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Des manifestants face aux forces de sécurité libanaises devant l'ambassade des États-Unis à Awkar, à l'est de Beyrouth, le 18 octobre 2023. Photo Ibrahim AMRO / AFP

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Riyad demande à ses ressortissants de quitter le Liban; Biden impute la frappe sur l'hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" palestinienne : Jour XII de la guerre Hamas - Israël

Ce qu’il faut retenir

Plus de 200 morts dans un tir sur l'hôpital Ahli, mardi soir, dans la bande de Gaza.

Le Hamas impute le tir à l’armée israélienne, qui accuse, elle, le Jihad islamique, lequel dément.

Le tir a suscité de nombreuses condamnations d'Israël.

Des manifestations ont lieu aux quatre coins du Liban en solidarité avec Gaza.


21:13 heure de Beyrouth

Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée.

L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.

20:43 heure de Beyrouth

Le secrétaire américain à la défense, Lloyd J. Austin, a "demandé au Hezbollah de cesser ses attaques contre Israël depuis le Liban-Sud", selon un communiqué du ministère américain de la Défense. Ces déclarations ont été faites lors d'une conversation téléphonique mardi avec le ministre israélien de la défense Yoav Gallant. Il a en outre "souligné l'importance des livraisons d'aide humanitaire aux civils de Gaza", ajoute le communiqué de presse.

20:41 heure de Beyrouth

Des nouvelles du terrain : Le Hezbollah affirme avoir effectué plusieurs frappes de missiles depuis Liban-Sud, vers le nord d'Israël plus tôt cet après-midi. Il a annoncé dans plusieurs communiqué avoir mené des attaques dans l'après-midi à al-Malkiyya, les fermes de Chebaa, Rouaisat al-Alm et Metula.

Le Hezbollah affirme avoir utilisé "divers types de roquettes et d'armes légères" et avoir "blessé plusieurs soldats" à al-Malkiyya. Le groupe chiite affirme avoir également "détruit une partie importante de leur équipement". En ce qui concerne les fermes de Chebaa et Rouaisat al-Alm, le Hezbollah indique avoir "utilisé des projectiles de roquettes et diverses armes, y compris des armes de 57 mm" et fait des victimes.

Contactée par L'Orient-Le Jour, la FINUL n'était pas joignable pour le moment.

De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé une cellule terroriste" qui a tiré des obus de mortier vers son territoire depuis le Liban. Elle indique aussi avoir riposté dans le même secteur à des tirs de missiles anti-char effectués en direction des villages dans le nord d'Israël.


Le Liban vu depuis le nord d'Israël, le 18 octobre 2023. REUTERS/Lisi Niesner

19:47 heure de Beyrouth

"Malheureusement, des manifestants violents ont endommagé des biens privés dans les environs de l'ambassade, indique le porte-parole de l'ambassade des États-Unis, Jake Nelson, en référence à la manifestation qui a eu lieu plus tôt à Awkar, en banlieue de Beyrouth."Le personnel est en sécurité et les installations de l'ambassade n'ont pas été endommagés, ajoute-t-il. Nous remercions les forces de sécurité libanaises d'être intervenues rapidement afin d'assurer la sécurité".

19:35 heure de Beyrouth

Le président turc Tayyip Erdogan a critiqué mercredi sur X le Conseil de sécurité des Nations Unies pour n'avoir pas adopté de résolution en faveur d'une pause humanitaire dans le conflit entre le Hamas et les forces israéliennes."Le Conseil de sécurité, qui est devenu encore plus inefficace, a une fois de plus manqué à sa responsabilité, a écrit M. Erdogan. L'attaque odieuse contre l'hôpital Ahli hier a porté le massacre à Gaza à un autre niveau".

19:06 heure de Beyrouth

En visite à Tel-Aviv, le président américain Joe Biden a imputé la frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" tirée par un "groupe terroriste" dans le territoire palestinien. "Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden.

Il appuie ainsi la version d'Israël, qui a imputé le tir à l'organisation palestinienne Jihad islamique, qui a démenti.

Le président américain Joe Biden à Tel-Aviv, le 18 octobre 2023. Photo Miriam Alster / POOL / AFP

18:57 heure de Beyrouth

Le coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a déclaré mercredi au Conseil de sécurité que le risque d'extension du conflit entre le Hamas et Israël était "très réel et extrêmement dangereux", selon Reuters. "Je crains que nous soyons au bord d'un abîme profond et dangereux qui pourrait changer la trajectoire du conflit israélo-palestinien, voire du Moyen-Orient dans son ensemble", a déclaré M. Wennesland.

18:42 heure de Beyrouth

Témoignage de Gaza : Momin Faiz, photojournaliste à Gaza, déclare à notre journaliste Ghadir Hamadi que "de nombreuses personnes continuent d'affluer à l'hôpital Ahli pour tenter de retrouver leurs proches disparus". "Actuellement, des dizaines de milliers de personnes cherchent refuge à l'hôpital al-Shifaa de Gaza, et elles ne s'y sentent plus en sécurité depuis que l'hôpital Ahli a été pris pour cible la nuit dernière", ajoute-t-il.

Momin Faiz affirme que les habitants de Gaza sont "dans un état de terreur et de choc, d'autant plus que les craintes de famine augmentent". " Gaza manque de produits alimentaires et d'eau", souligne-t-il.

"Partout autour de nous, nous constatons la terreur à l'état pur, car les bombes israéliennes nous survolent ou nous ciblent. Nous n'avons pas un instant de répit, confie le photojournaliste. Ils ont tué tellement de civils que nous avons dû recourir à des fosses communes, faute d'espace pour enterrer nos proches. Nous enterrons 70 personnes dans une seule tombe".


