Treize otages israéliens et quatre ressortissants étrangers libérés par le Hamas : Jour 50 de la guerre Hamas-Israël

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

L'armée israélienne a indiqué que les otages relâchés par le Hamas sont arrivés en Israël, selon l'AFP. 

Les otages israéliens libérés à Gaza sont six femmes et sept mineurs, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon Reuters. 

Des images montrent des véhicules de la Croix-Rouge au point de passage de Rafah. 

(Photo Ibrahim Abu Mustafa/Reuters)

Les quatre ressortissants étrangers libérés par le Hamas sont des Thaïlandais, a indiqué un responsable informé, selon Reuters. 

URGENT : La branche armée du Hamas remet 13 otages israéliens et quatre ressortissants étrangers à la Croix-Rouge, selon Reuters.

Le Hamas avait annoncé la libération de sept ressortissants étrangers, avant de rectifier ce nombre. 

Treize otages israéliens et quatre étrangers ont été remis à la Croix-Rouge et sont en route pour Rafah, a indiqué le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères.

Trente-neuf prisonniers palestiniens devraient également être libérés par Israël.

Une source au sein du gouvernement égyptien a affirmé que la Croix-Rouge était en route vers le point de passage de Rafah après avoir reçu les otages à Gaza, selon Reuters.

Une source qatarie a également indiqué, selon l'agence, qu'un groupe d'otages a été remis au Comité international de la Croix-Rouge à Gaza qui se dirige actuellement vers la frontière avec l'Égypte.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a fait état de « progrès significatifs » concernant la libération des otages, selon le Haaretz.

« Le plan de dimanche se déroulera comme prévu », a-t-il ajouté, notant que si l'accord n'est pas respecté, l'armée « retournera au combat ».

La Maison Blanche a appris des Qataris que le Comité international de la Croix-Rouge s'apprêtait à récupérer les otages, a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, Adrienne Watson, selon l'AFP.

Le porte-parole de l'armée israélienne affirme que des efforts sont en cours pour libérer les otages, selon l'AFP. 

L'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani, a reçu un appel téléphonique du président américain Joe Biden, qui lui a fait part de sa reconnaissance pour le rôle joué par le Qatar dans la facilitation de la trêve temporaire entre le Hamas et Israël, selon Reuters.

Pour sa part, M. Al Thani a souligné la nécessité d'éviter toute nouvelle escalade, de mettre fin à l'effusion de sang dans la bande de Gaza et de trouver des moyens d'accroître le flux d'aide dans l'enclave, selon un communiqué publiée par le bureau de presse de l'émir. 

Des voitures brûlées, des fenêtres brisées et des champs d'oliviers parsemés d'obus. C'est ce qu'ont trouvé certaines familles déplacées lorsqu'elles sont retournées chez elles, au Liban-Sud, au deuxième jour de la trêve entre Israël et le Hamas.

Le reportage de notre journaliste sur place, Olivia Le Poidevin, à lire ici. 

(Une voiture qui a pris feu après une frappe aérienne israélienne sur le village de Dhaïra, au Liban-Sud, le 25 novembre 2023. Photo Olivia Le Poidevin)

URGENT : Le Hamas a annoncé qu'il libérerait les otages israéliens censés sortir de Gaza avant minuit, conformément à un accord conclu avec Israël, après avoir interrompu leur transfert pendant plusieurs heures, selon l'AFP.

Dans un communiqué, le Hamas a indiqué avoir "répondu positivement aux efforts égyptiens et qataris qui ont duré toute la journée". Il a précisé avoir obtenu d'Israël un "engagement" notamment sur l'acheminement d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza et la libération de prisonniers palestiniens incarcérés de longue date.

URGENT : « Après un délai, les obstacles pour relâcher les prisonniers ont été surmontés à travers des contacts qatari-égyptiens avec les deux camps, et 39 civils palestiniens seront relâchés ce soir, alors que 13 otages israéliens quitteront Gaza avec sept étrangers », a déclaré sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, selon l'AFP.

