« La décision de paix et de guerre n’est pas entre les mains du gouvernement. »  Si le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, est conscient de son incapacité à épargner au pays une éventuelle guerre inopportune, il se prépare à gérer le scénario du pire. C’est dans ce cadre que le cabinet a examiné, lors d’un Conseil des ministres tenu jeudi au Sérail, un plan d’urgence. Dans ses grandes lignes, la feuille de route élaborée par la cellule de gestion des crises (affiliée à la présidence du Conseil), et que L’Orient-Le Jour a pu consulter, expose en détail les mesures à prendre au cas où un conflit éclate au Liban. Ce chantier implique tous les ministères ainsi que tous les appareils de sécurité, les ONG opérant sur le territoire libanais, mais aussi les organisations internationales avec lesquelles les modalités de ...