L'affiche du festival Beyrouth Livres 2023 réalisée par Alexandre Clérisse. DR
Du 2 au 8 octobre courant, Beyrouth Livres, le festival international et francophone du livre, revient pour une seconde édition. Comment s'y retrouver avec 80 événements dans 14 villes à l’affiche ?
Facile, suivez le guide au jour le jour de « L’OLJ ».
Alors, où aller le troisième jour de Beyrouth Livres, le mercredi 4 octobre ? Voici les recommandations de notre chef du service culturel Maya Ghandour Hert.
La chef du service culturel de L’Orient-Le Jour, Maya Ghandour Hert. Photo Mohammad Yassine
La question que se posent maintes personnes aujourd’hui est la suivante : mais qui est donc Farjallah Haïk ? Et pourquoi donc, soudain, son nom est-il sur toutes les lèvres ?
Né en 1912 à Beit Chabab et décédé en 1994 à Beyrouth, son patronyme est éminemment libanais, tout comme ses racines, sa pensée et l’essence de ses écrits. Soulignons le mot essence parce que sa langue de prédilection était non pas l’arabe littéraire – comme nombre de ses confrères à l’époque –, mais le français. Haïk est ainsi considéré, à cet égard, comme un précurseur.
À l’initiative de Jocelyne Dagher Hayeck, L’Orient des livres réédite quatre de ses titres (Barjoute, al-Ghariba, Joumana et L’envers de Caïn). Et, en guise de préambule à ces lectures prometteuses, l’écrivain Ramy Zein, le vice-président du groupe Fattal et féru de lecture Bertrand Fattal, ainsi que l’écrivain et avocat Alexandre Najjar (également responsable de L’Orient Littéraire) se chargeront de décrire les multiples facettes de l’homme et de son œuvre, lors d’une conférence à ne pas rater afin de savoir au final pourquoi Farjallah Haïk mérite tous les hommages de sa postérité. Quand : le mercredi 4 octobre à 17h30. Où : la Fondation Charles Corm, en face du Grand Lycée franco-libanais, secteur Mat'haf.
Je vous conseille de vous y attarder une fois la conférence terminée. Non pas pour musarder dans le superbe jardin de la fondation (quoique…), mais plutôt pour le bonheur d’écouter l’éditeur et historien Farouk Mardam Bey et l’écrivain Mathias Enard retracer les 50 ans des éditions Sindbad. La maison fête son 50e anniversaire et a été la première à avoir ouvert grandes les portes de la littérature, de la poésie et, plus largement, de la culture arabe au lectorat français. Cette fois-ci, c’est l’Occident qui frappe à la porte de l’Orient…
En suivant le guide ultime publié par votre journal préféré, les détails du programme du volet jeunesse n’ont plus de secrets pour vous, mais un petit rappel pour ne pas louper la rencontre avec l’équipe Bayard à partir de 16h, suivie d’ateliers de fabrication de journal et d'une séance de signatures avec les auteurs d’Anatole Latuile à l’Institut Français du Liban, rue de Damas, à 18h.
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