabilité du Liban et augmentent le risque d'escalade dans la région", estimant que la situation est "préoccupante".
A l’issue de la série d’explosions de bipeurs du Hezbollah, le vice-président de la Commission européenne a affirmé avoir appelé le ministre sortant des affaires étrangères, Abdallah Bou Habib qui l’a informé de la situation dans le pays.
"Des milliers de personnes ont été blessées, des centaines sont dans un état critique et les hôpitaux sont en train de s’effondrer. Même si les attaques semblent avoir été ciblées, elles ont causé des dommages collatéraux importants et aveugles parmi les civils et plusieurs enfants figurent parmi les victimes", a dénoncé le diplomate européen, qui a invité toutes les parties "à éviter une guerre totale", qui aurait de "lourdes conséquences pour l'ensemble de la région et au-delà".
Nouveau point sur les échanges de tirs à la frontière entre le Sud-Liban et le nord d'Israël :
* Des avions de combat israéliens ont pris pour cible le village de Jibbein (caza de Tyr) en deux temps, ont déclaré des habitants à notre correspondant dans le Sud.
* Des roquettes tirées depuis le Liban ont déclenché un incendie dans une zone boisée près de la localité israélienne de Manot, située à environ 5 km de la frontière libanaise, au niveau de Aalma el-Chaab, rapporte le Haaretz. Six équipes de pompiers ont été déployées sur place, ajoute le média israélien.
Les responsables de l'attaque meurtrière aux bipeurs contre les membres du Hezbollah mardi, "devront rendre des comptes", a réclamé mercredi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.
"Le ciblage simultané de milliers de personnes, qu’il s’agisse de civils ou de membres de groupes armés, sans savoir qui était en possession des engins ciblés, où ils se trouvaient et dans quel environnement ils se trouvaient au moment de l’attaque, constitue une violation du droit international des droits de l’homme et, dans la mesure où il est applicable, du droit international humanitaire", a souligné M. Türk dans un communiqué.
En réponse aux attaques israéliennes sur Majdel Selm et Blida (caza de Marjeyoun), le Hezbollah a tiré des roquettes sur des positions d'artillerie israéliennes à Neve Ziv. Il s'agit de la première attaque du Hezbollah depuis l'explosion de bipeurs dans différentes régions libanaises hier.
Les frappes aériennes israéliennes ont tué trois personnes à Blida et deux autres à Majdel Selm hier. Quatre des personnes tuées étaient des membres du Hezbollah et l'une était un combattant du Jihad islamique.
Aux funérailles, quasiment tout le monde habillé en noir, et l'ambiance est cérémonieuse. Des femmes assises près de la tribune pleurent, dans la rue à côté du lieu de l'événement. Le député Ali Ammar est présent et reçoit des condoléances qui lui sont présentées tour à tour, tandis que le ministre des Travaux publics, Ali Hamiyé, est également à la cérémonie.
Dans la banlieue sud de Beyrouth, à Ghobeiry, des funérailles sont organisées par le Hezbollah pour quatre des victimes des explosions de bipeurs de la veille : le fils du député Ali Ammar, Mohammad Mahdi Ammar, un garçon d'une dizaine d'années, Mohammad Bilal Kanj, un employé d'un hôpital de la région, Mohammad Nour el-Dine, et un autre combattant du parti, Abbas Yassine. Nos journalistes Raphaël Abdelnour et Mohammad Yassine sont sur place.
Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a discuté de la "dangereuse escalade israélienne après la cyberattaque" avec la coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). "Nous condamnons fermement cette attaque israélienne sans précédent, qui constitue une atteinte flagrante à la souveraineté et à la sécurité du Liban, ainsi qu'une violation claire de toutes les conventions et normes internationales", a déclaré M. Bou Habib.
Le ministre a mis en garde contre "la gravité de ce qui s'est passé, d'autant plus que cela fait suite aux menaces israéliennes d'étendre la guerre contre le Liban, ce qui pourrait plonger la région dans une spirale de violence encore plus grande et menacer de provoquer un conflit plus large". Enfin, M. Bou Habib a appelé "les Nations Unies à exercer une pression maximale sur Israël pour qu'il cesse l'escalade, mette fin à son agression contre le Liban et soit poussé à appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité, tout en se retirant des territoires libanais qu'il occupe encore".
