Dans un pays qui a signé la Déclaration des droits de l’homme et qui reconnaît solennellement que « tous les hommes naissent libres et égaux », la situation de la femme et de ses droits laisse à désirer. Penser que les causes de cette inégalité ont des origines socioreligieuses ou socioculturelles, c’est se laver les mains et refuser de faire face et d’admettre qu’elle est la seule responsable de son aliénation. La liberté s’acquiert et ne se donne pas. L’homme ne prendra jamais l’initiative de changer les lois, de modifier une situation qui lui est avantageuse. Donc c’est la femme qui doit d’abord commencer par prendre conscience de sa force et des moyens qu’elle possède pour renverser la table.
Par où faut-il commencer ? Par la petite cellule, par la famille. Le premier rôle de la femme est la maternité, elle donne la vie et elle éduque. Elle est la seule capable de transformer la société en apprenant à sa fille qu’elle doit étudier, qu’elle doit être indépendante, qu’elle a les mêmes droits que son frère. De même, elle doit inculquer à son fils des valeurs humaines et le respect des droits de la femme.
Comment poursuivre ? En usant toujours du pouvoir de l’éducation. La majorité des membres du corps professoral dans les écoles sont des femmes. Elles ont cette responsabilité de transmettre aux élèves les valeurs universelles de l’égalité et des droits de l’homme. Alors si actuellement le changement semble difficile, au moins on pourra garantir un changement pour les futures générations.
Mais faut-il attendre ? Non ! Si la femme n’a pas le courage de parler, elle peut voter pour une autre femme qui travaillera pour modifier les lois et qui haussera la voix. « Non au mariage des mineures ! Non à la ségrégation économique et sociale ! Non à la violence conjugale ! Non ! Non ! »
Il faut agir, et vite ! Le vrai ennemi n’est pas l’autre femme ! Si ton aliénation est dans ton esprit, ta liberté l’est aussi ! Il faut agir ! Se faire confiance, s’entraider, s’unir pour devenir !
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