Nous vous remercions de nous avoir accompagné, tout au long de cette journée. Nous allons maintenant suspendre la couverture en direct des événements pour la reprendre demain matin.
L'armée israélienne a mené un raid sur le village de Aïta el-Chaab au Liban-Sud, a rapporté l'Agence nationale d'information. Selon notre correspondant Mountasser Abdallah, des bombardements israéliens ont également visé les abords de ce village ainsi que la localité de Ramiyé.
De son côté, l'armée israélienne a affirmé avoir visé des cibles du Hezbollah, sans donner plus de détails, selon le Haaretz.
Les autorités frontalières de Gaza ont annoncé samedi que le point de passage terrestre de Rafah vers l'Égypte rouvrirait dimanche pour les détenteurs de passeports étrangers, rapporte Reuters.
Les évacuations de la bande de Gaza vers l'Égypte de citoyens étrangers et de Palestiniens ayant besoin d'un traitement médical urgent ont été suspendues vendredi, ont déclaré trois sources de sécurité égyptiennes et un responsable palestinien.
Le responsable palestinien et une source médicale égyptienne ont déclaré que la suspension était due à des problèmes d'acheminement des évacués médicaux vers Rafah depuis l'intérieur de la bande de Gaza.
"Près de 200.000 personnes" ont quitté le nord de la bande de Gaza pour le sud en trois jours, a indiqué l'armée israélienne, selon l'AFP.
Le Hezbollah a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Abbas Nazir Rachiini, originaire du Hermel (Békaa) dans les hostilités avec l'armée israélienne. Le parti n'a toutefois pas précisé ni quand ni où le militant a été tué. Le nombre total de combattants du Hezbollah tués depuis le début de la guerre s'élève désormais à 73, selon notre décompte.
L'armée israélienne aidera à évacuer les bébés piégés dans l'hôpital al-Chifa de Gaza dimanche, a déclaré samedi le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari. « Le personnel de l'hôpital al-Chifa a demandé que nous aidions demain les bébés du service pédiatrique à se rendre dans un hôpital plus sûr. Nous fournirons l'assistance nécessaire », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
« Nous avons partiellement ou entièrement détruit plus de 160 structures militaires israéliennes à Gaza au cours des dernières 48 heures, y compris plus de 25 véhicules », a affirmé le porte-parole de la branche armée du Hamas Abou Obeida, selon Reuters.
Une roquette israélienne est tombée près de l'institut technique de Khiam sans faire de blessés, a indiqué le président de la municipalité du village à notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah. Cette information a également été rapportée par l'Agence nationale d'information.
L'Arabie saoudite a dénoncé ce qu'elle a qualifié de « deux poids, deux mesures » dans les réactions internationales à la guerre entre Israël et le Hamas.
« Nous observons cette politique de deux poids, deux mesures (...) Je parle des pays qui (...) ferment les yeux sur le non-respect par Israël des bases du droit international », a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet d'urgence de la Ligue arabe à Riyad, selon l'AFP.
Au moins trois habitations ont été touchées par des roquettes israéliennes dans le village de Tayr Harfa (caza de Tyr) au Liban-Sud, selon l'Agence nationale d'information qui n'évoque pas de blessés à ce stade.
Témoignage de Gaza :
Samira Abdel Alim, militante féministe syndicale palestinienne vivant à Rafah.
"Dieu merci, je suis toujours en vie, même si aujourd'hui, les frappes étaient très violentes. Lorsque la nuit tombe c’est pire encore. Laissez moi vous parler de mon quartier Rafah. Il est devenu le principal abri pour les habitants qui ont dû se déplacer vers le sud à la demande de l’occupant qui affirme que la région est sûre. Mais aucune zone n'est sûre à Gaza. Aucune.
Imaginez les enfants, les femmes, les personnes âgées et les malades qui ont parcouru une trentaine de kilomètres. Ils ne pouvaient pas s’arrêter en chemin, il y avait toujours des tirs et des bombardements de la part de l’occupant.
Ce que nous vivons est pire qu’une guerre. C’est un génocide. Il y a maintenant plus de 650.000 personnes à Rafah. Notre ville doit subvenir aux besoins d’une population qui s’est multipliée par cinq.
Les Palestiniens sont des êtres humains, ils ont une valeur. Ils ont des maisons, ce sont des civils qui vivaient chez eux. Et ils sont désormais à la rue.
Personne n’est capable d’arrêter les sionistes ? Qu’est ce que les gens attendent ? Et le monde arabe ? Ceux sont des traîtres ! Vous attendez que Gaza meurt ? Nous nous battons pour nos vies."
Les 7 points clés du discours de Hassan Nasrallah. L'éclairage de notre rédacteur en chef Anthony Samrani est à lire ici.
(Photo Joao Sousa)
Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a qualifié d'"extrêmement dangereuse" la situation à l'hôpital Shifa, où plus de 14.000 Palestiniens ont trouvé refuge, dans un message sur le réseau X (anciennement Twitter).