Le Parti social nationaliste syrien a qualifié de « crime de masse » l’attaque des bipeurs de membres du Hezbollah. « Cette extension de la guerre ne respecte aucune forme d'humanité, l'ennemi ayant visé des enfants, des ouvriers, des employés, des médecins, des infirmières, des civils sans défense en plus des combattants de la résistance », a souligné le PSNS, proche du Hezbollah, dans un communiqué.
Il a ajouté que « la réponse à cette agression sera à la hauteur du crime commis et proportionnelle à l'ampleur de la punition que mérite l'ennemi ».
Après une matinée et un début d'après-midi calmes au Liban-sud, l'aviation israélienne a pris pour cible les environs du village de Chamaa (caza de Tyr), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.
De plus, des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Chébaa (Hasbaya), selon des habitants.
La municipalité de Kiryat Shmona a déclaré que « tous les résidents qui restent dans la ville sont tenus de rester près d'un abri jusqu'à nouvel ordre », selon Haaretz.
Citée par Haaretz, l'armée israélienne a déclaré qu'une dizaine de roquettes ont été lancées vers le nord d'Israël et sont tombées dans des zones dégagées.
Aucun groupe n'a encore revendiqué la responsabilité de cette attaque à la roquette.
Les funérailles d'Attaa al-Dirani, une infirmière qui a été tuée dans les explosions des bipeurs hier, ont eu lieu dans le village de Qsarnaba dans la Békaa, selon notre correspondant dans la région.
Les proches en deuil de la victime ont suivi le cercueil depuis la mosquée du village jusqu'au cimetière, arborant des drapeaux du Hezbollah.
Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a discuté ce matin avec le Comité d'urgence gouvernemental des « scénarios possibles en cas d'extension des attaques » israéliennes.
Approvisionnement en nourriture, abris, défis à relever : plus de détails ici concernant les points abordés dans cet article.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a nié les informations selon lesquelles l'administration américaine aurait été impliquée ou au courant préalablement de l'attaque contre les bipeurs du Hezbollah.
Cette déclaration intervient alors qu'Amos Hochstein, l'émissaire du président américain Joe Biden, s'était rendu lundi à Tel-Aviv pour s'entretenir avec des responsables israéliens. Une semaine plus tôt, le général Michael Kurilla, chef du commandement central de l'armée américaine (Centcom), était lui aussi venu en Israël pour prendre connaissance des « plans opérationnels pour le Liban » de l'état-major israélien.
La vice-première ministre belge Petra De Sutter a dénoncé « l'attaque terroriste massive au Liban et en Syrie, qui a fait des milliers de blessés » en référence au sabotage des bipeurs du Hezbollah, largement imputé à Israël. Dans un message posté sur X, elle a parlé d'une « escalade brutale de la violence ». « Le silence n'est pas une option. Une enquête internationale est nécessaire. L'effusion de sang doit cesser », a-t-elle déclaré.
Il s’agit de la première condamnation publique de l’événement d’une responsable politique en poste dans un pays occidental.
Le mufti de la République libanaise, Abdel Latif Deriane, a condamné l’attaque des bipeurs du Hezbollah, appelant la communauté internationale à tenir l'Etat hébreu « pour responsable devant les tribunaux pénaux internationaux ».
Plus de détails sur les déclarations du mufti Deriane ici.
« Israël pousse l'ensemble du Moyen-Orient au bord d'un conflit régional en maintenant une escalade dangereuse sur plusieurs fronts », a déclaré Ayman Safadi, le ministre jordanien des Affaires étrangères. Dans des remarques formulées à l'issue d'une réunion du groupe de contact ministériel islamique et arabe à Amman pour faire pression en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, M. Safadi a ajouté que la paix ne prévaudrait pas en l'absence d'une solution à deux États.
La radio de l'armée israélienne et le Haaretz ont annoncé mercredi que la 98e division d'élite de l'armée israélienne sera redéployée de la bande de Gaza vers le front nord d'Israël, au long de la frontière avec le Liban. La 98e division comprend des brigades de parachutistes et commandos.
Plus de détails ici.
Selon le ministère palestinien de la Santé, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ont fait au moins 20 morts et 54 blessés au cours des dernières 24 heures.
Cette dernière mise à jour porte le bilan total de la guerre d'Israël contre Gaza à au moins 41 272 morts et 95 551 blessées dans l'enclave palestinienne, en plus des milliers de personnes toujours portées disparues.