URGENT : Les obstacles ont été surmontés grâce aux pourparlers menés par le Qatar et l'Égypte pour libérer les otages, a affirmé un porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, selon Reuters. 

URGENT : Le problème qui retardait la deuxième phase de libération des otages a été résolu grâce à l'intervention de l'Égypte, a indiqué un responsable palestinien informé de la médiation, selon Reuters. 

Le ministre israélien de la défense Yoav Gallant a déclaré, lors d'une tournée dans la bande de Gaza, que l'armée israélienne resterait en zone de guerre jusqu'à ce que tous les otages soient libérés, selon le Haaretz.

M. Gallant a souligné que toute négociation en vue de leur libération se déroulerait « sous les bombes, alors que les forces se battent ». Selon lui, « la capacité d'Israël à ramener le premier groupe d'otages découle de la pression militaire exercée » sur le Hamas.

« Lorsqu'une pression est exercée, ils réclament un cessez-le-feu ; lorsque la pression augmente, ils demandent un autre cessez-le-feu ; lorsque l'escalade s'accroît, ils sont prêts à faire une proposition et lorsqu'elle s'accentue encore, ils sont prêts à offrir quelque chose d'acceptable », a-t-il précisé. 

340 camions d'aide sont entrés dans la bande de Gaza depuis vendredi, a indiqué un porte-parole du Hamas, selon Reuters.

Soixante-cinq d'entre eux ont atteint le nord de l'enclave, un nombre inférieur à la moitié de ce qu'Israël avait convenu, a-t-il souligné. 

Le Qatar mène des pourparlers avec Israël et le Hamas pour résoudre le retard dans la libération des otages « dès que possible », a indiqué un responsable informé à Reuters.

« Nous affirmons notre attachement à l'accord conclu grâce à la médiation de l'Égypte et du Qatar », a indiqué un porte-parole du Hamas, cité par Reuters.

Le Hamas a également affirmé qu'Israël n'a pas rempli sa part de l'accord, notant avoir informé les médiateurs des violations commises par l'État hébreu, selon l'agence.

Un haut responsable du Hamas au Liban, Oussama Hamdane, a déclaré à la chaîne Al-Mayadeen que « des efforts sont déployés pour résoudre les problèmes » concernant l'accord sur la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, selon le Haaretz.

Selon lui, Israël a violé vendredi l'accord conclu entre Hamas et l'État hébreu en prenant pour cible des civils palestiniens qui tentaient de se rendre dans le nord de la bande de Gaza. Il a également accusé Israël d'avoir violé les conditions relatives à l'entrée des convois d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne et à la libération des prisonniers. « Il y a eu des violations hier, et cela se répète aujourd'hui », a-t-il souligné.

L'Égypte tente de remédier au retard pris dans la libération du deuxième groupe d'otages, a affirmé un responsable palestinien informé de la médiation en cours, selon Reuters. 

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati s'est entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a indiqué le Grand sérail sur X (ex-Twitter).

Lors de la réunion, M. Erdogan a souligné « la nécessité d'instaurer un cessez-le-feu durable à Gaza et d'arrêter les opérations militaires en vue d'œuvrer par la suite pour une paix durable ». « Le Liban est le pays le plus touché par la guerre à Gaza. Nous espérons que le cessez-le-feu (à Gaza) sera maintenu pour que la situation au Liban reste calme », a-t-il ajouté.

De son côté, Nagib Mikati a affirmé « compter sur les efforts déployés par les pays amis pour ouvrir une brèche dans le mur de la crise et travailler en vue d'instaurer la paix et le calme au Liban-Sud ».

(Photo publiée sur le compte X de la présidence du Conseil des ministres/@grandserail)

« Après la remise au Comité international de la Croix-Rouge du deuxième groupe » d'otages, le convoi a été « arrêté à Khan Younès », dans le sud de la bande de Gaza, « et n'a pas pu partir vers Rafah », le point de passage vers l'Egypte, a rapporté une source proche du Hamas à l'AFP.