L'hôpital Shifa continue d'être encerclé par des chars israéliens et fait face à "des tirs d'artillerie et des tirs intenses", déclare un membre du Croissant-Rouge palestinien dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
L'hôpital a cessé ses activités plus tôt dans la journée, mettant en danger au moins 45 nouveau-nés en couveuse et augmentant le risque de contamination par des corps mal conservés.
L'armée israélienne a nié avoir visé al-Shifa, affirmant qu'il y avait des affrontements avec le Hamas à proximité de l'hôpital. "Nous pouvons coordonner toute personne qui souhaite quitter l'hôpital en toute sécurité", a déclaré le colonel Moshe Tetro, commandant de la direction de liaison avec Gaza, dans un communiqué publié sur le compte X du porte-parole israélien arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a mis en garde le Hezbollah contre une escalade des combats le long de la frontière avec le Liban-Sud.
« Le Hezbollah entraîne le Liban dans une guerre qui pourrait se produire », a déclaré M. Gallant dans une vidéo diffusée par les chaînes de télévision israéliennes, selon Reuters. « Il commet des erreurs et (...) ceux qui en paieront le prix sont avant tout les citoyens libanais. Ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons le faire à Beyrouth », a-t-il mis en garde, peu de temps après un discours du chef du Hezbollah.
Le Hezbollah a affirmé avoir frappé à 16 heures la position (israélienne) de Malikia à la frontière sud, infligeant des « blessures directes ».
Dans le cadre des réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), les dirigeants arabes et le président iranien, sont parvenus à une déclaration finale condamnant « l’agression israélienne à Gaza, les crimes de guerre et les massacres barbares et inhumains du gouvernement d’occupation ». Ils appellent également à « la fin du siège de Gaza, afin de permettre à de l’aide humanitaire » d’entrer dans l’enclave palestinienne.
Les dirigeants rejettent toute description de la guerre comme un acte d’auto défense.
La ligue arabe et l’OCI appellent entre outre, dans ce communiqué, à l’arrêt des exportations d’armes à Israël.
En image : Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohamad ben Salmane, en compagnie du président syrien, Bachar el-Assad, aujourd'hui lors du sommet arabe et islamique à Riyad.
(Photo Agence de presse saoudienne SPA/AFP)
Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a affirmé que deux "cibles suspectes ont été interceptées dans la zone frontalière libanaise" dans un message sur le réseau X (anciennement Twitter). Daniel Hagari a ajouté que l'armée israélienne avait riposté contre des zones qui, selon elle, étaient à l'origine de tirs de mortier et de missiles antichars visant des positions militaires dans le nord d'Israël.
Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, lors de sa prise de parole au Sommet de la Ligue arabe et de l’Organisaton de la coopération islamique qui se tient à Riyad autour de l’offensive israélienne contre Gaza :
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour insister sur la centralité de la cause palestinienne », a-t-il dit en début de discours.
« Nous devons œuvrer ensemble pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, l’ouverture des passages pour faire entrer l’aide à nos frères à Gaza, le lancement d’un processus politique sérieux et efficace qui pousse vers une solution globale, juste et permanente pour notre cause », a-t-il ajouté.
« La solution à deux Etats reste la meilleure trajectoire pour aller de l’avant et pour bâtir un avenir meilleur pour nous tous sur la base de l’initiative arabe de paix lancée lors du sommet de Beyrouth en 2002.
« Notre choix, au Liban, est et restera la paix. Notre culture est celle d’une paix basée sur la justice et le droit et les lois et résolutions internationales », a encore dit M. Mikati.
(Photo envoyée à notre correspondant Michel Hallak)
Reprise des hostilité dans le Sud, à la frontière avec Israël, cet après-midi :
Le mouvement Amal a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Ali Jamil Hajj Daoud, 35 ans, dans un bombardement israélien qui a visé un poste du parti chiite au niveau du point de Rab Thalathine (Marjayoun). Il a aussi indiqué que deux autres militants ont été blessés.
Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir visé, à 14h, des rassemblements de forces israéliennes dans la vallée de Shomera, à Tal Chaar et Badid (le village libanais occupé de Tarbikha et ses environs) avec les armes appropriées, faisant des blessés.
Selon l'Agence nationale d'information, des bombardements israéliens ont visé les abords des villages de Jebbayn (Tyr) à proximité d'habitations, de Naqoura, la localité de Salhani ainsi que la vallée de Yater (caza de Bint Jbeil). Selon notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah, les abords du village de Khiam, Blida et Aytroun ont également été bombardés.
L'ONG israélienne Physician for Human Rights-Israel a rapporté samedi que "deux bébés prématurés (étaient) morts" après l'arrêt forcé des soins intensifs néonataux faute d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, assiégé. Il y a aussi "un vrai risque pour la vie des 37 autres bébés prématurés" de ce service, avertit l'ONG, alors que les combats sont intenses entre troupes israéliennes et membres du Hamas à proximité de cet établissement de la ville de Gaza dont le fonctionnement est fortement perturbé.