Le ministre libanais sortant de la Santé, Firas Abiad, a annoncé lors d'une conférence de presse que le nombre de personnes tuées dans l'explosion de bipeurs au Liban s'élevait désormais à 12, parmi lesquels deux enfants. Deux employés du secteur médical ont été tués, et le nombre de blessés se situe entre 2.750 et 2.800, selon le ministre.
750 personnes ont été blessées dans le sud du Liban, 150 dans la Békaa, et 1.850 à Beyrouth. Parmi eux, 300 se trouvent dans un état grave.
Le président turc Tayyip Erdogan a fait part de sa tristesse au Premier ministre libanais, Nagib Mikati, lors d'un appel téléphonique, a rapporté l'agence de presse publique turque Anadolu. M. Erdogan a également déclaré à M. Mikati que les tentatives d'Israël d'étendre le conflit en cours dans la bande de Gaza à l'ensemble de la région étaient dangereuses et que les efforts pour stopper Israël se poursuivraient, a ajouté Anadolu.
La semaine dernière, le président turc avait déclaré dans des propos cités par l'agence Reuters que les pays musulmans devraient former une « alliance » contre ce qu'il a qualifié de « menace croissante de l'expansionnisme » d'Israël qui menace selon lui « le Liban et la Syrie ».
Les funérailles de Fatima Abdallah, une fillette de dix ans tuée dans l'explosion d'un bipeur dans la Békaa, ont eu lieu dans son village de Saraïne, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Le Hezbollah et la famille de la jeune victime ont participé à une procession dans le village, dans lequel régnait un mélange de tristesse et de colère.
L'ancien président libanais Michel Aoun a commenté sur X l'attaque des bipeurs de la veille. "Nous sommes tous touchés, tous blessés, tous en souffrance", a-t-il écrit. Il a critiqué le fait que "les organisations internationales qui sont censées protéger la paix et la justice sont impuissantes face aux scènes de meurtres brutaux, en particulier contre les enfants, et aux crimes contre l'humanité qui se répètent chaque jour à Gaza, et hier, au Liban".
Le corps de Hassan Ahmad Mohammad, combattant du Hezbollah tué hier des suites d'une frappe de l'aviation israélienne sur le village de Blida (caza de Bint Jbeil), est arrivé dans la nuit dans son village natal, Habchite, dans le Akkar. Un grand cortège funéraire a été organisé par les habitants venus en nombre porter son cercueil, enroulé dans un drapeau jaune du Hezbollah. Des chants religieux chiites et des cris de soutien au Hezbollah et à son secrétaire général Hassan Nasrallah ont été entonnés. Ses funérailles auront lieu ce mercredi à 15 heures à la mosquée du village.
Avec l'attaque contre les bipeurs du Hezbollah et les raids israéliens menés hier au Liban-Sud, 12 combattants du Hezbollah ont été tués mardi. Le nombre de morts au sein des rangs du parti chiite au Liban s'élève désormais à 423, selon notre décompte.
Un autre témoignage après l'explosion des bipeurs, de Fatoun, 65 ans, qui vit Nabatiyé :
« Nous avons assisté à une scène de folie hier (mardi) : les ambulances sillonnaient les rues à toute vitesse, les sirènes retentissaient sans arrêt dans l'après-midi et la nuit. Nous avons eu peur mais avons dû nous ressaisir pour venir en aide à nos voisins et proches. La riposte du Hezbollah doit être forte. L'opération menée par Israël est inimaginable ».
L'administration de l'hôpital Rassoul al-Aazam, situé dans la banlieue sud de Beyrouth a annoncé, dans un communiqué, la mort de l'un de ses employés, Mohammad Nour el-Dine, lors de la détonation des bipeurs hier à travers le pays.
« Nour el-Dine a été tué alors qu'il travaillait à l'hôpital lors de l'agression israélienne d'hier... [L'administration de l'hôpital] affirme qu'elle continuera sur la voie de la résistance islamique, en soutenant les [combattants] qui soutiennent notre peuple au Liban et à Gaza. »
Zeinab, qui vit à Tyr, dénonce une "atteinte à tout le Liban".