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzl Halevi, a déclaré qu'après le cessez-le-feu, la troupe reprendra ses opérations dans la bande de Gaza dans le but de démanteler le Hamas, selon le Haaretz.

« Le cessez-le-feu n'aurait pas eu lieu sans la pression exercée par l'armée israélienne. Nous n'avons ni l'intention ni le désir ni la volonté d'arrêter de déployer ces efforts avant d'avoir ramené tous les otages », a ajouté le haut-gradé.

Il a ajouté que l'armée profitait de l'arrêt des combats pour se préparer. « Nous reviendrons pour créer une pression immense afin de ramener le plus rapidement possible le plus grand nombre possible d'otages, jusqu'à ce qu'ils soient tous libérés », a encore souligné Herzl Halevi.

Des responsables israéliens disent que les otages n'ont pas encore été remis au CICR, selon l'AFP.

URGENT : La branche armée du Hamas a indiqué qu'elle retarderait la libération du deuxième groupe d'otages retenus dans la bande de Gaza jusqu'à ce qu'Israël « respecte l'accord » entré en vigueur la veille, selon l'AFP.

Les brigades Ezzedine al-Qassam réclament notamment « l'entrée des camions d'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza » et le respect des « critères de sélection » pour la libération des prisonniers palestiniens, ont-elles indiqué dans un communiqué.

Des responsables israéliens ont confirmé à l'AFP que les otages n'avaient pas encore été confiés au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

URGENT : Les otages qui devaient rentrer en Israël aujourd'hui ont été transférés à la Croix-Rouge, a indiqué l'armée israélienne, selon le Haaretz.

Une source du Hamas citée par l'AFP a de son côté précisé que 14 otages israéliens sont en train d'être remis à la Croix-Rouge.

En image : Des Palestiniens quittant le nord de Gaza marchent sur la route Salaheddine qui mène vers le sud de la bande, au deuxième jour de la trêve entre Israël et le Hamas.

(Photo MAHMUD HAMS / AFP)

La délégation qatarie qui s'est rendue en Israël pour discuter d'une éventuelle prolongation de la trêve s'est entretenue avec des responsables israéliens pour veiller à ce que les libérations d'otages et la trêve se poursuivent sans heurts, a déclaré un responsable informé de la visite, selon Reuters. 

URGENT : La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) indique que l'une de ses patrouilles a été touchée par des tirs israéliens au Liban-Sud, mais ne déplore aucune victime, dans un communiqué sur le réseau X.

"Aujourd'hui, à 12h, une patrouille de la Finul a été touchée par des tirs dans les environs de Aïtaroun, au Liban-Sud. Aucun soldat de la paix n'a été blessé mais un véhicule a été endommagé," écrit la Finul dans son message. "Cet incident a eu lieu alors qu'une période de calme relatif est constaté le long de la Ligne bleu", ajoute la force.

"Cette attaque (...) est fortement troublante. Nous condamnons cet acte et rappelons aux parties concernées leur responsabilité concernant la sécurité des soldats de la paix (...)", ajoute la Finul.

Liban-Sud :

Nos journalistes se sont rendus aujourd'hui chez une famille de Dhaïra dont la maison a été gravement endommagée par l'explosion d'un obus israélien récemment.

« Ma voiture a été visée par une bombe au phosphore, dont l’usage (contre les civils) est interdit au niveau international, il n’y a pas de combattants dans cette maison et notre voiture et un véhicule civil », s’est plaint un jeune homme d'une vingtaine d'années à notre journaliste Olivia Le Poidevin. Il n'a pas donné son nom par crainte pour sa sécurité.

Devant l'entrée de la maison s’empilent les restes de la voiture, des cendres noires jonchent le sol ainsi que du verre brisé de la maison d’à côté. Sa famille et lui ont fui pour se mettre à l'abri immédiatement après les frappes du 9 octobre.

Aujourd'hui, il est revenu au village pour profiter de la trêve de quatre jours décrétée à Gaza. La famille a trouvé la maison partiellement endommagée, de même que les panneaux solaires.