Réactions sur le terrain, dans la banlieue sud de Beyrouth, après le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah :
"C'était un discours très clair. Il a été honnête sur toute la ligne. Il nous surprendra toujours et nous serons toujours avec lui. Nous sommes de tout cœur avec Gaza. Ca nous fend le cœur lorsqu'on voit les personnes âgés, les enfants et les mères. Où est le monde arabe ?", demande un homme présent parmi la foule qui écoutait le discours de Hassan Nasrallah sur écran géant.
(Photo Joao Sousa)
Réactions sur le terrain, dans la banlieue sud de Beyrouth, après le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah :
"Il ne peut rien dire de plus. Il a dit ce qu’il avait à dire. Nous continuons comme avant. On fait ce que nous devons faire," lance une partisane du parti chiite à notre journaliste sur place, Lyana Alameddine.
"C'était un bon discours. C'était ce que l’on attendait de lui," affirme un autre.
(Photo Joao Sousa)
En image : Première rencontre entre le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, et le président iranien, Ebrahim Raïssi, depuis la réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, sur cette photo à Riyad aujourd'hui.
(Photo AFP/Présidence iranienne)
Le discours de Hassan Nasrallah est fini.
Nasrallah : Nous promettons à tous nos martyrs de poursuivre le chemin en tant que Résistance, afin de protéger leurs objectifs, accumuler les exploits, afin d’obtenir la victoire finale. Cette victoire arrive. Nos générations futures vont être témoin de la libération d’al-Quds (Jérusalem) et prierons à Al-Aqsa. Nous devons seulement être responsables pour arriver au bout du chemin."
Nasrallah : "L’échec du projet de soumission de la population gazaouie; l’échec sur le plan de l’opinion publique; la peur d’une multiplication des fronts; la pression économique directe et indirecte sur cette entité (israélienne, ndlr); le déplacement de populations israéliennes; la pression des familles des +prisonniers+ à Gaza... Tous ces facteurs vont au final mener à la défaite de l’ennemi. Cette pression doit se poursuivre."
Nasrallah : "L’ennemi se débat, et cela est clair. Le matin, Netanyahu dit une chose, l’après-midi il dit autre chose."
Nasrallah : "Le temps joue en faveur des mouvements de Résistance. Le temps aide à infliger une défaite aux occupants."
Nasrallah : "Ce n’est pas moi qui annonce une décision et les frères l’exécutent. Les frères mènent l’action sur le terrain, et c’est ensuite nous qui nous nous prononçons. C’est le terrain qui prime."
Nasrallah : "Il y a des voix discordantes au Liban, mais ces voix sont limitées."
Nasrallah : "Ces derniers jours, nous avons été témoins d’une série de menaces de la part de Netanyahu, Gallant, et Gantz. Nous allons poursuivre sur cette voie. Tous les jours nous effectuons nos évaluations. Notre front restera un front de pression."
Nasrallah : "Il y a eu d’autres opérations que nous n’avons pas dévoilées. Comme le fait d'envoyer des drones de surveillance en Palestine occupée, notamment au-dessus de Haïfa. Certains de ces drones reviennent avec des images. D’autres non. Mais ils épuisent le Dôme de fer et les missiles Patriot de l’ennemi. Chaque jour, deux ou trois drones sont lancés, mais nous ne l’évoquons pas dans des communiqués."
Nasrallah : "La semaine dernière et les jours passés, des véhicules des Scouts de la Risala Islamiyya (affiliés au mouvement Amal) ont été ciblés. Plus dangereux encore : le fait que la voiture la grand-mère Samir Ayoub et ses trois petits-enfants ait été visée (par une frappe israélienne, ndlr), et qu'ils aient été tués. La Résistance a directement riposté en ciblant Kiryat Shmona à l’aide de missiles Katyoucha et nous l’avons revendiqué dans un communiqué."
Nasrallah : "En ce qui concerne notre profondeur d'action (militaire, à partir du Liban-Sud, ndlr), il y a aussi une amélioration, notamment lorsque nous avons riposté avec des drones et avec des roquettes de type Katioucha."
Nasrallah : "La semaine dernière, sans aucun doute, il y a eu une amélioration des opérations (du Hezbollah au Liban-Sud, ndlr), sur le plan qualitatif, au niveau du nombre d'opérations ou encore en ce qui concerne la performance des missiles que nous utilisons, notamment le missile Bourkane qui transporte une charge entre 300 kg et 500 kg. Imaginez une demi-tonne d’explosifs s’abattre sur la tête de l’ennemi."
Nasrallah : "Après mon discours vendredi dernier, les opérations (militaires) quotidiennes se sont poursuivies (au Liban-Sud, ndlr), malgré toutes les mesures préventives prises par l’ennemi. La Résistance continue. Malgré les drones armés de l’ennemi. Ceci est un facteur nouveau, mais il n’empêche pas la poursuite des opérations."
