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Au fil de nos 100 ans - LOrientLeSiecle

À la rencontre de nos commentateurs, l’autre famille de « L’Orient-Le Jour »

Nous avons contacté quelques-uns de nos commentateurs les plus assidus pour comprendre pourquoi ils nous lisent et pourquoi ils écrivent. Certains ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

À la rencontre de nos commentateurs, l’autre famille de « L’Orient-Le Jour »

Illustration Jaimee Haddad

Des analyses, des poèmes, des insultes, des menaces, des louanges, des coups de gueule, des cris du cœur ou de désespoir, des traits d’humour, des accès de complotisme, des rappels à l’orthographe…

Depuis 2005, des centaines de lecteurs de L’Orient-Le Jour commentent, chaque jour et sur tous les tons, nos articles en ligne. Au fil des années, ces commentateurs sont devenus une sorte de communauté, voire de famille. Certains en sont les piliers, quelque sage matriarche ou patriarche, un grand oncle un peu irascible, le tonton blagueur et la tatie qui voudrait tellement que tout le monde s’aime.
Puis il y a le deuxième cercle, la cousine première de la classe, le cousin shooté aux news, le quadra pressé qui commente en mode efficace, jamais plus de 50 mots.
Dans le troisième cercle, les occasionnels, ceux qui écrivent parce que « vraiment, là, trop c’est trop » alors qu’en général ils s’abstiennent. « Pas le temps », assurent-ils, alors que probablement, ils hésitent aussi un peu, parfois, à entrer sur un terrain occupé par les pro du commentaire.

Ces trois cercles peuvent être sous-divisés en deux groupes: ceux qui affichent leur identité et les anonymes. Anonymat finalement assez relatif. Entre les milliers de mots qu’ils nous envoient, chaque mois, finit par se dessiner le portrait-robot de ces anonymes aux pseudos inspirés. « Gros Gnon », « Moi », « Le Francophone », « Politiquement incorrect(e) », « Wlek Sanferlou », « C… », « K1000 », « Marionet » …

Les styles, les convictions politiques, le statut – Libanais au Liban, de la diaspora, voire carrément non-Libanais –, les générations, les parcours… sont différents. Mais il semble que tous ont en partage un attachement à la francophonie, des rêves – trop souvent brisés – pour le Liban et donc une révolte plus ou moins exprimée, ainsi qu’une relation assez unique avec L’Orient-Le Jour.

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Certains commentateurs ont rompu avec nous, d’autres ont menacé et menacent encore de le faire en se désabonnant. Depuis un peu moins d’une décennie, commenter est, en effet, un avantage réservé à nos abonnés. D’autres, encore, sont des inconditionnels.
Ce qui est certain, c’est que tous nos exégètes de l’ombre font, eux aussi, ce journal et contribuent à son identité si unique.

Nous en avons contacté quelques-uns parmi les plus assidus pour comprendre pourquoi ils nous lisent et pourquoi ils écrivent. Certains ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Le café

La lecture de L’Orient-Le Jour, pour la plupart de nos commentateurs assidus, est un rituel qui commence tôt dans la journée et dans la vie.
« Je ne peux pas boire mon café, le matin, sans lire L’Orient-Le Jour en ligne. Je ne rate aucun article », assure Antoine Sabbagha, 69 ans, qui commente « depuis 20 ans ». Même scénario pour celui qui se présente comme un « lecteur excédé par la censure ». « Le carnet est la première chose que je lis le matin, avec un ou deux titres », dit cet ancien cadre dirigeant qui a longtemps vécu et travaillé en France avant de prendre sa retraite officielle en 2014 et de « faire la connerie de (sa) vie » en investissant dans l’immobilier au Liban. « Si on manque des condoléances, on a des ennuis dans ce pays », ajoute-t-il.
Parce que l’actualité ne s’arrête pas, nos commentateurs non plus. Marionet, Franco-Libanaise qui travaille dans l’édition, vit en France « depuis très longtemps » et lit L’Orient-Le Jour depuis une dizaine d’années, nous consulte aussi pendant ses pauses au bureau. Tandis que Pierre Christo Hadjigeorgiou, 60 ans, établi à Chypre depuis 34 ans « à cause de Michel Aoun qui nous tapait sur la tête » pendant la guerre, nous lit, en sus du matin, « à 12h, 14h et le soir en rentrant du boulot ».