18:15 heure de Beyrouth

Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré sur son compte X que, selon les premières informations recueillies, "Israël n'est pas responsable de l'explosion survenue hier à l'hôpital de Gaza". Elle précise que le Conseil de sécurité fonde son "évaluation" sur une "analyse d'images aériennes, de communications et d'informations disponibles au public".



17:49 heure de Beyrouth

L'ambassade saoudienne au Liban, a indiqué sur son compte X qu'elle "surveille de près l'évolution des événements en cours dans la région du Liban-Sud". Elle demande "à tous ses citoyens de se conformer à la décision d'interdiction de voyager au Liban", et à ceux qui s'y trouvent actuellement, "de quitter immédiatement".


17:37 heure de Beyrouth

Le point analyse de notre rédacteur en chef, Elie Fayad, après les déclarations de Joe Biden en Israël :

La visite de solidarité du président américain Joe Biden en Israël ce mercredi a été marquée d’emblée par les propos qu’il a tenus peu après son arrivée au sujet de la frappe meurtrière qui a tué des centaines de personnes mardi soir dans un hôpital de Gaza. "J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion (…). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparaît que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous", a-t-il déclaré au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Le président américain semblait ainsi se rallier à la version israélienne imputant la frappe au Jihad islamique, une organisation palestinienne alliée du Hamas, à l’inverse de ce qui se passe dans le monde arabe où l’on attribue le tir à l’État hébreu et où une mobilisation populaire commence à prendre forme.

Joe Biden, dont la présence en Israël en pleine guerre à Gaza est un témoignage quasiment sans précédent de l’engagement de Washington aux côtés de Tel-Aviv, au moment même où des navires de guerre américains, et non des moindres, sont déployés en Méditerranée orientale, semble dans le même temps soucieux d’entretenir quelque nuance avec ses interlocuteurs israéliens. Lui qui estimait il y a deux jours qu’une occupation prolongée de la bande de Gaza serait une "erreur", a récidivé mercredi en assurant qu'il travaillerait avec Israël et les autres "partenaires" de Washington dans la région pour éviter "davantage de tragédies" aux civils. Une manière de faire comprendre poliment au gouvernement de M. Netanyahu que les Etats-Unis ne toléreraient pas des frappes illimitées et trop meurtrières sur la population de Gaza. Le Premier ministre israélien a d’ailleurs saisi le message au vol, promettant que son pays "fera tout ce qu'il peut" pour épargner les civils.  

(photo Brendan Smialowski / AFP)


17:19 heure de Beyrouth

Le Hezbollah a affirmé dans un communiqué que ses combattants avaient attaqué des soldats israéliens "et un système de surveillance et de reconnaissance dans la localité de Tallet Touhayyat, à la frontière sud du Liban, à l'aide de missiles guidés". Selon le Hezbollah, l'attaque a tué et blessé des soldats israéliens.

17:12 heure de Beyrouth

Adnan Abou Hasna, porte-parole de l'UNRWA à Gaza, affirme à notre publication qu'"aucun endroit n'est sûr à Gaza après le massacre à l'hôpital Ahli". "La nuit dernière, les gens ont afflué dans les écoles de l'UNRWA, mais c'était très chaotique. Nous ne savions pas s'il s'agissait de survivants de l'hôpital ou non", a-t-il ajouté.

Le responsable a souligné que les écoles de l'UNRWA à Gaza "accueillent actuellement plus d'un demi-million de personnes". "De plus en plus de personnes tentent de se réfugier dans nos écoles, désignées comme des abris sûrs (en vertu du droit international), mais nous n'avons plus la capacité d'accueillir davantage de personnes", a-t-il dit.

"Nous manquons de produits alimentaires en conserve et de pain, a ajouté le porte-parole. Nous ne savons donc pas comment nous pourrons répondre aux besoins de la population dans les jours à venir".

17:09 heure de Beyrouth

Le président américain, Joe Biden, a affirmé que des "données" montrées par son équipe au sujet d'une frappe sur l'enceinte de l'hôpital de Gaza disculpaient Israël, accusé par le Hamas palestinien d'en être l'auteur.

Interrogé par des journalistes sur les raisons le poussant à ne pas croire qu'Israël était responsable de la frappe, le président américain a évoqué "des données montrées par (son) département de la Défense", à l'occasion d'une visite en Israël intervenant au lendemain de ce tir ayant fait des centaines de morts.

17:06 heure de Beyrouth

Témoignage de Gaza : Mou'mine Faiz, un photojournaliste de Gaza qui s'est rendu à l'hôpital Ahli immédiatement après son bombardement mardi soir, a déclaré au téléphone mercredi à notre journaliste Ghadir Hamadi qu'il avait "vu des cadavres de petits enfants qui jonchaient le sol". "Je n'ai pas de mots pour expliquer la situation humanitaire qui règne actuellement à Gaza", a-t-il ajouté. "Les survivants à l'hôpital étaient en proie à des crises de panique", a-t-il ajouté, avant d'être interrompu par une perte de connexion.

16:49 heure de Beyrouth

Point frontière libano-israélienne : La municipalité de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, proche de la frontière avec le Liban, a ordonné à ses habitants de s'enfermer chez eux en raison de tirs en provenance du Liban, selon Haaretz.

16:47 heure de Beyrouth

Manifestations près de l'ambassade US à Awkar :  Au moins un manifestant a été blessé, selon des images de notre journaliste sur place Emmanuel Haddad. Sur une photo, on peut voir le jeune homme saignant du nez et être pris en charge par les secours.

Une femme qui s'était évanouie a également été évacuée par un groupe de manifestants. D'autres s’en prennent aux bâtiments dans la montée qui mène à l’ambassade. L'un d'eux est en feu. « Dieu est grand ! » crient les manifestants.

