Une enseigne dans l'un des centres d'inspection mécanique du pays. Photo Ani
L'Union des travailleurs dans les services d'inspection mécanique au Liban (communément appelé la « mécanique ») a organisé un sit-in jeudi devant le ministère de l'Intérieur et des Muncipalités pour protester contre « l'état dans lequel se trouvent les centres d'inspection mécanique » et réclamer le paiement de leurs rémunérations, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Les manifestants ont bloqué la route près du ministère à côté de Sanayeh, à Beyrouth, pour protester contre « la procrastination continue et l'indifférence au sort de ce secteur et de ses travailleurs, deux ans après la fermeture des centres d'inspection » ainsi que pour élever la voix afin de rétablir le travail dans ce secteur. »
Les manifestants ont répété qu'il n'avaient toujours pas été payés et qu'il n'avaient toujours pas repris le travail « malgré toutes les promesses » qui leur avaient été faites. Ils ont aussi déploré « l'état » dans lequel se trouvent les centres d'inspection, faisant référence aux pillages et aux pertes d'équipement après la fermeture des centres depuis plus d'un an, toujours selon l'Ani.
Les employés ont aussi considéré que « l'État devait prendre les mesures nécessaires et prendre le contrôle des centres, longtemps gérés par la société Fal, filiale libanaise de Saudi Fal avant que celle-ci ne jette l'éponge après le début de la crise qui a éclaté en 2019.
Les centres d'enregistrement des véhicules et d'inspection mécanique au Liban ont subi de nombreuses fermetures dans le cadre de la crise permanente et à multiples facettes du pays. Le centre d'enregistrement des véhicules de Jounieh, fermé depuis le 21 décembre 2022, a rouvert le 23 avril. De nombreuses fermetures ont été le résultat de la grève des travailleurs du secteur public pour protester contre les salaires inférieurs à la pauvreté. Les salaires dans la fonction publique ont subi de plein fouet l'effet de la dépréciation puis de la dévaluation de la livre libanaise depuis 2019. Jusqu'à présent leurs rémunérations n'ont pas été ajustées de façon à compenser la perte de leur pouvoir d'achat.
« L'état dans lequel se trouvent les centres d'inspection mécanique » C’est EUX les responsables de cette pagaille ! DHP, raf.Tripoli, raf. Saida, maintenant MECANIQUE, pour ne parler que de ce clic d’agents public, de ces nids, devenu le paradis illicite d’enrichissement illégal. Basta , à la maison..
11 h 13, le 06 mai 2024