Nasrallah : "L’Iran apporte son soutien militaire, financier et diplomatique. Cela n’est plus un secret pour personne. Si la Résistance est forte au Liban, en Palestine, et dans la région, c’est grâce au soutien matériel, militaire et financier de l’Iran."
Après avoir évoqué l'héritage du "martyr Kassem Soleimani", Nasrallah poursuit : "La République islamique d’Iran ne décide pas à la place des mouvements de Résistance, mais elle les soutient."
Nasrallah : "Le drone qui a visé Eilat il y a deux jours a provoqué une grande peur dans cette ville et l’ennemi israélien l’a reconnu. Cet événement était de grande ampleur et important. Israël s'est retrouvé dans une grand confusion quand il a fallu déterminer le lieu de départ de ce drone : Yémen, Irak ou ailleurs... En fin de compte, les Israéliens ont accusé une cellule du Hezbollah en Syrie. Ils ont donc bombardé la Syrie, et nous avons perdu là-bas plusieurs martyrs. C’est de la sorte que la Syrie paie un lourd tribut. Nous ne pouvons pas demander davantage à la Syrie. La Syrie qui subit une guerre planétaire depuis 12 ans et est étouffée par la loi César, qui fait face à des groupes armés sur des centaines de kilomètres, la Syrie qui est agressée par Daech sous protection américaine… La Syrie a sa place naturelle dans cette confrontation."
Pour un peu de background sur ce point : Israël dit avoir contré des attaques de missiles et frappe la Syrie
Nasrallah : "La position syrienne est ferme et ne peut pas faire l’objet de débat. Malgré sa situation difficile, elle soutient la résistance et endure les conséquences de cela."
Nasrallah : "Aux Américains je dis : si vous voulez que les fronts secondaires s’arrêtent, il faut arrêter l’agression sur Gaza."
Nasrallah : "Les Américains ont demandé à des Etats à faire pression contre nos frères au Yémen, en Irak et au Liban. L’ambassadrice américaine (au Liban) a dit que les Etats-Unis ne font pas pression sur le Liban. Mais elle ment ou alors elle est ignorante."
Nasrallah : "Les opérations en cours (en Irak) aident assurément à libérer l’Irak et la Syrie de l’occupation américaine. Mais le but immédiat est d’obtenir l’arrêt de l’agression contre Gaza."
Nasrallah : "L’objectif est d’anéantir totalement l’ennemi".
Nasrallah : "Les espoirs se trouvent au niveau des fronts de soutien, notamment la Cisjordanie occupée. Le deuxième front de soutien, c’est le Yémen. Sa population et ses dirigeants ont pris des décisions courageuses. Ils ont envoyé beaucoup de missiles et de drones contre des cibles en Palestine occupée."
Nasrallah : "Les combats à Gaza sont très durs. Les combattants perdent leurs proches et leurs maisons. Ils se battent avec courage malgré cela. Ils font face aux chars, aux véhicules blindés, aux soldats. Aujourd’hui, les plus forts bataillons israéliens se battent à Gaza, et cela montre l’incapacité d’Israël."
Nasrallah : "Même si Gaza continue de se battre, 57 Etats (de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique réunis aujourd'hui à Riyad, ndlr) ne pourraient-ils pas ouvrir un passage pour que puisse être acheminée l’aide et que soient soignés les blessés ? Le monde attend cela pour prendre les mesures qui s’imposent."
Nasrallah : "Le sommet arabe et islamique (qui se déroule ce samedi après-midi à Riyad, ndlr) rassemble 57 Etats arabes et islamiques. Les peuples de la région et celui de Palestine ont les yeux rivés sur ce sommet. Les Palestiniens ont dit ce qu'ils avaient à dire. Ils ne veulent pas que ce sommet accouche d'une décision d'envoyer des soldats pour briser le blocus contre Gaza. Mais ils demandent aux responsables rassemblés pour ce sommet le minimum : que le monde islamique et arabe adopte une position unifiée pour demander aux Américains de mettre un terme à cette offensive (contre Gaza) et à ces crimes".
Nasrallah : "Tous les éléments contribuant à faire pression doivent cibler l’Administration américaine en premier lieu, car c’est elle qui détient la décision en premier lieu."
Nasrallah : "Aujourd’hui, des dirigeants occidentaux se sont joints aux appels à un cessez-le-feu à Gaza. Aujourd’hui, en raison de l’agression (israélienne), des massacres et des bombardements d’hôpitaux (à Gaza), le monde ne supporte plus la situation. Cela va constituer une pression sur les Américains et les Israéliens, et faire que le temps presse. Ceux qui peuvent arrêter cette agression sont ceux qui la dirigent. Ce sont les Américains."
