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Culture - Exposition

La Foire de Tripoli : un prix, une exposition et des visions multiples

Près de 23 œuvres sélectionnées dans le cadre d’un concours artistique sont exposées à al-Mina dans le cadre de Tripoli, capitale arabe de la culture 2024.  

La Foire de Tripoli : un prix, une exposition et des visions multiples

« Help », un photomontage signé Pietro Bassil. Photo DR

Dans le cadre de la désignation de Tripoli comme capitale arabe de la culture en 2024 et de l’inscription de la Foire de Tripoli au patrimoine mondial en péril par l’Unesco en 2023, l’ambassade du Brésil à Beyrouth, l’Instituto Guimarães Rosa Beirut et Marsah inaugurent l’exposition « Foire de Tripoli : The way I see It » («  Telle que je la vois ») , le 12 avril, de 18h à 21h, à Marsah, al-Mina, Tripoli. 

L’exposition présente une sélection de 20 œuvres d’art conçues à la suite d’un concours artistique lancé par l’ambassade du Brésil en 2023 pour sensibiliser à l’importance de la conservation et de la réflexion sur l’avenir de la foire, l’un des projets modernistes les plus importants du monde arabe, conçu par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.

La photo lauréate de Ieva Saudargaite Douaihi. Photo DR

Que pensent les jeunes de la Foire de Tripoli ? Comment l’utilisent-ils ? Que pensent-ils du contraste entre le projet idéaliste, le présent menacé et le(s) futur(s) potentiel(s) de la foire ? Autant de thématiques soulevées par ce concours afin d’encourager la pensée critique et le dialogue interculturel. Plus de 180 candidatures ont été reçues de la part de Libanais et de personnes vivant au Liban et âgés de 18 à 35 ans. Les 20 œuvres d’art sélectionnées et exposées montrent un éventail d’opinions, d’approches conceptuelles et d’artistes.

Un jury composé d’Elsa Ghossoub, de Farès Dahdah, Firas el-Hallak, Joyce Jouma, Karina el-Helou et Wassim Nagh a désigné Ieva Saudargaite Douaihi, Mariam Maaliki et Mohammad Alamin Younis comme les trois lauréats du concours. Ils ont reçu chacun un prix de 1 000 dollars.

Les critères d’évaluation des œuvres d’art étaient la créativité, la qualité technique et le respect du thème. 

Les œuvres des artistes Anass Joudaydeh, Bachira el-Aref, Carl Bilen, Diego Castro Alvarez, Lara Abi Saber, Leila Charafeddine, Malek Halwany, Mohammad Beirouty, Mohammad Tartoussi, Nagib Sakr, Nizar Maaliki, Nour Maaliki, Pietro Bassil, Reem Rafei, Sara Rafihi, Stéphanie Tager et Tharaa Captan font également partie de l’accrochage. 

L’œuvre lauréate de Mariam Maaliki intitulée « Snippets of a Fair ». Photo DR

Soucieuse de promouvoir le patrimoine architectural moderne brésilien au Liban, l’ambassade du Brésil à Beyrouth avait organisé l’année dernière – c’était une première – des visites guidées de la résidence officielle de l’ambassadeur du Brésil axées sur le patrimoine architectural et proposées à un groupe sélectionné de 80 étudiants et professionnels dans les domaines de l’architecture, des arts et du design. La résidence a été conçue par l’architecte moderniste brésilien Olavo Redig de Campos et construite dans les années 1960. Les visites guidées seront à nouveau proposées cette année en arabe et en anglais, ouvertes au grand public et gratuites.

Considérée comme l’un des projets modernistes les plus importants du monde arabe, la Foire internationale Rachid Karamé a été conçue par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer, également responsable de la capitale brésilienne Brasília. Fortement endommagée pendant la guerre civile libanaise, la foire est aujourd’hui gravement dégradée et ne remplit plus sa fonction d’origine.

L’œuvre lauréate de Mohammad Alamin Younis intitulée « Geology and Dreamland_High ». Photo DR

La foire occupe un site de 70 hectares situé entre le centre historique de Tripoli et le port d’al-Mina. Le bâtiment principal consiste en un immense hall couvert en forme de boomerang de 750 mètres sur 70 mètres, un espace flexible permettant aux pays d’installer des expositions. La foire a été le projet phare de la politique de modernisation du Liban dans les années 1960. Selon l’Unesco, l’étroite collaboration entre Oscar Niemeyer, l’architecte du projet, et les ingénieurs libanais a donné naissance à un remarquable exemple d’échange entre les différents continents.

L’exposition se tient jusqu’au 27 avril (du lundi au vendredi, de 12 heures à 20 heures ; le samedi, de 12 h à 18 h ; fermée le dimanche).

Dans le cadre de la désignation de Tripoli comme capitale arabe de la culture en 2024 et de l’inscription de la Foire de Tripoli au patrimoine mondial en péril par l’Unesco en 2023, l’ambassade du Brésil à Beyrouth, l’Instituto Guimarães Rosa Beirut et Marsah inaugurent l’exposition « Foire de Tripoli : The way I see It » («  Telle que je la vois ») , le 12 avril, de 18h...

commentaires (1)

Letroite collaboration entre Niemeyer et l ingenieur tripoltain Emile Khlat sans qui les plans avant gardistes de Niemeyer nauraient jamais pu etre executes .

Alexandra

16 h 09, le 10 avril 2024

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Commentaires (1)

  • Letroite collaboration entre Niemeyer et l ingenieur tripoltain Emile Khlat sans qui les plans avant gardistes de Niemeyer nauraient jamais pu etre executes .

    Alexandra

    16 h 09, le 10 avril 2024

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