« Lorsque nous sommes rentrés au village, nous avons tout de suite senti que tout avait changé. Certains résidents ont trouvé leurs maisons inhabitables... Nous repartirons si le cessez-le-feu n'est pas prolongé... »

(Photo Olivia Le Poidevin)

Le Hamas doit libérer samedi 13 otages israéliens en échange de 39 Palestiniens, a déclaré le porte-parole militaire israélien Olivier Rafowicz à la chaîne française BFMTV.

Des sources sécuritaires égyptiennes ont déclaré plus tôt qu'elles avaient reçu une liste de 14 otages du Hamas devant être libérés samedi, rapporte Reuters.

URGENT : L'Égypte a déclaré samedi qu'elle avait reçu des signaux positifs de toutes les parties concernant une éventuelle prolongation de la trêve à Gaza pour un ou deux jours, rapporte Reuters.

Diaa Rashwan, chef du service d'information de l'État égyptien (SIS), a déclaré dans un communiqué que le pays menait des discussions approfondies avec toutes les parties afin de parvenir à un accord sur la prolongation de la trêve de quatre jours, ce qui "signifie la libération de davantage de détenus à Gaza et de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes".

Un citoyen polonais fait partie des otages libérés de la bande de Gaza, a déclaré cet après-midi le ministère polonais des Affaires étrangères, qui s'est félicité de l'annonce d'un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, depuis vendredi.

« Nous nous félicitons de l’annonce d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui a permis la libération d'un premier groupe d'otages, dont un citoyen polonais, et l'augmentation des livraisons d'aide humanitaire vers l'enclave », a déclaré le ministère dans un communiqué, repris par Reuters. « En même temps, la Pologne continue d'exiger fermement qu'Israël consente à ce que d'autres citoyens polonais quittent la bande de Gaza en toute sécurité », poursuit le communiqué.

En image : Des bâtiments détruits par les frappes israéliennes à Gaza, au second jour de la trêve entre Israël et le Hamas, aujourd'hui.

(Photo : REUTERS/Alexander Ermochenko)

Témoignage du Liban-Sud :

Khalil Mohammad Ibrahim est un travailleur syrien résidant dans le village frontalier de Dhaïra. Lorsque le conflit a commencé entre le Hezbollah et Israël au Liban-Sud après le 7 octobre, il a migré vers des régions plus sûres avec sa famille, raconte-t-il à notre journaliste sur place Lyana Alameddine.

En raison de la durée des combats, il a décidé de partir pour de bon, disant « ne plus pouvoir supporter (la situation sécuritaire). « J’ai voulu profiter de la trêve pour rentrer au village, prendre mes affaires et partir. Nous pensions que les choses allaient se calmer. Mais ce n'est pas le cas. Le son du drone israélien de reconnaissance était continu, puis nous avons entendu un bruit d’explosion. C’est à ce moment que certaines personnes ont commencé à partir. »

(Photo Olivia Le Poidevin)

Témoignages du Liban-Sud, où l'ambiance est tendue :

Quelques temps à peine après les tirs de missiles du « Dôme de fer » israélien qui ont explosé en l’air et une annonce par l’armée israélienne selon laquelle un objet suspect venant du Liban a été intercepté, l’atmosphère a brusquement changé dans la région, rapporte notre journaliste sur place Olivia Le Poidevin.

Beaucoup d’automobilistes ont repris la route pour rentrer vers des localités plus sûres, craignant que la trêve ne soit rompue, alors que d’autres sont restés impassibles, sirotant tranquillement leur café, a constaté notre journaliste.

Sur la route de Tyr, une mère de famille qui a préféré rester anonyme conduit sa voiture en toute hâte, sa petite d’un an et demi sur les genoux. Elle vient de Chehine et rentre vers Bazouriyé, dans le caza de Tyr. Dès qu’elle a entendu la détonation, elle a filé sans attendre. « J’ai eu peur pour mes enfants », lance-t-elle à notre journaliste Lyana Alameddine, lors d'un arrêt en chemin. Cette mère était revenue le matin même à son village frontalier et comptait y rester une nuit pour emmener ses affaires, qu’elle avait dû laisser sur place lorsqu'elle a fui les bombardements des jours précédents. « Je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé mais il fallait partir », lâche-t-elle.