Nasrallah : "Le plus important en ce moment, est le changement de l’opinion mondiale concernant Israël qui tue des milliers d’enfants et de femmes. Cette évolution est dans l’intérêt de la Résistance, de son projet et de la population de Gaza". Après avoir évoqué les manifestations à Washington, Londres, New York, pour un cessez-le-feu…, Nasrallah ajoute : "Avec le temps, la pression s'accroît sur l'ennemi".
Nasrallah : "Des lambeaux des enfants de Gaza et de ses vieux, la Résistance sera lancée. Ce ne sont pas nos peuples qui doivent désespérer. Celui qui doit désespérer, c’est le peuple israélien."
Nasrallah : "Lors de l’invasion israélienne (du Liban) de 1982, le nombre d’habitations détruites, le nombres de morts et de blessés... Tout cela s’estime en milliers. Mais cela n’a pas poussé les Libanais à délaisser la Résistance. Bien au contraire, c’est à partir de cette date que la Résistance libanaise a débuté"
Nasrallah : "L’ennemi se trompe. C'est comme si les sionistes avaient oublié ce qu’ils ont fait à la population palestinienne, en terme de massacres, comme celui de Kfar Yassine, de déplacements forcés… Est-ce que cela a poussé les générations palestiniennes à ne plus réclamer leurs droits? Bien au contraire, elles réclament encore plus fort ces droits."
Nasrallah : "Ils (les responsables israéliens) disent que tous ces meurtres, tout ce terrorisme, a un but. Ce n’est pas simplement une question de vengeance. L’un des buts principaux de l’ennemi est la soumission. La soumission des peuples palestinien, libanais et ceux de la région."
Nasrallah : "Deux événements notables sont en cours à Gaza. Le premier est l’offensive israélienne contre la population de Gaza, ses enfants, ses femmes, ses vieux. Le second est la résistance palestinienne contre l’ennemi.
Le premier point est dangereux. Tous ces crimes de guerre et cette férocité contre Gaza, une enclave sous blocus, jour et nuit... Il n’y a plus d’interdit. Cet événement douloureux et ces crimes de taille prouvent que l’ennemi israélien se venge sans limite morale, juridique ou humanitaire. Cela prouve la nature de cette entité (Israël, ndlr)."
Nasrallah évoque les martyrs, dans le cadre de son discours prononcé pour la "Journée du martyr" : "Les familles de nos martyrs sont croyantes, responsables, patientes, et s’en remettent à Dieu et acceptent que Dieu choisisse l’un de leurs proches (pour être “martyr”)"
Nasrallah : L’opération du 7 octobre (du Hamas contre Israël, ndlr) est la plus importante, la plus grande et la plus glorieuse de l’histoire de la Résistance et de la lutte de cette nation contre l’ennemi sioniste.
Urgent : Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, entame son discours.
URGENT : Un drone israélien a tiré deux missiles sur les abords de la localité de Aïta el-Chaab au Liban-Sud, selon une source de sécurité citée par notre correspondant Mountasser Abdallah.
Urgent : Le président syrien Bachar el-Assad a demandé l'arrêt de tout processus politique avec Israël, lors de sa déclaration au sommet arabe de Riyad. "La solution à deux Etats et tous les autres détails de ce genre ne sont pas une priorité", a déclaré le président syrien.
Témoignage de la banlieue sud de Beyrouth : « Je suis venue assister à la cérémonie parce que mon père est mort en martyr en 2015 », confie Zahra, onze ans, originaire de Marjayoun, à notre journaliste sur place Lyana Alameddine. « Nous attendons le discours de Hassan Nasrallah, c'est lui qui nous dira s'il y a une guerre ou pas », affirme sa mère, Kemleh. « On pense qu'il y aura une guerre. Nous avons déjà fait nos valises », estime la femme qui habite dans la banlieue sud de Beyrouth. Sa fille dit cependant ne pas avoir peur d’une guerre.
(Photo João Sousa)
URGENT : Des bombardements israéliens ont touché les abords des localités de Helta et Kfarchouba au Liban-Sud, rapportent des sources sécuritaires à notre correspondant Mountasser Abdallah. Environ 15 obus se sont abattus dans la région en une vingtaine de minutes.
Témoignages de la banlieue sud de Beyrouth : À l’école Mahdi Chahed, une foule de partisans du Hezbollah s'est rassemblée, en amont du discours du chef du parti, Hassan Nasrallah, rapporte notre journaliste sur place Lyana Alameddine. Femmes et hommes sont séparés. Ces partisans, des proches de "martyrs" du parti, portent des écharpes au couleur du Hezbollah et brandissent des portraits des combattants tués.
Mariam Mohammad Zwein, porte un portrait de son mari, Mohammad Mortada. "Il est mort à Alep, le 3 novembre 2016", explique-t-elle. "Ce jour-là est un jour sacré", lance-t-elle. "Quand je vois les autres combattants mourir en martyr, cela me rappelle le jour où mon mari l'a été aussi".
