Rechercher
Rechercher

Moyen-Orient - Guerre Hamas-Israël

Le point de 14h : Biden soutient Israël après le bombardement de l'hôpital de Gaza; journée de colère au Liban


Le point de 14h : Biden soutient Israël après le bombardement de l'hôpital de Gaza; journée de colère au Liban

Des Palestiniens expriment leur colère, mercredi, sur le site de l'hôpital al-Ahli, cible d'un bombardement meurtrier mardi soir. Une frappe que le Hamas impute à Israël, tandis que ce dernier affirme avoir la preuve que le Jihad islamique en est responsable. REUTERS/Mohammed Al-Masri

-Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe qui a tué des centaines de personnes dans l’hôpital al-Ahli de Gaza. « J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza hier (mardi). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous », a déclaré le président américain, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv. « Nous devons aussi garder en tête que le Hamas ne représente pas tout le peuple palestinien et ne leur a apporté que souffrance », a-t-il ajouté. Mardi, il s'était dit « indigné et profondément attristé par l'explosion ».

-Le ministère de la Santé du Hamas, organisation islamiste au pouvoir à Gaza, a affirmé mardi qu'au moins 200 personnes avaient été tuées dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza. D'autres estimations donnent un bilan plus élevé. Le Hamas a imputé la frappe à Israël et le Jihad islamique a qualifié de « mensonges » les accusations de l'Etat israélien, le désignant comme en étant à l'origine.

Suivez notre couverture en direct ici

Riyad demande à ses ressortissants de quitter le Liban; Biden impute la frappe sur l'hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" palestinienne : Jour XII de la guerre Hamas - Israël

-Joe Biden devait également participer à un sommet, en Jordanie, avec le roi jordanien Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mais Amman l'a annulé après l'explosion à l'hôpital.

-Les pays arabes, signataires ou non de la paix avec Israël, ont attribué d'une voix unanime l'explosion meurtrière dans un hôpital de Gaza à l'armée israélienne, en dépit du démenti apporté par Israël.

-L'armée israélienne a, de son côté, affirmé mercredi avoir « des preuves » de la responsabilité du Jihad islamique dans l'explosion dans l'enceinte de l’hôpital. « Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué », a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari lors d'une conférence de presse. « Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés », a-t-il déclaré. L'armée a diffusé des cartes et un audio qu'elle présente comme une conversation entre deux membres du Hamas évoquant la responsabilité du Jihad islamique. « Il n'y a pas eu de tirs de l'armée depuis la terre, la mer ou les airs qui ont touché l'hôpital », a affirmé M. Hagari. « Nos systèmes radar ont localisé les missiles tirés par les terroristes de Gaza au moment de l'explosion et l'analyse de la trajectoire montre que les roquettes ont été tirées près de l'hôpital ».

Lire aussi

USA, Iran, Arabie... quels sont les calculs des principaux acteurs après le Déluge d’al-Aqsa ?

-Le Hamas a, en réponse, accusé Israël dans un communiqué de « chercher en vain de se dérober à sa responsabilité dans le massacre de l'hôpital en présentant une version mensongère qui n'a rien à voir avec la réalité et qu'il tente de promouvoir avec sa propagande ». Selon le mouvement, « cet horrible massacre a été perpétré à l'aide d'un arsenal militaire américain dont seul l'occupant (Israël, NDLR) dispose ».

-Le Hezbollah a, pour sa part, appelé à observer une « journée de colère » mercredi pour condamner le « massacre », dont il accuse Israël. A 14, une grande manifestation était prévue dans la banlieue sud de Beyrouth, et plus tard devant l'ambassade des Etats-unis à Awkar. Des rassemblements ont eu lieu en matinée à Tyr, dans le Akkar,  (le programme des manifestations est ici)

La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah. Les Etats-Unis ont autorisé mardi le départ de leur personnel non essentiel de leur ambassade à Beyrouth. De nombreux pays ont déconseillé les voyages au Liban à leurs ressortissants.

Lire aussi

Iran-Israël : le jeu d’échecs se mue en partie de poker

-Mercredi, des centaines de camions d'aide humanitaire attendaient toujours à Rafah, du côté égyptien de la frontière, de pouvoir entrer dans la bande de Gaza où sont massés des centaines de milliers de déplacés palestiniens désespérés. La situation dans le territoire « devient incontrôlable », a lancé le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

-Bilan : Les frappes israéliennes, qui ont entraîné selon l'ONU le déplacement d'un million de personnes, ont déjà fait plus de 3.000 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales. Plus de 1.400 personnes sont mortes en Israël depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne. Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion. D'intenses négociations impliquant plusieurs pays sont en cours pour tenter de faire libérer les otages. Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.

-Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe qui a tué des centaines de personnes dans l’hôpital al-Ahli de Gaza. « J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza hier (mardi). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela...
commentaires (2)

Le point de 14h : Biden soutient Israël après le bombardement de l'hôpital de Gaza; journée de colère au Liban? Il fallait ajouter sur ordre. Ces gens là se mettent en colère sur ordre, la preuve nous n’avons vu aucune manifestation de colère au Liban ni même dans aucun pays arabe musulman lorsque HB et le boucher Assad à bombardé et brûlé son peuple à coup de roquettes et de baril d’explosifs. Allez vous terrer bande d’hypocrites vous êtes la honte et vous représentez la honte de notre peuple tellement vous êtes obtus et naïfs en obéissant à celui qui veut vous sacrifier pour la gloire d’un autre pays que le vôtre qui vous a tout donné sans jamais aucun retour de votre part ingrats et opportunistes comme vous êtes.

Sissi zayyat

16 h 52, le 18 octobre 2023

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Le point de 14h : Biden soutient Israël après le bombardement de l'hôpital de Gaza; journée de colère au Liban? Il fallait ajouter sur ordre. Ces gens là se mettent en colère sur ordre, la preuve nous n’avons vu aucune manifestation de colère au Liban ni même dans aucun pays arabe musulman lorsque HB et le boucher Assad à bombardé et brûlé son peuple à coup de roquettes et de baril d’explosifs. Allez vous terrer bande d’hypocrites vous êtes la honte et vous représentez la honte de notre peuple tellement vous êtes obtus et naïfs en obéissant à celui qui veut vous sacrifier pour la gloire d’un autre pays que le vôtre qui vous a tout donné sans jamais aucun retour de votre part ingrats et opportunistes comme vous êtes.

    Sissi zayyat

    16 h 52, le 18 octobre 2023

  • Si Biden soutient avec autant d'opiniâtreté le fait que ce soit le Hamas qui aurait bombardé cet hôpital détenant les preuves, qui confirment que l'explosion a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique qui a échoué, pourquoi ne pas les publier , sinon qu'il se taise.

    C…

    14 h 20, le 18 octobre 2023

Retour en haut