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Au fil de nos 100 ans - LOrientLeSiecle

Quand Samir Kassir faisait de « L’Orient-Express » l’enfant terrible de « L’Orient-Le Jour »

Rédacteur en chef du magazine de 1995 à 1998, le journaliste assassiné en 2005 aura offert à la presse libanaise sa plus grande récréation politico-culturelle francophone et une parenthèse inattendue de liberté d’expression dans un Liban d’après-guerre sous occupation.

Quand Samir Kassir faisait de « L’Orient-Express » l’enfant terrible de « L’Orient-Le Jour »

Les couvertures des 27 numéros de « L'Orient-Express », magazine mensuel de « L'Orient-Le Jour », parus entre novembre 1995 et février 1998. Images aimablement fournies par Omar Boustany. Photomontage de Guilhem Dorandeu.

Samir Kassir fulmine. Quelques mètres carrés ! Voilà l’espace qu’on lui a refourgué pour préparer la maquette du n° 0 de la nouvelle revue du groupe L’Orient-Le Jour. Ce n’est pourtant pas la place qui manque au 3e étage de l’immeuble de la régie publicitaire PressMedia, dans la descente Accaoui à Achrafieh, où sont hébergés l’administration et les suppléments du quotidien francophone. Puis, le nouveau rédacteur en chef de L’Orient-Express voit les choses en grand. Et il a besoin d’espace pour penser. Car, à 35 ans, celui que Michel Eddé, PDG du groupe, a choisi pour lancer et diriger ce mensuel – sur conseil appuyé de Ghassan Tuéni, rédacteur en chef du journal arabophone an-Nahar – a la tête bien faite et bouillonne de faire bouger les lignes.Collaborateur du Monde diplomatique à Paris depuis ses 21 ans et désormais directeur de son...
Samir Kassir fulmine. Quelques mètres carrés ! Voilà l’espace qu’on lui a refourgué pour préparer la maquette du n° 0 de la nouvelle revue du groupe L’Orient-Le Jour. Ce n’est pourtant pas la place qui manque au 3e étage de l’immeuble de la régie publicitaire PressMedia, dans la descente Accaoui à Achrafieh, où sont hébergés l’administration et les suppléments du quotidien francophone. Puis, le nouveau rédacteur en chef de L’Orient-Express voit les choses en grand. Et il a besoin d’espace pour penser. Car, à 35 ans, celui que Michel Eddé, PDG du groupe, a choisi pour lancer et diriger ce mensuel – sur conseil appuyé de Ghassan Tuéni, rédacteur en chef du journal arabophone an-Nahar – a la tête bien faite et bouillonne de faire bouger les lignes.Collaborateur du Monde diplomatique à Paris depuis...
commentaires (2)

Et ce sont ceux là-mêmes qui réclament un président à leur image qu’ils prétendent être celle du Liban. Des obscurantistes plombés par la haine et assoiffés de terreur alors que le Liban n’aspire qu’à la paix et la stabilité depuis le temps qu’il paie dans sa chair et dans son sang le règlement de comptes des dirigeants corrompus qui provoquent le chaos pour se maintenir au pouvoir et noyer le poisson. Aucun conflit à ce jour n’est justifié par une raison autre que celui du maintien de leur dictature qui n’en finit pas de tuer partout où ils passent. Et certains adhèrent à leur cause.

Sissi zayyat

14 h 13, le 03 juin 2024

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Commentaires (2)

  • Et ce sont ceux là-mêmes qui réclament un président à leur image qu’ils prétendent être celle du Liban. Des obscurantistes plombés par la haine et assoiffés de terreur alors que le Liban n’aspire qu’à la paix et la stabilité depuis le temps qu’il paie dans sa chair et dans son sang le règlement de comptes des dirigeants corrompus qui provoquent le chaos pour se maintenir au pouvoir et noyer le poisson. Aucun conflit à ce jour n’est justifié par une raison autre que celui du maintien de leur dictature qui n’en finit pas de tuer partout où ils passent. Et certains adhèrent à leur cause.

    Sissi zayyat

    14 h 13, le 03 juin 2024

  • L’orient express était pour nous la bouffée d’oxygène tant attendu sur le plan culturel. Un espoir que que Liban renaîtra de ses cendres . Ceux qui ont tue Samir Kassir savait bien la valeur qu’il représentait .

    Elie Chammas

    12 h 30, le 02 juin 2024

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