L'armée n'a pas tardé à charger les manifestants, frappant plusieurs d'entre eux à l'aide de matraques.

(Photo Mohammad Yassine)

16:28 heure de Beyrouth

Selon la Première ministre française, Elisabeth Borne, "24 français ont perdu la vie, 7 sont encore disparus et plusieurs sont probablement retenus en otage à Gaza" depuis le début de l’opération "Déluge d’Al-Aqsa". 

16:28 heure de Beyrouth

Manifestation près de l'ambassade US à Awkar : Nour, Ali et Sahar, étudiants à l'Université libanaise font partie des manifestants. Les jeunes femmes veulent voir la Palestine libérée, qu'importe comment, rapporte notre journaliste sur place, Emmanuel Haddad. Le jeune homme, membre du Parti social national syrien (PSNS), proche du Hezbollah, veut voir le parti chiite attaquer Israël. Les trois manifestants tentent de se rapprocher des barbelés. Mais une nouvelle salve de gaz lacrymogène les repousse. Des manifestants se retranchent dans des ruelles adjacentes. Les forces de l'ordre font usage des canons à eau contre les protestataires.

(Photo Mohammad Yassine)

16:22 heure de Beyrouth

En vidéo : Manifestation tendue près de l'ambassade des Etats-Unis à Awkar, en banlieue de Beyrouth.

16:03 heure de Beyrouth

Manifestation tendue à Awkar : selon notre journaliste sur place Emmanuel Haddad, des centaines de jeunes en scooter font des allers-retours, arborant des drapeaux du Hezbollah, du mouvement Amal et de la Palestine. Ils ont les yeux rougis par les gaz lacrymogènes. Des habitants tentent de fuir. Dans une ambulance postée non loin, des manifestants se font soigner. Au loin, on entend des tirs répétés de gaz lacrymogènes.

Mounched, les yeux rouges et le torse nu, brandit un drapeau Palestinien : « Nous avons forcé les barrières pour pénétrer et c'est là où ils nous ont repoussé et ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes », dit ce manifestant. Au bout de la rue, un nuage de gaz lacrymogène que des jeunes essaient de braver. Ils sont rapidement repoussés par un canon à eau posté non loin de l’ambassade.

(Photo Mohammad Yassine)

15:58 heure de Beyrouth

Urgent : L'armée israélienne annonce répondre à des tirs visant ses postes militaires dans la région de Zar'it, le long de la frontière avec le Liban.
Un communiqué diffusé sur une chaine Telegram proche du Hezbollah rapporte que la "résistance" du parti chiite a visé des soldats israéliens stationnés du côté israélien de la frontière en face de la localité libanaise de Ramyeh, à quelques encablures de Aïta al-Chaab, à l'aide de missiles téléguidés. L'artillerie israélienne aurait répondu par des tirs en direction de Ramyeh et Aïta al-Chaab.

15:52 heure de Beyrouth

Les États-Unis ont annoncé mercredi une série de sanctions visant une dizaine de « membres clé du Hamas », des agents ou personnes participant au financement du mouvement installés à Gaza et dans des pays comme le Soudan, la Turquie et le Qatar. "Les Etats-Unis prennent des décisions rapides et résolues pour viser ceux qui financent et soutiennent le Hamas à la suite du massacre brutal et inadmissible de civils israéliens, y compris des enfants", a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communiqué.

15:51 heure de Beyrouth

URGENT: Tensions lors d'une manifestation près de l'ambassade des Etats-Unis à Awkar, en banlieue de Beyrouth en ce moment.

Selon des images en direct des chaînes locales LBCI et MTV, des dizaines de manifestants ont été accueillis par des bombes lacrymogènes. Sur place, la tension monte déjà, à l’heure où les manifestants entament leur rassemblement pour protester contre le bombardement de l’hôpital Al Ahli à Gaza.

Hier soir, quelques heures avant la frappe qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement d'être responsables, des dizaines de manifestants s'étaient rassemblées près de l'ambassade. Des jets de pierres et des gaz lacrymogènes ont également été signalés hier soir.

15:49 heure de Beyrouth

Témoignage de Gaza : "La situation est vraiment désastreuse", a déclaré mercredi Omar al-Qatta, photojournaliste à Gaza, à L'Orient Today. "Je me suis rendu ce matin à l'hôpital Ahli (bombardé mardi soir, ndlr) pour prendre des photos et des témoignages vidéo des survivants, et je n'en revenais pas. J'ai pris des photos de jouets d'enfants laissés par les jeunes victimes qui ont été tuées, blessées, ou qui ont réussi à fuir l'hôpital après qu'il ait été frappé", a-t-il raconté.

L'hôpital abrite une petite église. "Les musulmans s'y étaient réfugiés, pensant qu'elle serait épargnée par Israël, car il s'agit d'un lieu de culte sacré, mais elle a également été complètement détruite", a indiqué Omar al-Qatta. "Je ne sais pas quoi dire, il n'y a pas de mots pour exprimer l'horreur de ce massacre", a-t-il ajouté.

15:17 heure de Beyrouth

Le Hezbollah a annoncé mercredi la mort d'un autre combattant du parti, Ali Adnan Choucair, originaire du village de Mays el-Jabal (Liban-Sud). Le parti n'a pas précisé quand et où il a été tué.

15:13 heure de Beyrouth

Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza a indiqué que 471 Palestiniens ont été tués dans ce qu'il a appelé un « massacre israélien » à l'hôpital Ahli de Gaza, mardi soir, rapporte Reuters.

