L'armée israélienne confirme "l'élimination" de Marwan Issa : Jour 172 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 12 morts, dont des enfants, dans une frappe aérienne israélienne sur la tente d'une famille de déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

La frappe a touché la tente de la famille Al-Madhoun, plantée à l'ouest de Khan Younès, où sont installés nombre de Gazaouis déplacés du nord du territoire par les combats. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'elle vérifiait ces informations.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Ali Nasser al-Din, originaire de la ville de Hermel. Selon nos correspondant dans la Békaa et au Liban-Sud, il aurait été tué à Boukamal, en Syrie, près de la frontière avec l'Irak. 

249 membres du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le début des hostilités entre le parti et Israël le 8 octobre.

L'armée israélienne a confirmé avoir "éliminé" le numéro 2 de la branche armée du Hamas Marwan Issa, dans une frappe à Gaza, rapporte l'AFP. 

Marwan Issa, "l'un des organisateurs du massacre du 7 octobre", a été "éliminé dans une frappe que nous avons menée il y a deux semaines", a annoncé le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une conférence de presse.

Qui était Marwan Issa ? Lire son portrait ici. 

Le ministre français des Armées a démenti la vente à Israël de composants pour des pièces de cartouches, considérées par les sites d'investigation Disclose et Marsactu comme « susceptibles d'être utilisées contre des civils dans la bande de Gaza ».

Selon les deux sites d'investigation, « la France a autorisé, fin octobre 2023, la livraison à Israël d'au moins 100.000 pièces de cartouches pour des fusils mitrailleurs susceptibles d'être utilisés contre des civils à Gaza ».

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Les Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique palestinien, ont annoncé qu'Ahmad Mahmoud (32 ans) a été tué au Liban-Sud, dans le cadre des hostilités en cours à la frontière libano-israélienne.

Quinze membres des brigades al-Qods ont été tués depuis le début des hostilités, le 8 octobre.

Les Etats-Unis "vont continuer" à larguer de l'aide humanitaire sur Gaza, a dit un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, alors que le Hamas appelle à cesser ces opérations à la suite de noyades et de bousculades mortelles.

"Les parachutages d'aide sont l'un des nombreux moyens que nous utilisons pour fournir l'aide dont les Palestiniens de Gaza ont si désespérément besoin et nous allons continuer à le faire" tout en "travaillant sans relâche pour augmenter l'arrivée d'assistance humanitaire par voie terrestre", a dit ce porte-parole, après que le Hamas a annoncé que 18 personnes étaient mortes, dont 12 par noyade, en tentant de récupérer des vivres larguées par voie aérienne.

Les négociations entre Israël et le Hamas sur la libération des otages "sont dans l'impasse", selon un responsable israélien cité par Reuters. Les négociateurs israéliens ont quitté Doha, la capitale du Qatar où se tenaient les discussions.

Le responsable israélien cité affirme que Yahya Sinouar, le chef du Hamas, "a bloqué les pourparlers et veut attiser les tensions lors du ramadan".

⚡ La récente frappe israélienne près de Bodaï, dans la Békaa, a fait deux morts et un blessé, selon une source sécuritaire citée par notre correspondante dans la région.

Le point sur la situation au Liban-Sud depuis 16h, selon notre correspondant dans la région :

-⁠ ⁠L’artillerie israélienne a bombardé la périphérie de Kfarchouba (caza de Hasbaya).

-⁠ ⁠L’aviation israélienne a bombardé une maison située sur la route principale de la localité de Beit Yahoun (caza de Bint Jbeil). Les ambulances se sont rendues sur place mais aucun blessé n’est à déplorer, selon une source sécuritaire.

-⁠ ⁠L’aviation israélienne a bombardé la périphérie de de Qantara et de Wadi Hojeir (caza de Marjeyoun), selon une autre source sécuritaire.

⚡ Nouvelle frappe israélienne sur une habitation située vers Bodaï, à 9km à l'ouest de Baalbeck, selon notre correspondante Sarah Abdallah citant une source sécuritaire. Des ambulances se rendent sur le site de la frappe pour secourir de possibles blessés.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a affirmé que protéger les civils palestiniens est "un impératif moral et stratégique", qualifiant la situation à Gaza de "catastrophe humanitaire", rapporte Reuters. M. Austin s'exprimait au début d'une réunion avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, au Pentagone.

La frappe aérienne israélienne dans le Hermel (Békaa) rapportée plus tôt aujourd'hui, visait à frapper un véhicule mais a manqué sa cible, a déclaré une source de sécurité à notre correspondante dans la Békaa.