Interrogée pour savoir si elle craint une guerre plus élargie avec Israël, Mariam répond : "Nous n'avons pas peur car nous avons Dieu, le Sayyed (Hassan Nasrallah) et les martyrs avec nous".
(Photo João Sousa)
Lors du sommet de Riyad, le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé les pays islamiques à imposer des sanctions pétrolières et commerciales à Israël, selon Reuters. "Les bombardements aveugles contre Gaza doivent cesser", a-t-il encore plaidé, appelant à ce que le siège de Gaza prenne fin immédiatement.
Le président iranien a également appelé les pays musulmans à qualifier l'armée israélienne d'"organisation terroriste" en raison de son opération armée dans la bande de Gaza. M. Raïssi a en outre demandé aux pays musulmans "d'armer les Palestiniens" si "les attaques continuaient" à Gaza.
L'émir du Qatar a affirmé déployer des efforts dans le cadre de la médiation humanitaire visant à libérer les otages, selon l'agence Reuters. « Nous espérons parvenir très bientôt à une trêve humanitaire », a-t-il affirmé lors du sommet d'urgence de la Ligue arabe. Il a aussi estimé que « la communauté internationale n'a pas réussi à assumer ses responsabilités ». « Pendant combien de temps la communauté internationale traitera-t-elle Israël comme s'il était au-dessus du droit international », s'est-il aussi demandé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi qu'une conférence de paix internationale devrait être organisée pour trouver une solution permanente au conflit entre Israël et les Palestiniens, rapporte Reuters.
"Ce dont nous avons besoin à Gaza, ce n'est pas de pauses de quelques heures, mais d'un cessez-le-feu permanent", a déclaré M. Erdogan dans son discours prononcé lors d'un sommet extraordinaire conjoint islamo-arabe à Riyad.
S'exprimant depuis le sommet à Riyad, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé à une "protection internationale" pour la population de Gaza, rapporte Reuters. Il a également demandé aux États-Unis de jouer un rôle dans l'arrêt de ce qu'il décrit comme une "agression israélienne permanente non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie et à Jérusalem, où des affrontements quotidiens ont lieu entre les forces d'occupation et les Palestiniens", a déclaré M. Abbas. Il a enfin déclaré que son peuple était confronté à une "guerre génocidaire" aux mains d'Israël.
En image : Sur cette photo prise aujourd'hui et publiée par la présidence iranienne, lors du sommet d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique, on peut voir le président iranien Ebrahim Raïssi, ainsi que le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, le chef d'Etat égyptien, Abdel Fattah el-Sissi, mais aussi le président turc, Recep Tayyip Erdogan et son homologue syrien, Bachar el-Assad, entre autres dirigeants présents à cette réunion dédiée à la guerre entre Israël et le Hamas.
Selon le journaliste turc Ragıp Soylu, c'est la première fois en une décennie que tous ces dirigeants sont réunis en même temps.
(Photo AFP/Présidence iranienne)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammad ben Salman a déclaré samedi qu'Israël portait la responsabilité de ce qu'il appelle "les crimes commis contre le peuple palestinien", appelant à la fin du siège de la bande de Gaza, a rapporté Reuters.
S'exprimant lors d'un sommet consacré à Gaza se tenant à Riyad, le prince héritier a également appelé à la fin immédiate des opérations militaires et à la libération des otages, a rapporté Reuters. MBS a demandé à Israël de mettre fin au siège de Gaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
3. Depuis le dernier discours de Nasrallah, Israël avance à Gaza, même si il le fait lentement.
Jusqu'à présent, le leader du parti chiite pouvait se permettre de ne pas menacer directement. Mais si le Hamas est vraiment en danger et si l’offensive israélienne continue sur le terrain, que va-t-il faire ? Est-ce qu’il va prendre en compte l’avancée israélienne et lancer des menaces plus directes pour essayer de ralentir Israël ?
La stratégie qu’il avait avancée la semaine dernière, et qui consiste à occuper l’armée israélienne sur le front israélo-libanais pour l’empêcher de progresser, est aujourd’hui démentie par les faits.
2. Le dernier discours de Hassan Nasrallah était essentiellement adressé aux Etats-Unis et comportait des menaces assez directes.
Entretemps, l’émissaire américain Amos Hochstein s’est rendu à Beyrouth et a mené des entretiens avec plusieurs interlocuteurs qui sont des canaux avec le Hezbollah, comme, entre autres, l’ancien directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim et le chef du Parlement, Nabih Berry. Le Hezb va-t-il entrouvrir davantage la porte à une négociation avec les Etats-Unis et à quel point va-t-il réitérer ses menaces ?
Analyse d’Anthony Samrani, rédacteur en chef de L’Orient-Le Jour, sur ce qu'on attend du discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, cet après-midi. Trois points à retenir :
1. Depuis le dernier discours de Hassan Nasrallah, une frappe israélienne a causé la mort d'une grand-mère et de ses trois petites filles au Liban-Sud. Dans son discours du 3 novembre, le premier après le début de la guerre Israël - Hamas, Nasrallah avait averti qu’« un civil tué vaut un autre civil ». Par ailleurs, une frappe du Hezbollah a causé la mort d'un civil, côté israélien, dans des circonstances floues.