Nos commentateurs se répartissent selon un nuancier qui va du commentateur compulsif au commentateur sélectif. « Je suis toujours connecté sur mon téléphone, et je vous commente partout ! » lance Pierre Christo Hadjigeorgiou, qui assure contribuer « intensivement » depuis les années 2000. « Comme je suis à la retraite, j’ai plus de temps qu’avant. Donc quand je m’ennuie, je commente », avoue Gros Gnon, 64 ans, qui est passé de la Suisse à Dhour el-Choueir.

Une histoire de famille

Il ne vous aura pas échappé que dans l’espace commentaires, L’Orient-Le Jour se fait aussi régulièrement remonter les bretelles. Quand il y a une coquille, des informations incomplètes, un article un peu bancal ou trop « politiquement correct », ou parce que, estiment certains, L’Orient-Le Jour se la joue trop journal occidental. « Je reproche à L’OLJ de singer l’Occident, d’abuser et sur-abuser sur tout ce qui est LGBT etc. Le Liban n’est pas la France », s’insurge ainsi « Le Francophone », un Franco-Libanais de 63 ans établi à Paris.

Des reproches, des critiques, dans lesquels pointe souvent ce dépit que l’on ressentirait face à un (très) proche qui nous aurait déçus. De fait, L’Orient-Le Jour, très souvent, fait partie de la famille depuis des décennies.
« À la maison, il y avait L’Orient et Le Jour. Je parle des années 1960. On lisait en famille, mais bizarrement mes parents n’ont jamais été abonnés. Ils l’achetaient au kiosque du coin en faisant leurs courses », se souvient Gros Gnon. Quand le site a été créé, Gros Gnon, à l’instar des autres commentateurs assidus, est passé en ligne ; quand l’accès illimité au site est devenu réservé aux abonnés, il a arrêté le papier. « Parce que j’aime les arbres », dit-il avec cet humour qui est sa marque de fabrique.
« L’Orient-Le Jour ? Je le lis depuis que je suis petit », assure pour sa part Christian Gédéon, retraité près de Saint-Tropez après une vie qui l’a emmené de Sin el-Fil aux Antilles en passant par Paris. Il affirme avoir toujours, à la maison, « le dernier numéro de L’Orient et du Jour, et le premier de L’Orient-Le Jour ».

Pour ceux qui vivent hors du Liban, L’OLJ est un lien essentiel avec leurs racines. « Quand nous sommes arrivés à Chypre, pendant la guerre, L’OLJ était notre seule attache » avec le Liban, se souvient Pierre Christo Hadjigeorgiou. « J’avais la nostalgie du Liban après l’avoir quitté et j’avais besoin d’informations fiables et crédibles que je ne trouve pas forcément ailleurs. Ce, d’autant plus que je ne maîtrise pas assez bien l’arabe pour lire les journaux dans cette langue », dit Marionet.

La francophonie

Pour certains, le fait que le journal soit en français est simplement pratique. Mais nombre de nos commentateurs ont un attachement particulier à la francophonie. Particulier car y est mêlée une forme de nostalgie pour un Liban disparu où se trouvait le vivier des lecteurs du Jour et de L’Orient à leur naissance.
Commentant le premier épisode de notre série sur les coulisses de L’Orient-Le Jour, « Le Francophone » écrit, en évoquant le Liban de Raymond Eddé : « N’empêche qu’à l’époque, la langue française était respectée jusqu’au sommet de l’État. Alors qu’aujourd’hui, les responsables, les soi-disant « élites » qui représentent le pays, balbutient à peine quelques mots de français pour ne pas dire qu’ils se ridiculisent et ridiculisent notre pays. »
« Partout, la francophonie s’amenuise, mais il y a une élite au Liban qui parle encore français. Nous devons garder cette spécificité. C’est un combat pour que les gens retournent à la culture française. L’anglais, ce n’est pas assez riche. Quant à l’arabe, il nous a complètement détruits », estime, plus radical, Pierre Christo Hadjigeorgiou.