15:05 heure de Beyrouth

Dans la banlieue sud de Beyrouth, au milieu d’une foule de manifestants, le médecin Souhail Berjaoui s’exprime au nom de l’Association des médecins islamiques du Liban : « La Palestine saigne, elle est assassinée et pleure », scande-t-il, selon notre journaliste sur place Sally Abou AlJoud. « Les cœurs des enfants de Gaza ne s’arrêteront pas de battre. De la mer à la rivière, nous sommes là pour appeler tous les médecins du monde arabe, d’aider les Palestiniens face à cette calamité », dit-il encore. « A tes ordres, Gaza! A tes ordres, Palestine! » répond la foule.

« Mort aux Etats-Unis, mort à l’Amérique », crient des manifestants, alors que s’exprime le président du conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, et qu’il commente les propos du président américain Joe Biden exonérant Israël de toute responsabilité dans le bombardement de l’hôpital Ahli de Gaza. En arrière plan, sur un panneau d’affichage, la photo d’un enfant de Gaza, grièvement blessé. « Non aux crimes américains et israéliens », hurle la foule en chœur, le poing levé.

(Photo Joao Sousa)

14:59 heure de Beyrouth

Lors d’une manifestation à Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le chef du conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Hachem Safieddine, a commenté le bombardement qui a tué des centaines de civils palestiniens dans un hôpital à Gaza, mardi soir.

Voici ses principales déclarations :

- Ce qui s’est passé hier ne constitue pas le premier massacre depuis 12 jours. L’ennemi (Israël) commet des massacres de familles entière, dans des images que nous voyons à la télévision.

- Le ciblage de l’hôpital était prémédité. Il n’y a aucune erreur, la preuve, les mises en garde formulées avant la frappe.

- Biden n’a pas présenté d’excuses. Netanyahu lui a dit qu’Israël n’a pas ciblé l’hôpital, et il l’a cru.

- Dans les prochains jours, nous allons faire face à ce nouveau mensonge.

- Des dizaines de milliers (de partisans) sont prêts, le doigt sur la gâchette, et iront jusqu’au martyre.

- A Biden, à Netanyahu et aux Européens hypocrites nous disons : Faites attention, prenez garde. L’erreur que vous pourriez commettre envers notre résistance engendrera une réponse tonitruante et plus forte que la vôtre.

(Photo Joao Sousa)

14:53 heure de Beyrouth

"Nous continuerons de travailler avec vous et nos partenaires à travers la région pour éviter davantage de tragédie aux civils innocents", a assuré Joe Biden mercredi à Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à ses côtés, a promis que son pays "fera tout ce qu'il peut" pour épargner les civils.

Plus de 1.400 personnes sont morts en Israël, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Au moins 3.478 Palestiniens ont été tués et 12.000 blessés dans les frappes israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre, selon un nouveau bilan annoncé mercredi par le ministère palestinien de la Santé.

14:30 heure de Beyrouth

Des milliers de manifestants se sont de nouveau rassemblés mercredi devant l'ambassade de France à Tunis exprimant leur colère contre la frappe meurtrière sur l’hôpital al-Ahli de Gaza qui a fait fait des centaines de morts. "Le renvoi de l'ambassadeur est un devoir", ont notamment scandé les manifestants qui accusent la France, ainsi que les Etats-Unis, d'être des "alliés des sionistes" dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, ont constaté des journalistes de l'AFP.

14:09 heure de Beyrouth

Dans la banlieue sud de Beyrouth, à Haret Hreik, une foule compacte se forme place Choura, rapporte notre journaliste sur place, Sally Abou AlJoud. Arborant drapeaux du Hezbollah, keffieh autour du cou, drapeaux palestiniens peints sur le visage, un millier de manifestants, pratiquement tous de noir vêtus, appellent à la "mort d’Israël" et lancent des slogans à la gloire de la Palestine.

« De Beyrouth à Gaza, une seule nation qui ne meurt pas. Mort à Israël », scandent-ils, alors que retentissent les chants partisans. « Nous sommes à tes ordres, Nasrallah (chef du Hezbollah) », répètent-ils en choeur. Parmi les manifestants, des blouses blanches, principalement de l’Hôpital Al Rassoul el Aazam, de la banlieue sud.

(Photo Joao Sousa)

14:02 heure de Beyrouth

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à Joe Biden que la guerre de Gaza « sera d'un autre type parce que le Hamas est un ennemi d'un autre type », selon Reuters.

13:58 heure de Beyrouth

Avant que les grands rassemblements ne débutent au Liban, dans le cadre de la journée de la colère annoncée par le Hezbollah suite au bombardement de l'hôpital al-Ahli à Gaza mardi soir, on fait le point sur la situation à 14h ce mercredi.

13:53 heure de Beyrouth

Des centaines de manifestants ont entamé une marche dans les rues du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, au Liban-Nord, rapporte notre correspondant dans la région Michel Hallak. Brandissant des drapeaux palestiniens, ils ont scandé des slogans de solidarité avec Gaza et condamné les « crimes odieux » commis par l'armée israélienne.

(Photo envoyée par notre correspondant Michel Hallak)

13:49 heure de Beyrouth

Lors d'une conférence de presse organisé à l'ordre de la presse à Beyrouth, Oussama Hamdane, un cadre du Hamas, a condamné avec virulence " le génocide" qui a lieu à Gaza, en référenec au bombardement de l'hôpital à Gaza qui a fait des centaines de morts civils, une attaque imputée à Israël par le Hamas et les autorités palestiniennes.

Oussama Hamadane a part ailleurs appelé les pays arabes et les "pays libres" qui ont des représentations diplomatiques israéliennes de "chasser les ambassadeurs dans toutes les capitales arabes et musulmanes et de décréter un boycott contre l'Etat hébreu". Il a aussi  exhorté tous les peuples de la région ainsi que les pays qui soutiennent la cause palestinienne à "se mobiliser vendredi et dimanche prochain en signe de solidarité avec avec les Palestiniens de Gaza" et pour dénoncer "les massacres" qui ont eu lieu. Le représentant du Hamas a enfin appelé l'autorité palestinienne à porter plainte immédiatement auprès des instances internationales pour que "soit jugé le génocide commis à Gaza, dont l'attaque contre l'hôpital" de la ville palestinienne.