Lors de son discours, aujourd'hui, le chef du Hezbollah va sûrement faire référence à ces événements et se positionner comme un défenseur des Libanais, un bouclier face à Israël. Va-t-il réitérer ses menaces ? A quel point va-t-il être dans la surenchère concernant les civils libanais ?
(Illustration réalisée par Guilhem Dorandeu)
Fabrizio Carboni, responsable régional du Comité international de la Croix-Rouge pour le Moyen-Orient et le Proche-Orient, déclare que la situation à l'hôpital al-Shifa "ne peut pas continuer de la sorte".
"Des milliers de blessés, de personnes déplacées et de membres du personnel médical sont en danger. Ils doivent être protégés conformément aux lois de la guerre", a-t-il écrit sur X, qualifiant d'"affligeantes" les informations provenant du plus grand hôpital de Gaza, où il n'y a ni nourriture, ni eau, ni électricité.
Les dirigeants arabes et musulmans à Riyad pour réclamer l'arrêt des violences à Gaza
La Ligue arabe abordera « la marche à suivre pour mettre fin à l'agression, soutenir la Palestine et son peuple, condamner l'occupation israélienne et la tenir responsable de ses crimes ». Lire ici.
Des détails sur des frappes par le Hezbollah contre Israël :
- À 9h45 ce matin, le Hezbollah a tiré des roquettes sur la caserne israélienne de Ramim à Hounin, selon un communiqué du parti chiite.
- À 9h50, il a pris pour cible une force d'infanterie positionnée sur la colline de Karnetina, dans la région de Hadb Yaroun.
- À 10h55, il a tiré des roquettes sur le site israélien de Hadb al-Bustan.
- À 11h30, le Hezbollah déclare avoir visé le site de Jaradah à l'aide d'obus, "touchant directement le site et causant des blessures confirmées".
Dernières nouvelles de l'hôpital al-Shifa, à Gaza :
Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 39 bébés de l'hôpital al-Shifa risquaient de mourir, en raison du manque de médicaments et d'oxygène, depuis que l'électricité a été coupée dans le plus grand hôpital de Gaza, a rapporté Reuters.
L'hôpital a épuisé ses réserves de carburant plus tôt dans la matinée, ce qui a contraint le personnel médical à suspendre ses activités. Un bébé est déjà décédé depuis la coupure d'électricité.
Israël s'est rapproché de l'hôpital al-Shifa, affirmant que le Hamas disposait d'un centre de commandement situé directement sous l'établissement ou à proximité, ce qui a été démenti à plusieurs reprises par le Hamas et par le personnel médical actuel et précédent de l'hôpital.
La guerre de Gaza va-t-elle durer ?
Israël est déterminé à prendre le temps qu’il faudra pour éliminer le Hamas, bien que les États-Unis se montrent moins enclins à soutenir une campagne de long terme. Lire cet article d'Amélie Zaccour.
Au moins un nouveau-né placé dans une couveuse à l'hôpital al-Shifa est mort suite à l'épuisement des réserves de carburant dans cet établissement, a déclaré à Reuters Ashraf al-Qidra, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza. "Il y a 45 bébés en couveuse à al-Shifa", a ajouté al-Qidra.
"Au moins 120 prématurés en couveuse à Gaza sont en danger à cause de la pénurie de carburant", a déclaré à l'AFP Jonathan Crickx, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef).
Médecins sans frontières (MSF) a révélé ne pas avoir pu entrer en contact avec aucun membre de son personnel à l'hôpital al-Shifa, ajoutant qu'il y avait encore des patients à l'hôpital, dont certains qui sont dans un état critique et qui ne peuvent pas être transférés dans un lieu secondaire.
"Il y a un patient qui a besoin d'une intervention chirurgicale. Un autre dort déjà dans notre service. Nous ne pouvons pas évacuer et [laisser] ces personnes à l'intérieur. En tant que médecin, je dois aider les gens qui en ont besoin", a déclaré le Dr. Mohammed Obeid, chirurgien de MSF.
Le directeur de l'hôpital al-Shifa, le plus grand centre médical de Gaza, révèle que "les patients meurent à chaque minute", dans un rapport publié par Haaretz.
"Les victimes et les blessés meurent également, même les bébés en couveuse. Nous avons perdu un bébé en couveuse et un jeune homme dans l'unité des soins intensifs", a-t-il ajouté.
Il précise également que l'hôpital est privé d'électricité, d'Internet, d'eau et de fournitures médicales. Il y a une heure, il a été confirmé que l'établissement était à court de carburant.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, est arrivé samedi en Arabie saoudite pour participer à un sommet arabo-islamique sur la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, selon des images diffusées par la chaîne de télévision d'Etat saoudienne Al-Ekhbariya.