La politique libanaise

Sans surprise, la politique libanaise est le sujet principal des grands accrochages entre commentateurs. Aujourd’hui, si des éruptions se produisent encore, elles n’ont rien à voir avec la « grande époque ». Celle où la possibilité de commenter était ouverte à tous, y compris aux non-abonnés. Dans notre base de commentateurs se trouvaient alors quelques lecteurs ayant un don : en deux petites phrases si habilement tournées qu’elles n’allumaient pas les voyants rouges de la modération, ils parvenaient à susciter une réaction épidermique, et donc souvent impubliable, de commentateurs aux convictions politiques opposées.
Une personne, en particulier, avait ce talent-là et a causé bien des migraines à nos modérateurs. Jusqu’au jour où, un de ses commentaires ayant été rejeté car sortant des clous de notre charte de modération pour les réactions – personne n’est infaillible –, cette personne avait elle-même perdu son sang-froid. « Mais pourquoi ce monsieur, que je ne connais pas et à qui je n’ai rien fait, me dit-il que je suis un imbécile mal b… ? » nous avait demandé, ce jour-là, les yeux écarquillés, un tout jeune membre de l’équipe web après avoir lu une réaction de ce commentateur particulièrement insultante à l’endroit de l’équipe.

C’était aussi un temps où les commentateurs nous appelaient, au téléphone, régulièrement, pour se plaindre, pour comprendre, pour nous dire, aussi, qu’un jour nous devrions peut-être nous rencontrer « en vrai ». À l’époque, le numérique avait encore un petit côté artisanal. Avec les nouvelles générations de contributeurs, la relation est bien plus virtuelle. L’air du temps nous a tous rattrapés.

Nous avons eu aussi, et avons toujours, les gentlemen des commentaires. À l’instar d’Antoine Ged, qui introduisait chacune de ses contributions par :
« Saint Eloy-les-Mines, dimanche 31 juillet 2011
Cher Monsieur, »
Et les concluait par de belles formules : « Avec mon fidèle souvenir » ; « Très cordialement », « Amitiés »…
La politesse étant contagieuse, les commentaires de M. Ged apportaient un peu d’apaisement et de civilité au bas de nos articles.

Civilité, aussi, quand le bouclier des écrans tombe. « Parfois, je réagis à certains commentateurs qui ne sont pas contents du paradigme « le Liban ou rien ». Mais je les connais tous et je les ai croisés à de nombreuses reprises en France et au Liban. Il faut dire qu’entre gens de bonne compagnie, les discussions sont généralement plus détendues en face à face », avoue, également, Christian Gédéon.

La révolte

En matière de politique, il y a un avant et un après 2019, année du début de la thaoura, du slogan « kellon yaani kellon » exprimant un rejet de tous les responsables aux commandes du Liban, et du plongeon économique et financier.
« Depuis 2019, je commente avec plus d’urgence », reconnaît M. Anonyme, 72 ans, « lecteur de L’Orient puis de L’Orient-Le Jour » établi au Liban. « Il me paraît nécessaire de dénoncer avec vigueur et sans nuances ceux qui ont mené le pays à une catastrophe sans précédent, et qui l’y maintiennent délibérément. Ce sont des bandes miliciennes, criminelles de type mafieux », souligne-t-il en précisant être un « militant démocratique et laïc ». « Il y a quelque chose de viscéral dans ce que je ressens quand je vois le Liban. Je me demande comment les gens font pour survivre », glisse, quant à elle, Marionet.

