Commentant les échanges de tirs de plus en plus intenses entre le Hezbollah et Israël à la frontière entre le Liban-Sud et l'État hébreu, l'envoyé américain Amos Hochstein a souligné lors d'une interview donnée dimanche au média américain CBS News que le "statu quo" actuel ne pouvait pas durer éternellement et qu'il y avait actuellement une fenêtre pour des négociations.
"Je ne nie pas que le statu quo actuel ne puisse durer éternellement et c'est pourquoi nous devons nous assurer que nous pouvons parvenir à une résolution diplomatique", a-t-il déclaré, reconnaissant qu'il existait "déjà une sorte de front" entre les deux camps belligérants. Le parti chiite a visé des positions de l'armée israélienne dès le 8 octobre 2023, au lendemain du début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Interrogé sur sa capacité à négocier une frontière terrestre entre le Liban et Israël, M. Hochstein a répondu que la priorité consistait désormais à "mettre fin aux hostilités dans les deux camps", mettant en avant le fait que de nombreux civils avaient fui les combats de part et d'autre de la frontière.
Plus de 100.000 déplacés dans les deux pays
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé libanais, 83 117 personnes ont été déplacées du Liban-Sud en raison des combats entre le Hezbollah et Israël depuis le 8 octobre dernier. De l'autre côté de la frontière, 40.000 civils ont quitté les zones sensibles au nord d'Israël.
"Après le 7 octobre, nous devons également veiller à ce que les Israéliens et les Libanais puissent vivre chez eux en toute sécurité. Il ne s'agit pas seulement d'un cessez-le-feu, mais d'un volet plus complexe des négociations visant à garantir la présence de l'armée libanaise dans la région et à renforcer les paramètres de sécurité pour les civils. Une fois que nous y serons parvenus, nous devrons commencer à réfléchir à la manière de marquer la frontière, une frontière réelle, entre les deux pays", a ajouté M. Hochtstein.
L'émissaire américain pour la sécurité énergétique a été l'artisan de l'accord signé en octobre 2022 entre le Liban et Israël pour définir une fois pour toute leur frontière maritime, mettant fin à des années de litige. Avant que la guerre à Gaza n'éclate, il était désormais chargé d'encadrer les discussions concernant les points litigieux à la frontière terrestre entre les deux pays. Amos Hochstein a multiplié les déplacements dans la région depuis le début de la guerre à Gaza.
Pour mettre fin aux hostilités entre le Liban et Israël, il faut désarmer le parti iranien le HB et confier la tâche à l’armée. Le Liban a toujours vécu en parfaite harmonie avec tous ses voisins même les plus verreux et les plus haineux jusqu’à l’arrivée des affidés de tout bord pour se substituer à notre démocratie et notre mode de vie basée sur l’ouverture et le dialogue, pour les troquer contre une doctrine obscurantiste basée sur la haine de l’autre, de tous les autres et de la mort de tous, y compris leurs propres partisans pour assoir leur dictature importée et pour flatter leur ego.
11 h 05, le 30 janvier 2024