(Les restes d'un obus qui s'est abattu à une date inconnue sur une route de Dhaïra, au Liban-Sud. Photo Olivia Le Poidevin)

Le conseiller du chef du bureau politique du Hamas, Taher al-Nounou, a déclaré samedi à la chaîne qatarie Al-Jazeera qu'"il y a de nombreuses violations de l'accord de la part d'Israël". "Nous sommes ouverts aux propositions des médiateurs et nous sommes prêts à examiner les propositions de nouveaux accords" a-t-il ajouté.

Ces propos ont été tenus dans le contexte de l'arrivée d'une délégation qatarie en Israël, qui est censée discuter de l'évolution possible de l'accord sur la libération des otages à Gaza contre des prisonniers palestiniens en Israël, rapporte le Haaretz.

Selon le responsable du Hamas, Israël n'a pas respecté les accords relatifs à la libération des prisonniers et à l'entrée des camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. "Si Israël ne s'engage pas à fournir de l'aide au nord de Gaza, c'est tout l'accord qui est menacé", a-t-il déclaré, ajoutant qu'"Israël a également violé l'accord en demandant aux soldats d'ouvrir le feu à plusieurs endroits, ce qui a entraîné la mort de deux personnes".

URGENT : Une source au sein de l'armée libanaise a confirmé à notre journaliste au Liban-Sud Lyana Alameddine que deux missiles de la défense anti-aérienne israélienne "Dôme de fer" ont explosé dans les airs, au niveau de la frontière avec le Liban, vers 13h, mais qu'aucun tir de roquettes depuis le Liban n'a été signalé.

Toutefois, un porte-parole de l'armée israélienne, cité par le Haaretz, affirme qu'une "cible suspecte" en provenance du Liban et qui est entrée en territoire israélien a été interceptée par l'armée israélienne. Le Haaratez a fait un peu plus tôt état de sirènes d'alarme dans le nord d'Israël. Notre journaliste a également entendu ces sirènes depuis le Liban-Sud.

Contacté par L'Orient-Le Jour, un porte-parole du Hezbollah affirme que le parti chiite n'a tiré aucun missile contre Israël aujourd'hui. Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) affirme à notre publication ne pas avoir d'informations sur d'éventuels bombardements entre le Liban et Israël.

Selon notre journaliste à Dhaïra Olivia Le Poidevin, des habitants qui étaient revenus dans leur village après le début de la trêve se sont précipités pour quitter les lieux et prendre la route, après ces derniers développements.

Une délégation qatarie restreinte est arrivée en Israël pour faire avancer l'accord sur la libération des otages à Gaza et s'assurer que les grandes lignes définies jusqu'à présent seront concrétisées, rapporte le Haaretz. Selon le site d'information israélien, un diplomate en visite a précisé qu' « une partie de l'équipe de la mission qatarie a pour mission d’effectuer une coordination entre les parties sur le terrain et leurs homologues à Doha, afin de s'assurer que l'accord continue de progresser sans encombres et de poursuivre les discussions sur ses détails ».

URGENT : Un agriculteur du village frontalier de Kfar Kila au Liban-Sud a été la cible de tirs alors qu'il travaillait dans sa propre oliveraie dans la localité de Ouazzani, a indiqué le chef de la municipalité de Kfar Kila, Hassan Chit, à notre correspondant dans le sud, Mountasser Abdallah. Ces tirs provenaient du côté israélien face à Ouazzani, selon M. Chit, qui a ajouté que plusieurs balles ont touché le véhicule utilitaire de l'agriculteur, sans le blesser. L’élu a précisé qu’une patrouille de l'armée libanaise avait évacué l'agriculteur de la zone pour le ramener à son village.