Illustration Jaimee Haddad

Certains, malgré tout, pensent encore pouvoir influer sur le cours des choses. « Aujourd’hui, je commente assidûment parce que je suis choqué par la situation libanaise et pour essayer de changer les choses. Malheureusement, cela n’a pas d’écho. Mais je n’abandonne pas », explique ainsi Antoine Sabbagha.
D’autres bouillonnent de colère. « En principe, la guerre civile s’est achevée il y a 35 ans. Or, ce sont les mêmes personnes qui sont encore là. Ce qui veut dire que 90 % des électeurs sont des moutons de Panurge. Ce sont les mêmes qui ont volé l’argent public, tous partis confondus, avec l’aide des hauts fonctionnaires. Riad Salamé mentait en permanence, je vous l’ai dit et écrit tant de fois, mais à chaque fois vous me censuriez ! » s’insurge notre « lecteur (vraiment) excédé par la censure ».

La modération n’est pas une science exacte

Depuis le début de l’aventure en ligne de L’Orient-Le Jour, les commentaires des lecteurs sont analysés par nos modérateurs, c’est-à-dire nos journalistes, en amont de la publication.

Chronophage, la modération des réactions des lecteurs est un casse-tête pour les rédactions. Certaines, pour décharger leurs équipes, ont opté pour la stratégie « zéro modération ». D’autres, pour une modération a posteriori effectuée par les lecteurs eux-mêmes. Certains médias ont décidé de sous-traiter l’affaire à des entreprises extérieures, souvent basées à l’étranger. Plus récemment, d’autres explorent la possibilité d’injecter une dose d’intelligence artificielle dans le processus. Enfin, décision plus radicale : certains médias ont décidé de carrément éliminer l’option.

À L’Orient-Le Jour, de par la spécificité de notre communauté de lecteurs, il nous a toujours semblé impossible de sous-traiter la modération. Très risqué, aussi, de ne pas modérer du tout, étant donné que nous écrivons sur des sujets souvent clivants relatifs à une région régulièrement au bord de l’explosion.
Notre espace commentaires a vocation à créer du lien, entre nos lecteurs et nous-mêmes, et à entendre leurs idées, suggestions, analyses, sur tous les sujets. En revanche, il ne peut et ne doit être un miroir de tous les clivages, intolérances, tensions voire haines qui ravagent cette partie du monde.
Alors nous restons sur une modération humaine, réalisée par les membres de l’équipe web à l’origine, et aujourd’hui du « service actu ». Il fut un temps où quatre journalistes se chargeaient de la modération, sept jours sur sept, en sus de leur tâche première, à savoir la couverture en continu de l’actualité libanaise et régionale. Aujourd’hui, l’équipe est un peu plus nombreuse, mais la charge de travail plus lourde aussi, puisque notre couverture de l’actualité est plus complète et ambitieuse.

« Tous les membres de l’équipe de modération ne réagissent pas de la même façon », note, à raison, M. Anonyme.
Effectivement, nos modérateurs/journalistes sont, insistons là-dessus, des humains, des hommes et des femmes qui décident de la publication ou non d’un commentaire en fonction de sa conformité avec notre charte de modération. Des hommes et des femmes qui, aussi, évaluent les zones grises des réactions selon leur propre sensibilité et subjectivité, mais aussi le niveau de tension dans le pays auquel ils ne peuvent être hermétiques.

« « Con», ça passe ou pas ? » a demandé un nouveau modérateur récemment. Le scan rapide d’un document massif de 8 000 pages rassemblant 13 ans de commentaires montre que parfois ça passe, et parfois ça ne passe pas… « Sale con » ne passera probablement pas ; « c’est tout de même con », passera sûrement. L’art de la modération est subtil…