13:43 heure de Beyrouth

Des sit-in de solidarité avec les Palestiniens ont été organisés dans des hôpitaux du Akkar, au Liban-Nord, rapporte notre correspondant dans la région Michel Hallak.

A Halba, le personnel de l'hôpital gouvernemental Rassi s'est rassemblé devant l'entrée de l'établissement pour dénoncer le bombardement qui a visé l'hôpital Ahli de Gaza mardi soir. Le personnel administratif et médical d'un autre centre hospitalier de la région a aussi observé un sit-in similaire.

A Qobayat, le personnel de l'hôpital Notre-Dame de la Paix s'est aussi rassemblé pour dénoncer l'attaque contre l'hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts civils.

(Photo envoyée par notre correspondant Michel Hallak)

13:27 heure de Beyrouth

La frappe sur un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts est une "tragédie" a déclaré mercredi Vladimir Poutine lors d'une visite officielle en Chine, en disant espérer une fin rapide du conflit entre Israël et le Hamas.

"C'est un évènement horrible, des centaines de morts et de blessés. C'est une catastrophe humanitaire. J'espère vraiment que ce sera un signal montrant qu'il faut mettre fin à ce conflit le plus rapidement", a affirmé le président russe lors d'une conférence de presse.

13:22 heure de Beyrouth

En image : Des habitations rasées par des frappes israéliennes, le 18 octobre dans le centre de Gaza.

(Photo REUTERS/Mohammed Fayq Abu Mostafa)

13:14 heure de Beyrouth

Témoignage au Liban-sud : A Tyr, une habitante, la quarantaine, abordée dans la rue par notre journaliste sur place, Lyana Alameddine, commente le bombardement de l'Hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza. « Je suis chrétienne ce n’est pas une histoire de religion. Quand on voit ce qu’il s’est passé hier, on ne peut que pleurer. J’étais remplie de rage. Ils ont tué des gamins. Si j’avais eu une arme, je pense que j’aurais tiré sur eux », réagit-elle. « Je pense qu’il y aura une réplique. Il le faut. Sinon, ce serait de l’hypocrisie, du mensonge. Je ne fais plus confiance à aucun politicien », précise-t-elle.

A côté d’elle, une femme renchérit. « Tu verras, il (le Hezbollah) va nous montrer qu’on peut lui faire confiance ».

12:53 heure de Beyrouth

En image : Un Palestinien porte un chat alors qu'il court se mettre à l'abri lors d'une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023 (Photo Mohammed ABED / AFP)

12:40 heure de Beyrouth

Israël a demandé à ses ressortissants de quitter la Turquie dès que possible pour leur propre sécurité, a indiqué mercredi à l'AFP le consulat israélien à Istanbul, évoquant des "menaces terroristes" croissantes pour ses concitoyens à l'étranger.

Selon cette source, l'alerte sécurité pour les voyageurs israéliens en Turquie a été "élevée au niveau 4, le plus élevé".

12:32 heure de Beyrouth

Suite à la frappe la nuit dernière contre l'hôpital de Gaza qui a fait plusieurs centaines de morts, le Hezbollah appelle à participer à "la journée de la colère".

Aujourd'hui, des manifestations auront lieu dans tout le pays. Nos équipes sont mobilisées sur le terrain et à la rédaction pour couvrir la situation en direct.

Invitez vos proches à rejoindre le groupe WhatsApp de L'Orient-Le Jour. Restez informés.

Ca se passe ici.

12:29 heure de Beyrouth

Des dizaines de personnes ont manifesté devant l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri à Beyrouth à 12 heures en solidarité avec les Palestiniens, au lendemain du bombardement de l'hôpital de Gaza qui a fait au moins 200 morts. Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, avait demandé aux employés des hôpitaux libanais d'observer une minute de silence à 12 heures en solidarité avec les victimes.

(Photo Hassan Assal)

12:26 heure de Beyrouth

Le ministre palestinien de la Santé à Ramallah a affirmé que plus de 3.300 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon Reuters.

12:17 heure de Beyrouth

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a pris part mercredi à un sit-in de solidarité avec les Palestiniens devant le ministère de la Santé à Beyrouth, au lendemain de la frappe qui a tué des centaines de Palestiniens dans un hôpital de Gaza.

12:03 heure de Beyrouth

Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe ayant tué des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza.

"J'ai été profondément attristé et choqué par l'explosion dans l'hôpital à Gaza hier (mardi). Et sur la base de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous", a déclaré le président américain, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv. Plus de détails ici

(Photo REUTERS/Evelyn Hockstein)

12:02 heure de Beyrouth

Le Hamas n'a apporté que "souffrance" aux Palestiniens, affirme le président américain, Joe Biden, cité par l'AFP.

11:52 heure de Beyrouth

Netanyahu à Biden: le "monde civilisé" doit s'unir contre le Hamas. 

11:52 heure de Beyrouth

"Les Américains pleurent avec vous", dit Biden à Netanyahu, lors de sa visite en Israël. 

(Photo REUTERS/Evelyn Hockstein)

11:40 heure de Beyrouth

Des manifestations sont en cours au Liban-Sud, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

A Saïda, des manifestants ont entamé une marche depuis la place des Martyrs vers la place de l'Étoile pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens, au lendemain du bombardement de l'hôpital Ahli Arab, à Gaza qui a fait des centaines de morts.