⚡️- Le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible à 16h20, à l'aide de "50 roquettes Katyusha", la caserne israélienne de Yarden, dans le Golan syrien, affirmant qu'il s'agit du "principal quartier général (de l’armée israélienne) en temps de guerre". Selon le parti chiite, cette attaque est en riposte à celle qui a eu lieu dans la Békaa. Un peu plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait bombardé une zone non résidentielle entre la vallée d'al-Aïn et Wadi Faara à Hermel dans la Békaa, à l'est du Liban.

- Aussi, le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible à l’aide d'obus un déploiement de soldats israéliens qui se trouvaient dans la localité israélienne de Hanita, face à Alma el-Chaab, à 14h50.

- Enfin, le Hezbollah dit avoir touché "une force d'infanterie israélienne" qui se trouvait dans les forêts de Hanita avec des obus d'artillerie à 15 heures.

Derniers développements à la frontière libano-israélienne :

- Des avions de combat israéliens ont détruit une maison dans le village de Kfar Kila (caza de Marjeyoun), sans faire de victimes, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

- Des avions de guerre israéliens ont pris pour cible une maison dans la périphérie de Hanine (caza de Bint Jbeil), rapporte une source de sécurité à notre correspondant.

- Les avions de guerre israéliens ont tiré des missiles sur Houla (caza de Marjeyoun), rapportent des résidents. Un premier missile n'a pas explosé. 

Le Qatar a affirmé que les négociations entre le Hamas et Israël pour une trêve à Gaza ainsi qu'un échange d'otages et de prisonniers palestiniens se poursuivaient, rapporte l’AFP.

Les pourparlers sont "en cours", a assuré lors d'une conférence de presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, ajoutant qu'il n'y avait eu "aucun développement qui laisserait penser que l'une des équipes s'est retirée des négociations".

Après plus de cinq mois de guerre, les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte, pays médiateurs, tentent d'arracher un accord pour une trêve et un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Les rebelles yéménites houthis ont « mené six opérations militaires au cours des dernières 72 heures avec un grand nombre de missiles balistiques et de drones », a annoncé le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, dans un communiqué.

Depuis novembre, les houthis multiplient les attaques contre des navires marchands et parfois militaires au large du Yémen, poussant de nombreux armateurs à éviter cette zone où transite 12% du commerce mondial.

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Les conditions de vie à Gaza sont telles que des jeunes ont affirmé à l'Unicef qu'ils espèrent "être tués" afin de mettre fin à ce "cauchemar", a indiqué un porte-parole de l'agence onusienne.

S'exprimant en visioconférence depuis Rafah, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, a affirmé que la situation à Gaza a atteint des sommets en matière de "chapitres les plus sombres de l'histoire de l'humanité".

"Hier, l'Unicef s'est assis avec des adolescents, dont plusieurs ont dit être si désespérés qu'ils voulaient tellement que ce cauchemar prenne fin (au point) qu'ils espéraient être tués", a-t-il dit, lors d'un point de presse régulier de l'ONU. "L'indicible est régulièrement raconté à Gaza", a-t-il ajouté.

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🔴 URGENT: L'armée israélienne a bombardé une zone non résidentielle entre la vallée d'al-Aïn et Wadi Faara à Hermel dans la Békaa, à l'est du Liban, a déclaré une source de sécurité à L'Orient-Le Jour.

L'Agence nationale d'information (ANI) a également fait état de cette frappe. La cible n'a pas été précisée dans l'immédiat. C'est la deuxième fois qu'Israël bombarde la Békaa à l'exception de Baalbeck depuis le début de la guerre.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré lors d'une visite en Iran, qu'Israël connaissait un "isolement politique sans précédent" suite au vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution appelant à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, rapporte l'AFP.

"Bien que cette résolution soit arrivée tardivement et qu'il y ait peut-être des lacunes à combler, la résolution elle-même indique que l'occupation israélienne connaît un isolement politique sans précédent", a déclaré M. Haniyeh, ajoutant qu'Israël "perdait sa couverture et sa protection politiques, même au sein du Conseil de sécurité" et que "les États-Unis sont incapables d'imposer leur volonté à la communauté internationale".

Photo: AFP

Le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian (D), a reçu le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, basé à Doha, au siège du ministère des affaires étrangères à Téhéran. Cette rencontre intervient au lendemain du vote par l'ONU d'une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.  

Les dernières nouvelles de la frontière libano-israélienne :

- 11:15 : Le Hezbollah affirme avoir attaqué la base aérienne israélienne de Meron et une brigade militaire autour d'une position israélienne faisant face au village de Aîta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), au Liban-sud. Haaretz, citant l'armée israélienne, rapporte que l'installation n'a pas été endommagée.

- Vers 13h00, l'armée israélienne a bombardé une maison à Aïta el-Chaab et a lancé des frappes aériennes sur Maroun al-Ras, ont déclaré des habitants des villages à L'Orient-Le Jour.