Pour cet article, nous avons aussi demandé à nos commentateurs s’ils avaient un message pour les modérateurs.
« Ne censurez pas un commentaire quand il traite de « crapules » les crapules, de « canailles » les canailles, de « fripouilles » les fripouilles. Même (surtout) s’il s’agit de quelqu’un d’important au gouvernement, dans la structure de l’État, dans les services sécuritaires ou dans la « haute » magistrature. Plus ils sont hauts dans la hiérarchie, plus ils sont « irresponsables ». Et il faut les dénoncer nommément », martèle M. Anonyme.
« Une fois, une charmante jeune dame de chez vous m’a appelé parce que je voulais arrêter mon abonnement. Je lui ai dit que j’en avais marre d’être censuré. Vous ne pouvez pas dire que vous êtes porte-parole de la francophonie, car être francophone, c’est aussi être pour la liberté d’expression. On m’a expliqué que la crainte, c’était les procès en diffamation. Vous n’avez qu’à ajouter une phrase qui dit que les commentaires reflètent l’avis de ceux qui les ont écrits », propose notre « lecteur excédé par la censure ».
Sauf que, de par la loi, notre responsabilité serait engagée si nous reproduisions des propos diffamatoires…
Christian Gédéon et Antoine Sabbagha sont un peu moins remontés. « La modération est un exercice compliqué. On voit que c’est en fonction des périodes. Plus la tension est élevée, plus on modère, ce qui est normal. Quand ça se détend, on laisse passer plus de choses », dit le premier. Tandis que le second salue le « bon travail des modérateurs », avant d’ajouter, en sage qu’il est : « L’Orient-Le Jour est le chef d’orchestre et c’est bien comme ça. »

Cet espace commentaires ne serait-il pas, en fin de compte, un peu comme ces déjeuners de famille dominicaux ? En entrée, un peu d’économie avec la salade, en plat principal, de la politique avec le ragoût, et en dessert, un sujet sociétal brûlant avec les bananes flambées. Alors oui, évidemment, nous nous disputons, sévèrement parfois. Mais en fin de compte, nous nous retrouvons le dimanche suivant.

Les commentaires et commentateurs en quelques données
Top 5 des commentateurs en nombre de réactions depuis 2011 :
La libre expression : 45 837 réactions depuis le 22 janvier 2011
Frik-a-frak: 21 568 réactions depuis le 21 septembre 2011
Antoine-Serge Karamaoun: 18 358 réactions depuis le 3 février 2012
Sissi Zayyat : 10 468 réactions depuis le 16 décembre 2016
Gaby Sioufi : 7 288 réactions depuis le 30 juin 2014.
En ce qui concerne la fréquence des mots, nous avons scanné un document massif de 8 000 pages rassemblant tous les commentaires envoyés depuis 2011 :
« Hezb » et « Hezbollah »: 24 485 occurrences
« Guerre » : 10 069
« Aoun » : 7 108
« Vendu » : 4 518
« Israël » : 4 265
« Mafia » : 2 539
« Corruption » : 2 486
« Voleur » : 2 373
« Banque » : 2 215
« Corrompu » : 2 105
« Nasrallah » : 2 069
« Censure » : 1 742
« Clown » : 1 556
« Geagea » : 1 289.



Des analyses, des poèmes, des insultes, des menaces, des louanges, des coups de gueule, des cris du cœur ou de désespoir, des traits d’humour, des accès de complotisme, des rappels à l’orthographe…Depuis 2005, des centaines de lecteurs de L’Orient-Le Jour commentent, chaque jour et sur tous les tons, nos articles en ligne. Au fil des années, ces commentateurs sont devenus une sorte...
commentaires (19)

Les commentaires, quel excellent panel pour évaluer le lectorat. Beaucoup plus d’hommes que de femmes ayant un certain âge – les références dans les commentaires le montrent clairement, et beaucoup de participants sont de la diaspora. Les commentaires sont intéressants (je ne parle pas des intellos-utiles qui font leur intéressant) pour tenir compte ? Rarement un journaliste a changé de narratif suite à un commentaire. Quel est ce ‘plus’ apporté à une publication à part chercher la contradiction, et le faux débat… Mes commentateurs de cœur sont Arlette Hitti et Chucri Abboud.