Des protestataires ont également ont commencé à se rassembler devant l'hôpital du Sud à Nabatiyé.

Israël et les autorités palestiniennes s'accusent mutuellement d'être responsables de ce bombardement.

(Photo envoyée par noter correspondant Mountasser Abdallah)

11:16 heure de Beyrouth

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a affirmé mercredi que son pays n'avait « pas fermé le terminal de Rafah » vers Gaza mais que l'aide humanitaire n'entrait pas dans le territoire palestinien du fait « des bombardements israéliens », selon l'AFP.

Depuis des jours, des centaines de camions sont bloqués dans le désert égyptien du Sinaï, faute d'un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme désormais qu'à « chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies ».

11:06 heure de Beyrouth

La frappe sur  l'hôpital de Gaza est un « crime » et un « acte de déshumanisation », a dénoncé mercredi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, en appelant Israël, qui dément en être l'auteur, à prouver son innocence, selon l'AFP. « Nous voyons en ce moment une volonté (de la part d'Israël) de se défaire de toute responsabilité. Si cette tentative constitue une intention sérieuse (...) de prouver son innocence (...) alors il faut présenter les faits », a-t-elle déclaré à la radio Spoutnik, appelant les Etats-Unis et Israël à fournir des images satellites permettant d'enquêter sur l'origine de la frappe.

10:55 heure de Beyrouth

Le président américain Joe Biden est arrivé en Israël, rapporte l'AFP.

10:54 heure de Beyrouth

Le pape François demande que tous les efforts possibles soient déployés pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza, selon Reuters.

10:31 heure de Beyrouth

L'armée israélienne a affirmé mercredi avoir « des preuves » de la responsabilité du groupe palestinien Jihad islamique dans l'explosion dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts.

« Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué », a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari lors d'une conférence de presse. « Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés », a-t-il déclaré.

Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé mardi qu'au moins 200 personnes avaient été tuées dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza. D'autres estimations donnent un bilan plus élevé. Le Hamas a imputé la frappe à Israël et le Jihad islamique a qualifié de « mensonges » les accusations d'Israël le désignant comme en étant à l'origine, alors que les condamnations internationales se multiplient.

L'armée a diffusé des cartes et un audio qu'elle présente comme une conversation entre deux membres du Hamas évoquant la responsabilité du Jihad islamique. « Il n'y a pas eu de tirs de l'armée depuis la terre, la mer ou les airs qui ont touché l'hôpital », a affirmé M. Hagari. « Nos systèmes radar ont localisé les missiles tirés par les terroristes de Gaza au moment de l'explosion et l'analyse de la trajectoire montre que les roquettes ont été tirées près de l'hôpital ».

10:19 heure de Beyrouth

La situation à Gaza "devient incontrôlable", faute d'une aide humanitaire pourtant prête à être acheminée, a affirmé mercredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le réseau X (ex-Twitter). "Chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que les fournitures médicales étaient bloquées depuis quatre jours à la frontière entre l'Egypte et Gaza.

10:19 heure de Beyrouth

« Rien n'excuse une frappe sur un hôpital rempli de civils », a réagi mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, selon l'AFP.

10:18 heure de Beyrouth

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit mercredi "horrifié" par la frappe qui a touché un hôpital à Gaza, appelant à une "enquête approfondie", rapporte l'AFP.

10:17 heure de Beyrouth

Annulation du sommet en Jordanie : l'analyse à chaud de Laure-Maïssa Farjallah, responsable du service International à L'Orient-Le Jour

- Joe Biden est en route pour Tel-Aviv. Malgré la frappe qui a touché mardi soir l’hôpital Ahli Arab dans la ville de Gaza, faisant au moins 200 morts selon un bilan publié mercredi matin et attribuée à Israël par les Palestiniens, le président américain veut montrer sa solidarité avec l’Etat hébreu et peser de tout son poids pour des concessions humanitaires.

- Mais avec le drame survenu hier soir, alors que l’établissement médical servait de refuge à des milliers de déplacés, une des étapes de son voyage éclair a été annulée. Joe Biden devait se rendre en Jordanie pour une rencontre avec des dirigeants arabes.

- La suppression de ce stop pourrait envenimer les relations des pays de la région avec Washington, alors que le monde arabo-musulman est en ébullition suite à la frappe.

- Le roi Abdallah II de Jordanie avait en effet prévu de convoquer un sommet quadripartite à l’occasion du passage du locataire de la Maison-Blanche avec son homologue égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ce dernier a déclaré un deuil national de trois jours suite à la frappe sur l’hôpital, et a donc été le premier à annuler son déplacement en Jordanie.

- Le sommet devait servir à parler des répercussions de la guerre à Gaza dans la région et à trouver une résolution politique au conflit, selon Amman. Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a néanmoins annulé la réunion, affirmant à Al Jazeera qu’il ne servait à rien de discuter d’autre chose que “d’arrêter la guerre” et que la rencontre était repoussée jusqu’à ce que les parties s’entendent pour mettre un terme à “la guerre et aux massacres contre les Palestiniens”.

- Selon la chaîne qatarie, Joe Biden ne serait plus le bienvenu en Jordanie après la frappe contre l’hôpital Ahli Arab, alors que le président américain montre un soutien indéfectible à Israël, accusé d’avoir conduit la frappe.

- Le média Al Arabiya affirmait quant à lui que le président Biden a consulté le roi de Jordanie et décidé de remettre son voyage “au vu des jours de deuil annoncé par le président Abbas”. Le locataire de la Maison-Blanche s’est engagé à rester en contact direct et régulier avec les dirigeants qu’il était censé rencontrer à Amman.