"Ce qui s'est passé n'était pas un ciblage d'individus ou d'une partie spécifique, mais une atteinte à tout le Liban", souligne-t-elle, affirmant que son entourage a activement participé au don de sang pour venir en aide aux blessés de l'attaque. La femme a par ailleurs indiqué avoir ressenti une soif de vengeance parmi ses voisins, bien qu'ils ne soient pas tous affiliés au Hezbollah. "On s'attendait à tous les scénarios sauf à ce qui s'est passé. Ce qu'Israël a fait sort de l'ordinaire. Nous avons pris la décision d'être tous partisans de la Résistance et attendons la riposte", précise-t-elle.
Le témoignage de Dania el-Hallak, une médecin libanaise dans un hôpital à Beyrouth :
« Une victime a été emmenée d'urgence aux urgences avec ses intestins retirés ! Nous avons essayé de le stabiliser jusqu'à ce que nous puissions enfin l'emmener au bloc opératoire. J'ai dû retirer les bandages pour constater qu'il n'y avait plus de globes oculaires en place. J'ai vu des gens se faire massacrer pour la première fois. Peut-on jamais se remettre d'un tel spectacle ? », a-t-elle écrit sur X.
Après l'attaque de hier, L'Orient-Le Jour prend le pouls de la rue, dans plusieurs régions du pays.
À Nabatiyé, Iqbal, propriétaire d'un supermarché :
« Ce qui s'est passé hier a laissé une profonde blessure. C'était un choc, une catastrophe... On s'attendait à tout sauf à cela », confie-t-elle à notre correspondant au Liban-Sud. « Nous n'avons toujours pas appréhendé ce qui s'est passé, mais nous devons nous ressaisir. La riposte doit être à la taille de l'attaque, voire plus importante. La Résistance doit riposter », poursuit-elle.
Outre l’attaque sur les bipeurs, le Hezbollah a annoncé la mort de quatre autres de ses combattants dans des raids hier au Liban-Sud :
Deux d’entre eux, Hassan et Nagib Ala el-Dine, ont été tués dans une frappe sur Majdel Selm (caza de Marjayoun), d’où ils sont originaires. Deux autres combattants, Youssef Madi Alouh et Hassan Ahmed Mohammed, respectivement originaires de Baalbeck et du Akkar, ont péri des suites d’une attaque aérienne sur Blida.
Huit combattants du Hezbollah ont également été tués dans l'explosion de leur bipeur, selon un recoupement entre les informations de notre correspondant et les communiqués publiés par le parti :
- Hussein Mentech, né en 1994 et originaire de Kfar Sir, au Liban-Sud.
- Mohammad Abbas, né en 1986 et originaire de Jiyé, au Mont-Liban.
- Abbas Menhem, né en 1996 et originaire de Sohmor, dans la Békaa.
- Mohammad Mahdi Ammar, né en 1985 et originaire de Bourj Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth. Il s'agit du fils du député Ali Ammar.
- Hussein Fakih, né en 1988 et originaire de Bourj Chemali, au Liban-Sud.
- Hassan Yassine, né en 1986 et originaire de Majdel Selm, au Liban-Sud.
- Mahdi Samhat, né en 1995 et originaire de Tiri au Liban-Sud.
- Abbas Yassine, né en 1993 et originaire de Zokak el-Blat, à Beyrouth.
Selon le bilan provisoire du ministère de la Santé, les communiqués publiés par le Hezbollah et les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah, voici les noms des victimes des explosions de bipeurs :
Trois civils, dont deux enfants, ont été tués :
- La première victime se nomme Fatima Abdallah, âgée de 10 ans et originaire de Saraïn, dans le caza de Baalbeck.
- Le deuxième enfant tué est un jeune garçon du nom Mohammad Bilal, originaire de Ghobeiri, dans la banlieue-sud de Beyrouth.
- Une jeune femme décédée des suites de ses blessures s’appelle Atta Ali Mubarak Al-Dirani, infirmière à l’hôpital de Dar el-Amal de Kasarnaba (Baalbeck).
Un avion est arrivé à Beyrouth ce matin, en provenance d'Irak avec un chargement de matériel médical à destination des hôpitaux du pays, suite à l'attaque d'hier. Le ministre libanais sortant de la Santé, Firas Abiad, se trouvait à l'Aérport international de Beyrouth (AIB) pour réceptionner ces aides, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).
Israël a mené son attaque par bipeur au Liban mardi craignant que le Hezbollah ne soit au courant de son opération secrète via laquelle il avait accès à ces appareils, selon le média américain Axios, qui cite trois responsables américains.
