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Politique - Conflit

« Nous ne pouvons pas voir au Liban ce que nous voyons à Gaza », prévient Guterres

Le secrétaire général de l'ONU a mis en garde contre les tensions le long de la Ligne bleue, qui risquent « de déclencher une escalade plus large entre Israël et le Liban ».

« Nous ne pouvons pas voir au Liban ce que nous voyons à Gaza », prévient Guterres

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le 8 décembre 2023 à New York. Photo Yuki IWAMURA / AFP

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde lundi contre une escalade au Liban, se disant « profondément inquiet » de la situation le long de la Ligne bleue, à la frontière entre le Liban et Israël. Il a par ailleurs appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza après plus de 100 jours de guerre entre Israël et le Hamas.

« Je suis très préoccupé par les échanges de tirs quotidiens de part et d'autre de la Ligne bleue. Cela risque de déclencher une escalade plus large entre Israël et le Liban et d'affecter profondément la stabilité régionale », a-t-il déclaré, dans un discours devant la presse. « Des dizaines de milliers de personnes dans le nord d'Israël et le sud du Liban ont été déplacées par les combats et l'accès humanitaire au Liban continue d'être limité. Je suis profondément inquiet de ce qui se passe », a ajouté M. Guterres.

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Depuis le 8 octobre 2023, des échanges de tirs quasi-quotidiens ont lieu au Liban-Sud, entre le Hezbollah et Israël, alors que la guerre à Gaza en est à sa 101e journée.

Antonio Guterres a appelé à « cesser de jouer avec le feu de part et d'autre de la Ligne bleue, à mettre en place une désescalade pour mettre fin aux hostilités conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité ». « Nous ne pouvons pas voir au Liban ce que nous voyons à Gaza. Et nous ne pouvons pas permettre que ce qui se passe à Gaza se poursuive », a encore dit le secrétaire général de l'ONU, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, nécessaire selon lui « pour assurer l'acheminement de suffisamment d'aide à ceux qui en ont besoin », mais également « pour faciliter la libération des otages ». « Le spectre de la faim plane sur la population de Gaza », a-t-il ajouté.

« Nous continuons de demander un accès humanitaire rapide, sûr, sans obstacle, étendu, et continu dans et à travers Gaza », a déclaré Antonio Guterres, ajoutant que « rien ne peut justifier la punition collective infligée au peuple palestinien ».  « Plus le conflit à Gaza perdure, au plus le risque grandit d'une escalade et d'erreurs de calcul », a mis en garde le secrétaire général ».

La guerre a été déclenchée à Gaza par une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas, qui a entraîné la mort d'environ 1.140 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le jour même, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

Depuis, 24.100 Palestiniens, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, ont été tués dans la bande de Gaza par les bombardements et les opérations militaires israéliennes, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Les 2,4 millions d'habitants du petit territoire surpeuplé et assiégé, dont 1,9 millions ont dû quitter leur foyer selon l'ONU, manquent de tout. Le froid qui s'est abattu sur la région complique encore leur survie au quotidien.

Quelque 250 personnes ont été prises en otage le 7 octobre, et 132 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 25 auraient été tuées, selon les autorités israéliennes. Une centaine a été libérée lors d'une trêve fin novembre 2023.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde lundi contre une escalade au Liban, se disant « profondément inquiet » de la situation le long de la Ligne bleue, à la frontière entre le Liban et Israël. Il a par ailleurs appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza après plus de 100 jours de guerre entre Israël et le...

commentaires (3)

Alors pourquoi ne pas empêcher ce désastre en amont en déclarant inacceptable les agissements des vassaux de l’Iran depuis nos frontières. Avez-vous suffisamment de courage pour dénoncer ces agissements en imposant l’application des accords signés par « notre pouvoir officiel » avant le vide que ces vendus ont créé pour pouvoir agir à leur guise au nom des libanais, au lieu de vous contenter de blablater pour ne rien dire? Cessez les discours et agissez au lieu d’user les sièges en vous réunissant pour nous annoncer les catastrophes à venir que nous savons déjà.

Sissi zayyat

11 h 09, le 16 janvier 2024

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Commentaires (3)

  • Alors pourquoi ne pas empêcher ce désastre en amont en déclarant inacceptable les agissements des vassaux de l’Iran depuis nos frontières. Avez-vous suffisamment de courage pour dénoncer ces agissements en imposant l’application des accords signés par « notre pouvoir officiel » avant le vide que ces vendus ont créé pour pouvoir agir à leur guise au nom des libanais, au lieu de vous contenter de blablater pour ne rien dire? Cessez les discours et agissez au lieu d’user les sièges en vous réunissant pour nous annoncer les catastrophes à venir que nous savons déjà.

    Sissi zayyat

    11 h 09, le 16 janvier 2024

  • L’Iran et ses agents locaux ne rêvent que de transformer le Liban en un Gaza à leur sauce. Ces gens n’ont qu’un seul langage: guerre, morts, blessés, destructions et surtout obscurantisme. Ils vivent au moyen âge alors que nous voulons vivre au 21eme siècle

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 13, le 16 janvier 2024

  • Si l'entité sioniste s'énerve!!! Gaza à côté sera de la bibine.

    Dorfler lazare

    01 h 09, le 16 janvier 2024

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