 L'Iran a facilité la libération vendredi de 10 otages thaïlandais de Gaza, en fournissant une liste de noms au Hamas à la demande du ministère thaïlandais des Affaires étrangères et du président du Parlement, a déclaré l'ambassade d'Iran en Thaïlande sur les réseaux sociaux aujourd'hui, rapporte Reuters.

"Cette demande a été acceptée par le Hamas et 10 otages thaïlandais ont été libérés après le cessez-le-feu", a ajouté l'ambassade.

Au Liban-Sud : 

Dans le village de Dhaïra, l'armée libanaise tente de dégager une route qui avait été la cible d’une frappe israélienne par des bombes au phosphore, une information confirmée à notre journaliste Olivia Le Poidevin par trois militaires préférant rester anonymes. "Je peux voir les restes de l'obus échoué dans l'herbe. Au milieu de la route, il y a un trou peu profond. Cet obus aurait été largué sur cette route vers le 8 octobre, c’est-à-dire au tout début des hostilités entre le Hezbollah et Israël", explique notre journaliste.

(Photo Olivia Le Poidevin)

Des sources sécuritaires égyptiennes affirment avoir reçu du Hamas une liste de 14 otages devant être libérés aujourd'hui, selon Reuters.

En image : Un garçon palestinien regarde une foule qui attend une distribution de carburant en pleine pénurie à Gaza, au deuxième jour de la trêve entre le Hamas et Israël aujourd'hui.

(Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

En image, du Liban-Sud :

Abbas, un habitant de Tayr Harfa, où les journalistes d'Al-Mayadeen Farah Omar et Rabih Maamari ont trouvé la mort après avoir été ciblés par un missile israélien mardi dernier, a déclaré à nos journalistes Olivia Le Poidevin, Lyana Alameddine et Lucile Wassermann, être « revenu pour vérifier l'état de sa maison ».

Abbas, dont la maison est proche de l'endroit où est tombé le missile israélien qui a tué les journalistes, avait fui après les premiers jours de combat entre le Hezbollah et Israël. Décrivant la situation comme « difficile », il a reconnu que c’est la trêve à Gaza, accompagnée d’une accalmie au Liban-Sud, qui l’a rassuré sur la possibilité de rester dans la région.

Pour la première fois depuis 50 jours, des villageois retournent visiter leurs biens dans les zones frontalières du Liban-Sud, alors que nous entrons dans le deuxième jour de trêve entre Israël et le Hamas à Gaza.

(Photo Olivia Le Poidevin)

En image, du Liban-Sud, où se trouvent nos reporters Lyana Alameddine, Olivia Le Poidevin et Lucile Wassermann :

Un petit groupe de personnes est venu se recueillir samedi sur le site où les journalistes de la chaîne Al-Mayadeen Farah Omar et Rabih Maamari ont été tués mardi au Liban-Sud, dans le village de Tayr Harfa (caza de Tyr).

Un bouquet de roses est posé sur le sol, où l'impact du missile qui les a visés est encore visible.

Dans les airs, un drone israélien de type MK tourne. Le bourdonnement distinct remplit le village, par ailleurs calme, où la plupart des magasins sont fermés et où seule une poignée de personnes s'aventure dans la rue.

(Photo Olivia Le Poidevin)

URGENT : Quatorze otages retenus à Gaza par le Hamas seront libérés samedi en échange de 42 prisonniers palestiniens, au deuxième jour d'un accord entre Israël et le mouvement islamiste palestinien qui inclut une trêve dans la bande de Gaza, selon des responsables israéliens cités par l'AFP.

Vendredi, au premier jour de cet accord, 13 otages israéliens - des femmes et des enfants - étaient rentrés chez eux en échange de la libération de 39 prisonniers palestiniens, des femmes et des adolescents. La trêve était, pendant ce temps là, toujours respectée dans la bande de Gaza.

La chaîne Al-Mayadeen, proche du Hezbollah, a rapporté ce matin qu'un cargo israélien avait été attaqué dans le nord de l'océan Indien dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures avant le début du cessez-le-feu à Gaza.