09:59 heure de Beyrouth

L'armée israélienne a publié mercredi sur X (ex-Twitter) des photos aériennes qui, selon elle, ne montrent aucun signe d'attaque d'avions israéliens contre l'hôpital bombardé à Gaza. Le Hamas et les autorités palestiniennes ont a accusé Israël d'être à l'origine de cette frappe qui a fait plus de 200 morts. L'armée israélienne l'a imputée à un tir de roquette du Jihad islamique qui a démenti ces accusations.

09:48 heure de Beyrouth

Un employé civil de l'armée israélienne et quatre soldats ont été légèrement blessés par des tirs antichars dans la région de Shtula, près de la frontière avec le Liban, rapporte le Haaretz. Plus tôt dans la journée, le Hezbollah a revendiqué l'attaque d'un char Merkava sur une position israélienne et a affirmé avoir infligé des pertes humaines à l'équipage du char.

09:24 heure de Beyrouth

Plusieurs pays déconseillent désormais les voyages au Liban : tous les détails ici

09:19 heure de Beyrouth

En réaction au bombardement qui a coûté la vie à des centaines de Palestiniens dans un hôpital de Gaza mardi soir, et que les autorités palestiniennes ont imputé à Israël, une série de manifestations doivent se tenir au Liban, alors que le Hezbollah a appelé à une "journée de colère".

Voici la liste des rassemblements prévus :

- À 10h00, l'Hôpital gouvernemental Rafic Hariri organise une manifestation de solidarité dans sa cour.

- À 11h, une manifestation est prévue par le Hezbollah à Nabatiyeh (Sud) devant l’hôpital Al-Janoub.

- À 12h00, un sit-in est prévu devant le siège de l'Escwa (Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale) à Beyrouth.

- À 13h00, le Hezbollah organise une manifestation de solidarité devant l'hôpital gouvernemental de Baalbek.

- À 14h00, un rassemblement est prévu à Harat Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, organisé par le Hezbollah.

- À 15h00, une manifestation, également organisée par le Hezbollah, aura lieu devant le Sérail gouvernemental de Hermel, dans la Békaa.

- À 16h00, le Hezbollah organise un « rassemblement de colère » près de l'ambassade des États-Unis à Awkar.

À 16h30, appel à manifester devant l'ambassade d'Allemagne à Sin el-Fil, en banlieue de Beyrouth.

- À 17h00, le Syndicat des Photojournalistes du Liban organise une manifestation de "solidarité avec les journalistes blessés ciblés par l'ennemi israélien", devant l'Hôpital de l'Université Américaine (AUH) à Hamra.

- En fin de journée, après la prière du coucher de soleil, une manifestation de soutien à Gaza est prévue devant la mosquée de l'Imam Ali bin Abi Taleb, organisée par le "Courant du Future" à Tarik El-Jdidé à Beyrouth. Les organisateurs demandent que seuls les drapeaux palestinien et libanais soient utilisés.

09:05 heure de Beyrouth

Depuis le début du conflit, les frappes israéliennes à Gaza ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales palestiniennes. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, pour la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne. Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion.

09:02 heure de Beyrouth

Le Hezbollah a annoncé mercredi matin avoir pris pour cible un char Merkava vers 4 heures du matin sur une position israélienne et a affirmé avoir infligé des pertes humaines parmi les personnes qui se trouvaient à l'intérieur du char.

Suite à cette déclaration, le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraae, a déclaré avoir reçu des informations concernant un missile antichar tiré dans leur direction dans la région de Shtula, dans le nord d'Israël, et a indiqué que son armée avait riposté aux origines du tir par des tirs d'artillerie.

09:02 heure de Beyrouth

"(...) Le sort du Liban tient à la décision du Hezbollah de rejoindre ou non la mêlée de Gaza : un Hezbollah qui se dit rien que libanais, que la France tient pour indiscutablement libanais, mais qui fait publiquement profession de foi et de fidélité absolue à l’Iran." Voici l'édito d'Issa Goraieb.

08:44 heure de Beyrouth

L’armée israélienne a, de nouveau, appelé les habitants du nord de la bande de Gaza, notamment de la zone al-Mawasi, à évacuer vers le sud, rapporte le Haaretz.

08:13 heure de Beyrouth

Encore quelques propositions de lecture, avec votre café : Tandis que le président Joe Biden est attendu aujourd'hui en Israël, nous vous proposons cette analyse de Laure-Maïssa Farjallah : Biden sur la corde raide entre dissuasion et diplomatie

Et dans la foulée, cet éclairage de Mounir Rabih : USA, Iran, Arabie... quels sont les calculs des principaux acteurs après le Déluge d’al-Aqsa ?

07:57 heure de Beyrouth

Vous pouvez retrouver, ici, un résumé des réactions internationales au bombardement de l'hôpital à Gaza.


07:42 heure de Beyrouth

Avant que l'actualité ne s'emballe, nous avons quelques recommandations de lecture :

Tout d'abord, Les mille pièges de Gaza, l'éditorial de Issa Goraieb

Ensuite, l'analyse d'Anthony Samrani : Iran-Israël : le jeu d’échecs se mue en partie de poker

Et celle, aussi, de Rita Sassine : « Gagner la guerre avant la guerre » : un pari (jusqu’ici) réussi pour le Hezbollah

07:35 heure de Beyrouth

"Je suis pleinement conscient des profonds griefs du peuple palestinien après 56 ans d'occupation. Mais aussi graves que soient ces griefs, ils ne peuvent justifier les actes terroristes commis par le Hamas le 7 octobre. Mais ces attaques ne peuvent justifier la punition collective des Palestiniens", a également déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

07:34 heure de Beyrouth

Le chef de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans le conflit entre Israël et le Hamas, lors d'un discours prononcé à Pékin. "J'appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour (...) apaiser les terribles souffrances humaines auxquelles nous assistons", a-t-il déclaré face aux représentants de quelque 130 pays au forum des Nouvelles routes de la soie.

