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Politique - Crise

Raï : L'unité nationale nécessite de ne pas prendre parti dans les crises internationales et régionales

« La non-élection délibérée d'un président porte atteinte au pacte national, à la culture de l'unité dans la diversité », déplore le patriarche maronite.

Raï : L'unité nationale nécessite de ne pas prendre parti dans les crises internationales et régionales

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï lors de son homélie dominicale, le 14 avril 2024. Photo Ani

Le chef de l'Église maronite, Béchara Raï, a affirmé dimanche que l'unité nationale au Liban nécessite que le pays ne prenne pas position en faveur d'un camp dans les crises internationales et régionales, sauf pour les grandes causes arabes.

« L'unité nationale exige de rester à l'écart des conflits grâce à deux engagements : que l'État ne prenne pas parti dans les crises internationales et régionales, sauf pour les grandes causes arabes, et que la gouvernance centrale ne prenne pas parti en faveur de l'une des confessions ou sectes dans les crises internes », a plaidé Mgr Raï dans son homélie dominicale.

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Les propos du patriarche interviennent dans un contexte régional et libanais très tendu, le Hezbollah pro-iranien et Israël étant engagés dans des combats meurtriers à la frontière libano-israélienne depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023. Les frappes menées par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche contre Israël font également craindre un embrasement régional.

La présidentielle

Le prélat a estimé, dans ce cadre, que « les forces politiques doivent s'abstenir de tout antagonisme mutuel et œuvrer à renforcer les liens de la famille libanaise, afin de faire face ensemble aux dangers régionaux actuels ». Il a enfin plaidé en faveur de l'élection d'un chef de l'État, la magistrature suprême étant vacante au Liban depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022, faute de consensus sur un candidat.

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« La non-élection délibérée d'un président porte atteinte au pacte national, à la culture de l'unité dans la diversité », a déploré le patriarche, estimant qu'en l'absence d'un chef de l'État « la famille libanaise se désintègre, comme cela est le cas aujourd'hui ».

Le chef de l'Église maronite, Béchara Raï, a affirmé dimanche que l'unité nationale au Liban nécessite que le pays ne prenne pas position en faveur d'un camp dans les crises internationales et régionales, sauf pour les grandes causes arabes.« L'unité nationale exige de rester à l'écart des conflits grâce à deux engagements : que l'État ne prenne pas parti dans les crises...

commentaires (2)

Toujours une homélie qui porte sur la gouvernance du Liban, rarement un mot, on dirait, pour les conditions de vie générales des Libanais, le détournement des banques, la justice invalide, les caisses de l'état vidées...

peacepeiche@gmail.com

14 h 59, le 15 avril 2024

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Commentaires (2)

  • Toujours une homélie qui porte sur la gouvernance du Liban, rarement un mot, on dirait, pour les conditions de vie générales des Libanais, le détournement des banques, la justice invalide, les caisses de l'état vidées...

    peacepeiche@gmail.com

    14 h 59, le 15 avril 2024

  • Monseigneur, Vous prêchez dans le désert, les barbus sont sourds et n'entendent rien de ce que vous dites.

    Zeidan

    22 h 43, le 14 avril 2024

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