- Vers 14h30, l'armée israélienne a bombardé la périphérie de Alma el-Chaab (caza de Tyr), la vallée de Khiam et les collines de Hamamis (caza de Marjeyoun), selon des habitants.

Des protestataires devant le siège de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Saïda, le 26 mars 2023. Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah

Des institutions de l'UNRWA, notamment éducatives, ont observé une grève générale au Liban en réponse à la suspension d'un employé de l'institution, connu pour son soutien de la cause palestinienne.

Dans un communiqué publié mardi, l'UNRWA a affirmé que l'un de ses travailleurs a été « placé en congé administratif sans solde pour trois mois », dans l'attente d'une enquête menée par les services de contrôle interne de l'agence.

Cette annonce intervient quelques semaines après que l'ONU a licencié 12 membres de son personnel mis en cause par Israël pour leur implication présumée dans l'attaque du Hamas à Gaza le 7 octobre dernier. Plusieurs pays ont suspendu les aides qu'ils accordaient à l'Unrwa après les accusations israéliennes, mais certains ont depuis repris leur financement. Plus des détails ici: 

Mise à jour sur les discussions en cours au Qatar pour un cessez-le-feu:

Haaretz rapporte qu'une "délégation israélienne partielle" reste à Doha pour discuter de la proposition du Hamas sur une pause dans les combats et sur la libération des otages.

Une source israélienne au fait des discussions a déclaré au journal israélien que "l'accord n'a pas échoué".

L'aviation israélienne a bombardé les abords des localités de Maroun el Ras et de Aïta Chaab, au Liban-Sud, toutes deux dans le caza de Bint Jbeil au Liban sud, selon des habitants, rapporte notre correspondant.

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a appelé les pays concernés à faire pression sur Israël afin qu'il arrête son agression contre le Liban-Sud, après que l'ONU a adopté la veille une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza durant le ramadan.

Dans un communiqué, M. Mikati a estimé que cette résolution constitue « une première étape dans le processus d'arrêt de l'agression israélienne sur la bande de Gaza ».

« En ce qui concerne le Liban, nous appelons à nouveau les pays concernés à faire pression sur l'ennemi israélien afin qu'il mette fin à son agression continue contre le Liban-Sud », a plaidé M. Mikati. Il a enfin estimé qu'il faudrait encore « lancer un processus politique pour mettre un terme au conflit en cours et accorder aux Palestiniens leurs droits ».

Des informations de presse rapportant il y a deux jours que les combattants du mouvement Amal se seraient retirés de la bataille au Liban sud comportent des « données erronées », selon une source proche du mouvement chiite présidé par le chef du Parlement, Nabih Berry, contactée par L'Orient-Le Jour.

Le président du mouvement chiite proche du Hezbollah a maintes fois affirmé que le Liban ne voulait pas la guerre. Il a en revanche précisé qu’en cas d’attaque ou d’invasion israélienne, "Amal serait engagé dans la bataille pour défendre le pays", selon la même source. Et ce sachant que les escarmouches à la frontière entre le Hezbollah et l’armée israélienne "dérapent régulièrement, dans le sens de l’escalade", détruisant des habitations et fauchant des vies.

Deux personnes, dont un membre du Hezbollah, ont été tuées hier par une frappe israélienne sur une habitation dans le village de Meis el-Jabal (Marjayoun), au Liban-sud.

Le Hezbollah a annoncé la mort de Hussein Ali Dabbouk, originaire du village de Chabriha, au Liban-sud. Mais comme d'habitude, le parti chiite n'a pas mentionné la date ou l'heure du décès. Il a souligné, en revanche, que l'homme était mort "sur le chemin de Jérusalem", terme que le groupe utilise pour rendre hommage à ses combattants qui ont péri lors de frappes israéliennes au Liban-sud.

248 membres du Hezbollah sont morts au Liban et en Syrie depuis le 8 octobre. La deuxième personne décédée n'a toujours pas été identifiée.

Le gouvernement du Hamas a annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en mer, en tentant de récupérer de l'aide alimentaire parachutée sur la bande de Gaza.

Il a appelé à « cesser immédiatement les opérations de largage aérien » et demandé l'ouverture « rapide » des accès terrestres pour l'aide, selon l'AFP. Outre les douze personnes noyées lundi, six personnes sont mortes dans des bousculades liées également à l'arrivée d'aides par parachutages, selon le bureau de presse du gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Israël a rejeté la responsabilité sur le Hamas pour l'absence d'avancée dans les pourparlers en vue d'une trêve à Gaza, estimant que le mouvement palestinien n'est « pas intéressé par la poursuite des négociations », selon un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, relayé par l'AFP.

