Plus de 90 000 personnes ont été forcées de fuir le Liban-Sud et les tirs et bombardements israéliens quotidiens sur cette région, depuis le début des affrontements opposant le Hezbollah et l’armée israélienne le 8 octobre, selon les nouveaux chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations, publiés dans un nouveau rapport le 29 février.
Le rapport précise que 91 288 habitants ont été déplacés, soit une augmentation de 2 % depuis le 20 février.
La majorité écrasante des déplacés provient du caza de Bint Jbeil, qui en compte 47 359, et celui de Marjeyoun, avec 30 154 personnes. En troisième position, les localités du caza de Tyr accueillent 9 818 déplacés.
81 % des déplacés ont trouvé refuge dans cinq cazas. La majorité se trouve désormais dans la ville de Tyr, où 27 065 d'entre eux ont été accueillis, 16 027 à Nabatiyé, 13 562 à Saida, 8 893 dans la région de Baabda (Mont-Liban), et 7 115 à Beyrouth.
79 % des déplacés se sont réfugiés chez des familles d'accueil alors que 19 % vivent dans des conditions de surpopulation. 15 % ont loué des habitations tandis que 4 % se sont relocalisés dans leur seconde résidence. 2 % sont éparpillés dans 18 abris collectifs à Tyr, Hasbaya, Nabatiyé, Rachaya et Saida.
Le front du Liban-Sud s'est ouvert au lendemain de l'attaque sanglante du mouvement palestinien Hamas en Israël. Le Hezbollah et d'autres groupes dits de la « Résistance » à l'État hébreu ont multiplié les frappes depuis cette date, tandis qu'Israël bombarde quotidiennement la zone frontalière, et est allé jusqu'à frapper plus à l'intérieur du Liban dont dernièrement, cette semaine, dans la région de Baalbeck. Ces frappes ont tué 283 personnes au Liban, parmi lesquelles 42 civils, trois journalistes et 222 membres du Hezbollah.
commentaires (3)
Puis on va demander à l'état qui est en faillite de venir aide à ses pauvres gens déplacés grâce à l'obstination du barbu en chef.
Zeidan
17 h 34, le 01 mars 2024