Selon l'Associated Press (AP), qui cite un responsable américain à la défense, "un porte-conteneurs appartenant à un milliardaire israélien a été attaqué par un drone iranien présumé dans l'océan Indien". Le responsable de la défense, qui s’est exprimé à AP sous couvert d'anonymat, a ajouté que "le navire battant pavillon maltais aurait été pris pour cible par un drone Shahed-136 de forme triangulaire, porteur de bombes, alors qu'il naviguait dans les eaux internationales. Le drone a explosé, causant des dommages au navire mais ne blessant aucun membre de l'équipage".

"Nous continuons à suivre la situation de près", a poursuivi le responsable, dans des propos rapportés par l'agence. Toujours selon AP, le responsable aurait refusé d'expliciter les raisons pour lesquelles l'armée américaine pense que l'Iran est à l'origine de l'attaque.

Les otages israéliens libérés par le Hamas sont en bonne santé, selon le centre médical pour enfants Schneider à Tel-Aviv, rapporte le Haaretz.

Selon un communiqué du centre médical Schneider pour enfants de Petah Tikva samedi,  les quatre femmes et quatre enfants libérés par le Hamas et traités dans l'établissement sont dans un bon état de santé. Les cinq autres Israéliens libérés, tous des femmes, sont traités au centre médical Wolfson dans la ville de Holon et leur état de santé est stable.

Israël a-t-il des ambitions territoriales au Liban? Historiquement, l’État hébreu souhaitait annexer la zone au sud du fleuve Litani, mais ce projet a été abandonné, même s’il est aujourd’hui repris par certains extrémistes. Notre journaliste Salah Hijazi vous explique pourquoi ici.

(Des barbelés à la frontière libano-israélienne. Photo AFP)

"À quel stade d’un conflit, sur la base de quels accomplissements – ou contraintes–, les belligérants consentent-ils à arrêter les frais, ne serait-ce que pour reprendre souffle ?", demande notre éditorialiste Issa GORAIEB dans son édito "Dans le rouge !" À lire ici.

Le conflit armé à Gaza et au Liban-Sud a été au centre d’un entretien téléphonique qui a eu lieu vendredi soir entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères et émissaire spécial du président russe pour le Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, et le Premier ministre libanais Nagib Mikati, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Russie a estimé à cette occasion que « l’escalade armée dans la zone de conflit israélo-palestinienne ne devrait pas s’étendre au territoire libanais », toujours selon le communiqué.

Des sirènes d'alarme ont été activées dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban "en raison d'un tir de missile pour intercepter une cible aérienne", a affirmé l'armée israélienne, selon le Haaretz ce matin.

Un peu plus tôt, le site israélien affirmait que ce tir aurait été effectué "en raison d'une possible infiltration d'un engin aérien" depuis le Liban. Toutefois, une source de sécurité a confirmé à notre correspondant au Liban-Sud qu'aucune roquette n'a été tirée depuis le Liban contre Israël ce matin, et qu'il s'agissait d'un tir de la défense anti-aérienne israélienne.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), un missile intercepteur a explosé au-dessus de Meïs el-Jabal et Blida, dans le caza de Marjeyoun vers 2h30 ce matin. L'agence ne fait pas état de dégâts ou de victimes, et ne précise pas l'origine du tir de missile.

Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé vendredi ne disposer d'aucune information sur le sort du directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza, arrêté cette semaine par Israël, et demandé que ses droits soient « pleinement respectés ».

Dans un communiqué, l'OMS indique que le directeur du plus grand hôpital de la bande de Gaza, Mohammed Abou Salmiya a été arrêté le 22 novembre, ainsi que cinq autres personnes professionnels de santé, alors qu'ils participaient à une mission onusienne pour évacuer des patients.

Israël avait annoncé jeudi l'arrestation de M. Abou Salmiya, ainsi que celle d'un chef de service de l'hôpital. L'établissement est, selon les autorités israéliennes, le principal centre de commandement des opérations du Hamas dans la bande de Gaza, ce que le mouvement islamiste palestinien dément.