07:13 heure de Beyrouth

Voici ce qu'il faut savoir pour commencer la journée : 

-Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir dans un tir imputé à Israël sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza. Hier soir, le ministère de la Santé de Gaza indiquait que "des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres".

-Le Hamas au pouvoir à Gaza a accusé Israël d'être à l'origine de cette frappe, imputée par l'armée israélienne à un tir de roquette du Jihad islamique tombé sur l’hôpital. Le Jihad islamique a qualifié mercredi de "mensonges" les accusations d'Israël. Selon ce mouvement, l'hôpital avait été sommé par Israël d'évacuer sous la menace d'un bombardement, et c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.

-Le tir a suscité de nombreuses condamnations d'Israël émanant de pays arabes, et des manifestants ont pris les rues à Amman, Tunis, Istanbul... A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des heurts ont éclaté mardi soir entre des manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité.

-Attendu mercredi en Israël, le président américain Jo Biden va "reporter" son étape ensuite prévue en Jordanie, a indiqué la Maison-Blanche, exprimant ses "profondes condoléances" aux victimes de l'hôpital. La Jordanie avait auparavant annoncé l'annulation d'un sommet auquel M. Biden devait participer à Amman avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le président Abbas.

-Le Hezbollah a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le tir meurtrier contre l'hôpital, un "massacre" dont il accuse Israël. Les Etats-Unis ont en outre autorisé mardi soir le départ de personnel non essentiel, ainsi que leurs familles, de leur ambassade à Beyrouth face à la dégradation des conditions de sécurité au Liban. Mardi soir, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade des Etats-Unis à Awkar, dans la banlieue nord de la capitale Beyrouth, où ils ont scandé "mort à l'Amérique" et "mort à Israël", selon des correspondants de l'AFP.

-Poids lourd régional, l'Arabie saoudite a dénoncé une "violation de toutes les lois et normes internationales" et la poursuite par Israël "des attaques contre les civils".

-Ces développements interviennent alors que l'armée israélienne bombarde quotidiennement la bande de Gaza, jurant d'éliminer le Hamas. Ces frappes, qui ont provoqué le déplacement d'un million de personnes selon l'ONU, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux, ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà recensé lundi à Gaza "111 infrastructures médicales" visées, "12 cadres soignants tués et 60 ambulances visées".
L'eau et la nourriture manquent également pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés également d'électricité, après le siège imposé par Israël le 9 octobre au petit territoire palestinien, déjà soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.

-Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.
D'intenses négociations impliquant plusieurs pays, tout particulièrement la Turquie, sont en cours pour tenter de faire libérer les otages. Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.

-Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé. Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal, après quatre bombardements cette semaine, pour laisser entrer l'aide humanitaire "au plus vite".

-Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien, et au nord le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.
La tension est vive aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui a annoncé que cinq de ses combattants avaient été tués dans le sud du Liban.

07:07 heure de Beyrouth

Bonjour, 

Jour XII. Nous reprenons la couverture en direct des événements liés à la guerre entre le Hamas et Israël.

Après le bombardement meurtrier, imputé à Israël, d'un hôpital à Gaza, la journée s'annonce dure.

commentaires (2)

C’est leur méthode depuis des lustres pour attiser la haine du monde contre les peuples agressés et se faire passer pour des victimes aux yeux du monde. Ils ont fait la même chose au Liban dans les années 80 en posant des voitures piégées des deux côtés de la ville pendant qu’ils massacres les libanais dans leurs villages pour les pousser à l’exode tout en montrant les dégâts subis en réponse à leur barbarie pour apitoyer le monde. Ce sont toujours les civils innocents qui payent le prix fort de leur sauvagerie.

Sissi zayyat

17 h 06, le 18 octobre 2023

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Commentaires (2)

  • C’est leur méthode depuis des lustres pour attiser la haine du monde contre les peuples agressés et se faire passer pour des victimes aux yeux du monde. Ils ont fait la même chose au Liban dans les années 80 en posant des voitures piégées des deux côtés de la ville pendant qu’ils massacres les libanais dans leurs villages pour les pousser à l’exode tout en montrant les dégâts subis en réponse à leur barbarie pour apitoyer le monde. Ce sont toujours les civils innocents qui payent le prix fort de leur sauvagerie.

    Sissi zayyat

    17 h 06, le 18 octobre 2023

  • Comme dans toutes les enquêtes policières, LA question à nous poser, à froid « A QUI PROFITE LE CRIME » , dans ce cas «  A QUI PROFITE CE MASSACRE ? ». Évidemment, on voit mal les raisons et avantages qu’israel aurait en tirant un missile et tuant des civils à l’heure où la planète entière suit la guerre à Gaza…. En revanche, toute l’empathie et solidarité , suite à ce tir, a profité au Hamas et jihad islamique. D’où LA question « qui a tiré ce missile »? Israel accuse le Jihad islamique et évidemment le hamas accuse israel… A qui profite le crime politiquement ? (Les organisations terroristes palestiniennes n’ont aucun remords à utiliser la population comme cible , si cela sert ses intérêts.Le résultat de ce tir est 100% en faveur du hamas. Preuve les réactions mondiales suite à ce tir…. A qui profite ce massacre ? C’est la question à se poser avant de plonger tête baissée comle des boeufs à chaud sans utiliser notre matière grise. Oui les civils trinquent depuis le debut. Cette sale guerre initiée par le HAMAS n’a ciblé QUE des civils depuis le début à ce jour….,Que des civils

    LE FRANCOPHONE

    10 h 14, le 18 octobre 2023

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