Portant le traditionnel keffieh palestinien à sa descente de l'avion, M. Raïsqi a été accueilli par des responsables saoudiens à l'aéroport, pour sa première visite dans le royaume depuis l'annonce en mars du rétablissement des relations entre les deux pays.
URGENT - Le ministère de la Santé à Gaza a déclaré que les opérations à l'hôpital al-Shifa, le plus grand centre médical de l'enclave assiégée, ont été suspendues après que l'établissement a épuisé ses réserves de carburant.
Les bombardements israéliens sur l'hôpital al-Shifa se sont intensifiés ces dernières heures, a déclaré Médecins sans frontières (MSF) dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter).
Des sources militaires ont déclaré à Haaretz qu'elles avaient contacté le directeur de l'hôpital et lui avaient dit que l'hôpital était désormais considéré comme une zone de combat et que tous les patients devaient être évacués.
Des sirènes ont retenti dans le nord d'Israël en raison d'une "alerte concernant une intrusion aérienne", selon un communiqué publié sur la chaîne Telegram officielle de l’armée israélienne.
"Aucune infiltration aérienne du territoire israélien n’a été identifiée" au final, clarifie le communiqué.
L'armée a également déclaré qu'elle procédait à des frappes contre la source d'un "tir" qui, selon elle, provenait du Liban et visait la région de Margaliot.
Elle a également indiqué qu'un drone de l'armée israélienne a frappé dans la nuit une zone d’où a été lancée une frappe visant un avion israélien opérant dans la zone frontalière avec le Liban.
Dounia, une habitante de Zahrani, indique à L’OLJ qu’elle et ses enfants ont été réveillés par un bruit d’explosion qui a secoué leur maison à 6h45 du matin.
« On s’est réfugiés dans une des chambres et j’ai demandé à mon mari de ne pas s’approcher de la fenêtre. Nous sommes inquiets car Zahrani, qui n’est pas proche de la frontière, vient d’être frappée », confie-t-elle.
Plus de détails sur une frappe israélienne à Zahrani dans le Sud du Liban ce matin:
Dana Husseini, une habitante de Zahrani, a déclaré à L'OLJ qu'elle et sa famille se sont réveillées terrifiées par le bruit des frappes.
"Nous avons cru qu'une guerre totale avait éclaté. Nous tremblons encore et sommes en état de choc. Il faut arrêter Israël", a-t-elle déclaré.
Hassan Nasrallah prendra la parole à 15h00 (heure de Beyrouth). Notre rédacteur en chef, Anthony Samrani, explique que plus la question de la survie du Hamas à Gaza se pose, plus les risques de guerre sont importants. Lire ici.
(Un portrait de Hassan Nasrallah dans la banlieue sud de Beyrouth. Photo Ahmad al-Rubaye/AFP)
Un drone israélien a tiré sur un véhicule qui se trouvait dans un champ de bananes, dans la région de Zahrani au Liban-Sud, rapporte notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah, qui cite des sources sécuritaires. Cette information et également confirmée par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Il s’agit de la première fois qu’Israël frappe une cible qui ne soit pas proche de la frontière, Zahrani étant situé à près de 40 km de Naqoura, ville frontalière du Sud où des frappes ont déjà été rapportées, ajoute notre correspondant.
Par ailleurs, sept détonations ont été entendues ce matin par des habitants à Majdel Zoun et Chihine (caza de Tyr), indique notre correspondant.
Vous pouvez aussi retrouver, ici, le récapitulatif de ce qu'il faut savoir pour commencer la journée.
et aussi, ce samedi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit prononcer un nouveau discours à 15h, heure de Beyrouth.
Voici tout ce qu'il faut savoir pour suivre en direct et en français ce discours
Et un peu de lecture : Nasrallah face au risque d’être pris à son propre piège
L'Arabie saoudite organise, elle, samedi à Ryad un sommet d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), au cours desquels les dirigeants arabes et le président iranien devraient appeler Israël à mettre fin à son offensive à Gaza.
Sur ce sujet, voici un peu de lecture : Les options envisagées par les pays arabes pour "l’après-Hamas" à Gaza
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé vendredi ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux". "La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie, des dizaines de milliers de personnes réfugiées dans les hôpitaux", a lancé Tedros Adhanom Ghebreyesus. Vous pouvez lire sa déclaration ici
Voici deux trois choses à savoir pour commencer la journée :
Les appels à la retenue se multiplient face à l'intensification des combats autour d'hôpitaux à Gaza, au moment où la guerre déclenchée par l'attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre entre samedi dans sa sixième semaine.
De violents combats entre les troupes israéliennes et des combattants de l'organisation islamiste se sont poursuivis autour de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus important du territoire, a rapporté un correspondant de l'AFP.
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commentaires (5)
Tribu ! Bonjour as tribut
ABI AAD Christiane
17 h 52, le 11 novembre 2023