NABIL

15 h 33, le 15 septembre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (19)

  • Les commentaires, quel excellent panel pour évaluer le lectorat. Beaucoup plus d’hommes que de femmes ayant un certain âge – les références dans les commentaires le montrent clairement, et beaucoup de participants sont de la diaspora. Les commentaires sont intéressants (je ne parle pas des intellos-utiles qui font leur intéressant) pour tenir compte ? Rarement un journaliste a changé de narratif suite à un commentaire. Quel est ce ‘plus’ apporté à une publication à part chercher la contradiction, et le faux débat… Mes commentateurs de cœur sont Arlette Hitti et Chucri Abboud.

    NABIL

    15 h 33, le 15 septembre 2024

  • Beaucoup à redire sur les commentaires, et parfois les "remarques". L'important n'est pas le nombre de commentaires (un commentateur signait deux commentaires pour le même article, l’un sous son nom, et l’autre sous son pseudonyme, et l’on se demande s’il n’a pas deux abonnements), quand d’autres commentateurs sont de la rédaction. Des commentaires hétéroclites venant du bistrotier, de l’agent immobilier, de l’enseignant, tous ayant "bonne" culture générale, et rarement, très rarement une grande signature ayant participé aux "commentaires". Un peu de tout pour faire un monde, ou une famille.

    NABIL

    15 h 11, le 15 septembre 2024

  • "... nos commentateurs, l’autre famille de « L’Orient-Le Jour » ..." - Pourquoi l'autre famille? Nous faisons partie de la même famille! :-)

    Gros Gnon

    12 h 26, le 15 septembre 2024

  • J aurai bien aimé en savoir plus sur notre saisi national. D autre part, pourquoi ne pas permettre aux lecteurs de commenter, les commentaires (ok, alourdit votre tâche de modérateurs)

    Zampano

    16 h 15, le 14 septembre 2024

  • Chères commentatrices, chers commentateurs, Nous vous remercions pour vos chaleureux messages. Nous avons bien noté votre souhait que nous organisions une rencontre au journal. Nous allons voir comment organiser la chose et vous contacterons. Un grand merci pour votre fidélité ! L’Orient-Le Jour

    L'Orient-Le Jour

    17 h 34, le 13 septembre 2024

  • MALGRE TOUT J,AI EU LE COURAGE DE M,EXCUSER. QUI VA S,EXCUSER A MOI ? CAR IL Y A MATIERE A LE FAIRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 09, le 13 septembre 2024

  • AUX JUGES, CAR NON ARBITRES DE CET ARTICLE - MESDAMES/MESSIEURS, HIER MEME J,AI ECRIT UN COMMENTAIRE SUR L,ARTICLE QUI ETAIT CONSACRE A SAMI GEMAYEL. JE L,AI SOUMIS A LA MODERATION (?) ET J,AI ESSAYE EN VAIN DE REGAGNER L,ARTICLE QUI ETAIT PARMI LA MOITIE HAUTE DU JOURNAL.IL AVAIT DISPARU ET MON COMMENTAIRE AVEC BIEN SUR. ET JE DEMANDE : N,EST-CE PAS UNE INSULTE ET UNE HUMILIATION ? EXACTEMENT LA MEME CHOSE M,EST ARRIVEE AU MOINS DIX FOIS DANS LES SIX DERNIERS MOIS. SANS PARLER DES ETC...= ET MAINTENANT CONTINUEZ A DIRE QU,ON LES A QUALIFIES D,IDIOTS ET DE MALHONNETES. (?)

