L’armée israélienne va « entrer en action très bientôt » dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah, a indiqué lundi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. Le ministre a informé des soldats postés près de la frontière avec Gaza que d’autres, déployés actuellement dans le territoire palestinien, quitteraient la zone pour le nord du pays. « Ils vont bientôt entrer en action (...) donc les forces dans le Nord sont renforcées », a précisé Yoav Gallant, ajoutant que des réservistes allaient aussi quitter leurs positions afin de se préparer pour ces opérations futures. Le chef d’état-major Herzi Halevi a estimé récemment que la probabilité d’une guerre « dans les prochains mois » dans le nord du pays était aujourd’hui « beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était par le passé ».
Depuis les attaques du mouvement islamiste palestinien Hamas en territoire israélien le 7 octobre, qui ont déclenché la guerre à Gaza, les échanges de tirs sont constants entre l’armée israélienne et le Hezbollah, allié de l’Iran et du Hamas. Le parti de Hassan Nasrallah a revendiqué 12 attaques depuis la nuit de dimanche à lundi contre des positions israéliennes. Dans la soirée, l’armée israélienne a indiqué avoir effectué en réponse des frappes contre le Hezbollah, y compris contre « des infrastructures et un poste d’observation situés dans les zones libanaises de Markaba, Taybé et Maroun el-Ras ». Des sites de frappes du Hezbollah ont aussi été visés, a précisé son communiqué. Vendredi, la formation pro-iranienne avait évoqué pour la première fois l’utilisation de roquettes Falaq-1, produites en Iran. En plus de trois mois, plus de 200 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte de l’AFP. Parmi elles, 176 combattants du Hezbollah, selon le décompte de notre journal. Dimanche soir, le parti chiite a ainsi annoncé la mort de trois de ses combattants : Sadek Mohammad Hachem, né en 1992 et originaire de Rechknanay, au Liban-Sud ; Ali Jammal Chokr, né en 1988 et originaire de Nabi Chit dans la Békaa ; et Hussein Hassan Hallaoui, né en 1998 et originaire de Kfar Kila, au Liban-Sud. Ces trois combattants sont morts « sur le chemin de Jérusalem », la formule utilisée depuis début octobre par le Hezbollah pour annoncer le décès de ses membres tués dans les combats avec Israël, au Liban et en Syrie. C’est la première fois que le Hezbollah mentionne la date de naissance de ses combattants tués.
Notre correspondant dans le Sud Mountasser Abdallah a confirmé qu’ils ont été tués dans une frappe aérienne sur Marwahine (caza de Bint Jbeil). Et lundi, le Hezbollah a annoncé la mort de deux nouveaux combattants, mais il n’est pas clair dans quel contexte ceux-ci ont été tués. Il s’agit de Hussein Khalil Hachem, « né en 1996 et originaire de Chebaa », et de Hussein Fadel Awada, « né en 1998, originaire de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil) et résident de Harouf (Nabatiyé) ».
Côté israélien, quinze personnes sont mortes au total depuis le 8 octobre, dont neuf soldats et six civils, selon l’armée israélienne. Selon le dernier bilan du ministère libanais de la Santé, 83 117 personnes ont en outre été déplacées du Liban-Sud.
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13 h 44, le 30 janvier 2024