"C'était un moment à prendre ou à laisser", a indiqué un des responsables américains qui s'est exprimé pour Axios, indiquant que c'est le raisonnement qu'Israël a exposé aux Américains pour justifier le timing de cette attaque.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer jeudi à 17h après la vague d'explosions de bipeurs au Liban.
L'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, a perdu un œil et a été gravement blessé à l'autre œil lorsqu'un bipeur qu'il portait sur lui a explosé hier, selon deux membres du corps des gardiens de la révolution informés de l’attentat, cités par le New York Times. Hier, l'ambassadeur avait indiqué avoir été "légèrement blessé" dans l'explosion. Les membres du Corps des gardiens, qui avaient connaissance des attaques et qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat parce qu'ils n'étaient pas autorisés à s'exprimer publiquement, ont déclaré que les blessures de M. Amani étaient plus graves que ce que l'Iran avait initialement déclaré et qu'il serait évacué à Téhéran pour y être soigné.
Hossein Soleimani, rédacteur en chef de Mashregh, le principal site d'information des gardiens de la révolution, a confirmé l'étendue des blessures de M. Amani dans un message publié sur X. "Malheureusement, les blessures subies par l'ambassadeur de l'Iran sont extrêmement graves".
L'armée israélienne a de son côté dit avoir intercepté deux drones au cours de la nuit au-dessus du Nord israélien, selon le Haaretz.
Le premier a été intercepté « au-dessus de la mer, près de Rosh Hanikra », face à Ras Naqoura. Le second près de Tibériade, ville située sur la rive du lac du même nom, à plus de 30 kilomètres de la frontière.
Le Hezbollah, s'il a annoncé qu'il allait poursuivre ses opérations « normalement » en plus de préparer sa riposte, n'a pas encore revendiqué de frappe depuis ce matin.
Le Hezbollah a publié dans la nuit les noms de dix de ses combattants tués dans les attaques israéliennes de mardi, qu'il s'agisse de celle des bipeurs ou des frappes sur Blida et Majdel Selm.
Selon les informations récoltées par notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah, trois enfants (deux garçons et une fille) ont également été tués dans les explosions de bipeurs, tandis que quatre des combattants du Hezbollah ont été tués dans les frappes au Liban-Sud.
Le bilan provisoire du ministère de la Santé s'élève toujours à neuf morts et près de 2.800 blessés, dont 200 dans un état critique.
- Après 1h du matin, des tirs d'artillerie ont ciblé la zone située entre les villages de Yater et de Beit Leif (Bint Jbeil).
- Vers 2h, un raid aérien israélien a frappé une maison dans la localité de Adaïssé (Marajyoun) et un autre a ciblé Maroun el-Ras (Bint Jbeil).
-Vers 2h30, deux autres raids aériens ont été recensés à Chihine (Tyr) et Blida (Marjayoun) alors que les avions de guerre israéliens ont continué de survoler le Liban-Sud jusqu’à 4h.
Les attaques israéliennes au Liban-Sud n'ont pas non plus faibli pendant la nuit, selon les sources locales et sécuritaires contactées par notre correspondant Mountasser Abdallah.
À 22h :
- Des tirs d'artillerie, identifiés comme des tirs d'obus au phosphore blanc, ont visé Khiam, dans le caza de Marjeyoun.
- Des obus sont également tombés sur Houla (Marjeyoun), village au-dessus duquel ont été tirés des fusées éclairantes.
- Des tirs d'artillerie ont frappé Markaba, Beit Lif et Hanine, dans le caza de Bint Jbeil.
Au lendemain de l'explosion simultanée de bipeurs du Hezbollah, à 6h du matin, le parti chiite a rendu hommage aux victimes "que ce soit sur le front Sud, à Blida et Majdel Selm, ou ceux tombés en martyrs dans la lâche attaque de grande ampleur des bipeurs". "La résistance au Liban va poursuivre ses opérations aujourd'hui, comme d'habitude, en soutien à Gaza et en défense du Liban", peut-on dire dans le communiqué qui affirme que ces actions sont "distinctes" de la riposte qui sera lancée au "massacre" des bipeurs. "Ce qui s'est passé hier nous rendra encore plus déterminés", a ajouté le parti chiite.
Bonjour !
Nous sommes au 348e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit aussi du 347e jour depuis l'ouverture par le Hezbollah d'un front de "soutien" à la frontière sud du Liban.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ce conflit et de ses répercussions dans la région.
Le Liban est au bord du gouffre...
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