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 07, le 13 septembre 2024

  • - LES CONDITIONS DE LA CHARTE DE MODERATION DOIVENT ETRE RESPECTEES PAR LES MODERATRICES ET MODERATEURS AVANT DE L,ETRE PAR LES COMMENTATEURS DES DEUX SEXES. LEURS VIOLATIONS REPETEES ENTRAINA TOUT LE RESTE. LES IDIOTS ET LES MALHONNETES NE FURENT PAS LANCES POUR RIEN MAIS APRES CONTINUATION ET PERSISTANCE DANS L,ERREUR ET L,HUMILIATION CONTINUE. UN EXEMPLE : IL EST PERMIS A UN MR. DANS PRESQUE TOUS LES ARTICLES A INTERPELER CHAQUE COMMENTATEUR DONT L,AVIS NE LUI PLAIT PAS ET DONNER LE SIEN ET SOUVENT LUI FAIRE LA LECON. ET CA CONTINUE. CHARTE ET CONDITIONS.? MAIS OUI ! EQUITE ? MAIS OUI !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 20, le 13 septembre 2024

  • Bonjour, Merci pour ce bel article qui fait chaud au cœur. Bonne journée à a toute l'équipe de l'OLJ. :))

    KHLF V

    09 h 06, le 13 septembre 2024

  • Article charmant, plein de fraîcheur!

    Michele Aoun

    13 h 09, le 12 septembre 2024

  • Je ne lis pas un article sans me précipiter vers la section commentaires, et parfois je commence ma lecture directement avec les commentaires. Merci à L'Orient pour cet article, et merci aux commentateurs, continuez d'apporter cette touche de saveur !

    Mazloum Diane

    12 h 00, le 12 septembre 2024

  • Sur un autre sujet et au-delà de la politique merci de continuer votre combat pour ceux qui n’ont pas droit à la parole. Que ce soit les LGBT, les employés de maison ou les réfugiés d’un régime cruel, ils méritent votre attention tout autant que les déposants spoliés Sans faire dans le wokisme et ses excès aberrants je trouve au contraire qu’il est du devoir de journalistes de faire changer les mentalités sociales si nous voulons aussi changer les lois politiques et les systèmes qui nous régissent depuis trop longtemps déjà.

    Liban Libre

    11 h 11, le 12 septembre 2024

  • Merci de nous éclairer. J’ai toujours été un lecteur assidu depuis que mon père était abonné a l’Edition papier, et je me rappelle que dans les années 90 alors que j’étais étudiant à Paris à cause des guerres O combien futiles et destructrices de Aoun nous allions au kioske des Champs Élysées pour acheter l’OLJ de la veille qui m’avait été réservé.

    Liban Libre

    11 h 10, le 12 septembre 2024

  • Cher OLJ, je comprend parfaitement qu'il y ait de la modération dont parfois mes messages tombent dans leurs filets. C'est sans rancune. Ce n'est pas la première fois que je passe devant vos locaux en me posant timidement la question de m'arrêter pour demander à voir, à visiter. Mais il y a une question qui me trotte à l'esprit: Pourquoi laisser votre magnifique ancien siège des Souks à l'abandon et résider désormais dans un bâtiment triste sis sur cette vieille montée Fiyaddiyé, route de Damas ?

    Lebaner

    11 h 01, le 12 septembre 2024

  • Certains articles ne peuvent être complets sans les piliers de la section commentaire

    yorgo ANTOUN

    10 h 56, le 12 septembre 2024

  • Merci OLJ d’exister. Nous tenons à vous.

    LE FRANCOPHONE

    09 h 07, le 12 septembre 2024

  • Un article exquis écrit avec finesse et subtilité. On y retrouve l’état d’esprit d’origine de l’OLJ

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 19, le 12 septembre 2024

  • Merci l'Orient pour cette exquise reproduction de notre société bien Libanaise. Vous avez été et vous êtes toujours un lien unique entre les Libanais quelques soient nos convictions politiques, religieuses ou sociétales. Suggestion peut être irréalisable mais a vous d'en juger: Et si l'Orient-le-jour essayer d'organiser une rencontre commentateurs, journalistes et modérateurs dans vos bureaux Pour les 100 ans du journal?

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 23, le 10 septembre 2024

    • Merci pour cette belle suggestion M. Hadjigeorgiou ! Nous allons en discuter et vous tiendrons au courant. Bonne journée. L'Orient-le Jour

      L'Orient-Le Jour

      12 h 06, le 11 septembre 2024

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