Les réactions de la presse israélienne à l'assassinat du n°2 du Hamas, Saleh el-Arouri

Moins de 24 heures après qu'une frappe attribuée à Israël ne tue le nᵒ 2 du Hamas, Saleh el-Arouri, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth, dans une opération inédite depuis le début de l'opération « Déluge d’al-Aqsa », la presse israélienne a consacré plusieurs articles à cet événement qui marque un nouveau palier de la guerre qui se déroule à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Selon le Jerusalem Post, le chef adjoint du Hamas hors de Gaza était la cible numéro un d'une unité spéciale du Shin Bet, créée pour cibler les agents du Hamas à l'étranger, rapporte Amir Bohbot, correspondant militaire de Walla !, un portail d'information israélien détenu par le Jerusalem Post. Celui-ci souligne que ce n'est pas le premier assassinat d'un responsable du Hamas au Liban qui aurait été mené par le renseignement intérérieur de l'Éta hébreu. Au début du mois de novembre, Khalil Hamed al-Kharraz, le chef adjoint des Brigades Ezzeddine al-Qassam du Hamas au Liban, avait également été tué lors d'une frappe israélienne.

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Selon le quotidien Haaretz, Saleh el-Arouri était considéré comme très influent au sein du Hamas, principalement en raison de ses efforts pour développer un réseau militaire en Cisjordanie et de sa résidence au Liban, où il était en contact étroit avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Lui et Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, étaient considérés comme partageant la même vision stratégique.

Le Times of Israel décrit quant à lui el-Arouri comme le « cerveau du terrorisme du Hamas en Cisjordanie, négociateur de la prise d'otages » et affirme qu'il était depuis longtemps dans le collimateur d'Israël avant d'être assassiné à Beyrouth, où il a joué un rôle clé dans la consolidation des liens avec le Hezbollah et l'Iran.