(Photo AFP/Handout/Bureau de presse du Hamas)

Commentant vendredi soir la trêve et l'échange de prisonniers et d'otages, le président américain, Joe Biden a dit : "Ce n'est qu'un début, mais pour l'instant cela se passe bien". Il a ajouté qu'il existe de "vraies chances" de prolonger la trêve. "Ces prochains jours, nous nous attendons à ce que des douzaines d'otages retrouvent leurs familles", a-t-il estimé.

L'armée considère que le tiers nord de l'enclave palestinienne, où se trouve la ville de Gaza, est une zone de combat et ordonne à tous les civils d'en sortir. "Revenir dans le Nord est interdit et très dangereux!!!", prévient le tract. Malgré cet avertissement, plusieurs milliers de Palestiniens ont tenté de rejoindre le nord de Gaza vendredi, selon l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha).

Toujours d'après l'Ocha, au moins une personne a été tuée et plusieurs dizaines blessées dans des incidents avec les forces israéliennes, qui ont ouvert le feu et lancé des gaz lacrymogènes sur des Palestiniens se dirigeant vers le nord, rapporte l'AFP.

La trêve doit permettre l'entrée d'un plus grand nombre de convois d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007 et en état de "siège complet" depuis le 9 octobre, Israël ayant coupé l'approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant.

Vendredi, 200 camions chargés d'aide sont entrés à Gaza, selon le service du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles à Gaza. Il s'agit du "plus gros convoi humanitaire" depuis le début de la guerre, a souligné l'Ocha, rapporte l'AFP.

En Cisjordanie occupée, des scènes de liesse ont accompagné le retour des prisonniers palestiniens libérés par Israël, comme à Beitunia ou plus au nord, dans le camp de réfugiés de Naplouse.

(Photo : La famille de Fatima Amarneh l'accueille près de Jénine, en Cisjordanie occupée, dans la nuit de vendredi à samedi, après sa libération par Israël dans le cadre d'un accord avec le Hamas. REUTERS/Raneen Sawafta)

Avant les 24 otages libérés vendredi, le Hamas avait déjà relâché quatre personnes, et l'armée israélienne en avait récupéré une autre. Deux autres captifs, dont une soldate, ont été retrouvés morts dans Gaza par les troupes israéliennes, rappelle l'AFP.

Le Qatar doit annoncer samedi combien d'otages et de prisonniers doivent être libérés dans la journée. Les autorités israéliennes ont indiqué avoir reçu la liste, mais n'en a précisé ni le nombre ni l'heure prévue de leur libération, rapporte l'AFP.

"Il reste approximativement 215 otages dans Gaza", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Doron Spielman. "Nous ne savons pas, dans de nombreux cas, s'ils sont morts ou vivants", a-t-il ajouté.

Parmi les otages restants se trouvent encore 20 ressortissants thaïlandais, a indiqué samedi le ministère thaïlandais des Affaires étrangères, en espérant qu'ils "seront traités humainement et libérés sains et saufs le plus tôt possible".

Une vidéo de deux minutes diffusée par le Hamas a montré vendredi des combattants masqués, armés de fusils, portant des treillis militaires et le bandeau vert de la branche armée du mouvement remettre les otages à la Croix-Rouge internationale.

Ces 24 premiers otages (13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin) sont ensuite arrivés en Israël via l'Egypte. Israël a de son côté libéré 39 Palestiniens détenus dans ses prisons.

(Photo Alex MITA/Hamas MEDIA OFFICE/AFP)

De nouvelles libérations d'otages du Hamas et de prisonniers palestiniens sont attendues samedi, après sept semaines de guerre, rapporte l'AFP.

Cette trêve de quatre jours renouvelable, obtenue mercredi par le Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, prévoit la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza et de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Bonjour,

Nous sommes avec vous en direct pour la couverture du 50e jour du conflit entre le Hamas et Israël, alors que le deuxième jour de la trêve débute dans le calme, notamment au Liban-Sud.