« La position du Hamas prouve clairement qu'il n'est pas intéressé par la poursuite des négociations en vue d'un accord, et cette position témoigne malheureusement des dommages causés par la décision du Conseil de sécurité » de l'ONU, ajoute le communiqué.

Le point sur la situation au Liban-Sud après 10 heures :

- La vallée de Maroun el-Ras (Bint Jbeil) a été visée par un bombardement israélien, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

- Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé la localité de Yaroun (Bint Jbeil), selon des riverains.

- Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir frappé, à 10h15, deux bâtiments « utilisés par des soldats ennemis » dans la localité d'Avivim, qui fait face au village libanais de Aïtaroun (Bint Jbeil). Le Haaretz a de son côté indiqué que deux roquettes ont touché une cave à Avivim. Selon le responsable de la sécurité du Conseil régional Maron Galil, un incendie s'est déclaré dans la localité.

- Le parti chiite a affirmé, dans deux autres communiqués, que ses combattants avaient tiré des roquettes, à 10h45 et 10h56, sur un groupe de soldats israéliens dans les environs de la caserne de Biranit, située face à la localité libanaise de Rmeich (Bint Jbeil).

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté hier une résolution réclamant un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza durant le ramadan, ainsi que la libération des otages retenus par le Hamas.

A Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, des habitants ont salué lundi la résolution de l'ONU, mais restaient sceptiques quant à la volonté israélienne de s'y conformer.

➡️ Plus de détails dans cet article.

L'aide humanitaire est larguée au-dessus de Gaza par un avion A400M de la RAF, selon une photo prise et diffusée par le ministère britannique de la Défense (MOD) le 25 mars 2024. PHOTO AFP / CROWN COPYRIGHT 2024

5. La Royal Air Force britannique a largué plus de 10 tonnes de nourriture à Gaza pour la première fois lundi, a déclaré le ministère britannique de la Défense dans un communiqué. "Cette aide, composée d'eau, de riz, d'huile de cuisson, de farine, de conserves et de lait maternisé, soutiendra la population de Gaza", a déclaré le ministère.

Le ministre de la Défense Grant Shapps a appelé Israël à "fournir un accès portuaire et à ouvrir davantage de points de passage terrestres afin d'augmenter les livraisons d'aide à Gaza".

4. Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se rendra à Téhéran mardi pour rencontrer des responsables iraniens, après l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, rapporte Reuters, en citant la chaîne de télévision officielle iranienne Press TV.

Hier, le Hamas aurait informé les médiateurs qu'il s'en tiendrait à sa proposition faite en mars d'un cessez-le-feu à plus long terme, comprenant le retrait des troupes israéliennes de Gaza et l'échange de 700 à 1 000 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes contre des otages israéliens détenus à Gaza.

À l'époque, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait rejeté la proposition du Hamas en déclarant qu'elle était fondée sur des "exigences irréalistes" et s'était engagé à poursuivre son offensive terrestre jusqu'à "l'élimination" du Hamas.

3. Au moins deux personnes sont mortes et trois ont été blessées après une série de frappes israéliennes sur le village frontalier de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), au Liban-Sud, a déclaré une source médicale à notre correspondant dans le sud. On ne sait pas encore si les victimes retrouvées sous les décombres sont des civils.

A 21h00 hier soir, un drone israélien a touché une maison du village, avant une frappe aérienne - selon une source militaire. Les trois personnes blessées ont été transportées dans un hôpital voisin.

Par ailleurs, Haaretz rapporte que l'armée israélienne affirme avoir attaqué des bâtiments militaires du Hezbollah au Liban-sud au cours de la nuit, répondant par des tirs à deux roquettes lancées depuis le Liban en direction de la ville de Shlomi, dans le nord d'Israël.

2. Le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, a une nouvelle fois mis en garde Israël contre les risques de son offensive prévue dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza.

Lors d'une rencontre hier avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, M. Blinken a « réitéré son opposition à une offensive terrestre », selon une déclaration du porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, rapportée par l'AFP.

M. Blinken a en outre « souligné l'existence d'alternatives à une invasion terrestre à grande échelle » qui permettraient à la fois de mieux assurer la sécurité d'Israël et de protéger les civils palestiniens », a-t-il poursuivi.

Les événements clés qui se sont produits hier:

1. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza pendant les deux dernières semaines du ramadan.

La résolution a été adoptée par 14 voix, alors que les États-Unis, qui avaient déjà opposé leur veto à trois appels à une pause dans les combats, ont choisi de s'abstenir. Bien que la résolution ait été accueillie favorablement par de nombreux pays, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a critiqué son allié traditionnel, les États-Unis, pour avoir permis l'adoption de la résolution, et a annulé la visite d'une délégation israélienne à Washington pour discuter des alternatives à une offensive israélienne prévue à Rafah, selon le New York Times.