Pas de cessez-le-feu, dit Netanyahu; Le Liban veut éviter « la guerre » : le point de 21h15

La guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza est entrée dans son 24e jour lundi.  L'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, et assiège ce territoire palestinien exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. Depuis plusieurs jours, elle y conduit également des opérations terrestres.

Voici les derniers développements:

Pas de cessez-le-feu, dit Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi tout cessez-le-feu dans la guerre, qui serait selon lui « une reddition face au Hamas ». Peu avant, M. Netanyahu a déclaré que l'armée progressait « méthodiquement, étape par étape » dans la bande de Gaza.

Opération à la lisière de Gaza-ville

Des chars israéliens ont mené une opération à la lisière de Gaza-ville, coupant pendant plus d'une heure le principal axe routier entre le nord et le sud de la bande de Gaza, selon des témoins. La branche militaire du Hamas a affirmé avoir tiré des obus antichars en direction « de deux blindés » de l'armée israélienne participant à l'incursion. Le mouvement palestinien a fait état de « combats intenses » dans la nuit dans le nord du territoire.

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Le Liban veut éviter « la guerre »

Le Premier ministre libanais Nagib Mikati a affirmé lundi faire son possible pour éviter que son pays « entre dans la guerre » entre Israël et le Hamas palestinien, mettant en garde contre un embrasement régional. « Tout est lié aux développements dans la région », a-t-il dit, estimant que, faute d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les risques d'une « escalade régionale » étaient grands.

Vendredi 3 novembre à 15h, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sortira de son silence pour la première fois depuis le début des hostilités opposant le Hamas à Israël. Ce discours est très attendu, de nombreux observateurs ayant depuis le 7 octobre assuré que le leader chiite ne prendrait la parole que pour annoncer un tournant dans le conflit. Lire ici : Pourquoi Nasrallah a décidé de sortir de son silence

Par ailleurs, l’Institut de la finance internationale (IFI ou IIF en anglais), une organisation regroupant plusieurs centaines de grandes banques dans le monde, a publié une étude mesurant l’impact de la guerre qui a éclaté entre le Hamas et Israël sur la région, avec un focus sur le Liban, l’Égypte, la Jordanie, l’Iran et l’État hébreu. Lire ici. 

Otages

Le Hamas a publié une vidéo de trois femmes présentées comme des otages parmi les 239 qu'il détient. L'une d'elles appelle le Premier ministre israélien à conclure un échange de prisonniers avec le mouvement islamiste pour obtenir leur libération. M. Netanyahu a qualifié la vidéo de « propagande psychologique cruelle ». 

En outre, l'armée israélienne a annoncé avoir libéré une soldate retenue en otage dans la bande de Gaza, lors d'une opération terrestre.

Lundi également, Israël a annoncé la mort d'une Germano-Israélienne, Shani Louk, qui avait été enlevée par le Hamas alors qu'elle participait à un festival de musique.

Tensions en Cisjordanie

Cinq Palestiniens ont été tués lundi lors de raids de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne et l'armée. Près de 120 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. 

Bilan

Un nouveau bilan du Hamas fait état de 8.306 morts, dont 3.457 enfants et 2.136 femmes, et plus de 21.000 blessés depuis le début de la guerre. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils lors de l'attaque du 7 octobre, selon Israël.