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Sport - Basket

« Ne pas bousiller l’image » des Bleus, lance Batum

Le capitaine français s’est exprimé face à la presse à la suite de la victoire étriquée de la France face au Liban (85-79), mardi à Djakarta dans le dernier match du groupe H.

Nicolas Batum marquant un panier lors du match entre la France et le Liban au sein du groupe H du Mondial de basket, mardi à l’Indonesia Arena de Djakarta. Yasuyoshi Chiba/AFP

Auteur du panier décisif assurant la victoire à l’équipe de France à 30 secondes du terme face au Liban, Nicolas Batum a tenu à s’exprimer à nouveau devant les médias après les mots très forts qu’il avait employés au sortir de la désillusion contre la Lettonie (défaite 86-88, actant l’élimination de la France dimanche dernier).

Le capitaine des Bleus lors de cette Coupe du monde de basket 2023 a rappelé la nécessité de « ne pas bousiller l’image » de son équipe nationale et a apprécié la « fierté » montrée mardi à Djakarta pour arracher la victoire dans le dernier quart-temps contre les coéquipiers de Waël Arakji (85-79), et ainsi éviter une troisième défaite de rang dans ce groupe H.

Un résultat qui aurait encore un peu plus entaché le bilan tricolore en Indonésie, à un an seulement du tournoi olympique qui se disputera à Paris et pour lequel le Liban espère toujours se qualifier durant ce Mondial.

Avez-vous vu enfin, dans le dernier quart-temps, une réaction d’équipe ?

C’est dur, un match comme ça, quand tu as eu une grosse désillusion, laissé (tomber) beaucoup de gens, subi beaucoup de réactions négatives, que tu as de la haine sur toi. Ce n’est pas évident de rebondir. On joue à neuf sans pivot (forfaits de Gobert et Fall, Lessort laissé au repos, NDLR), donc tous les rotations et les systèmes étaient chamboulés. C’était juste fierté et rien d’autre ce soir (mardi). On a un maillot, une image à respecter, même si on ne l’a pas forcément fait sur les deux premiers matches. On est une équipe encore vice-championne olympique, d’Europe et techniquement médaille de bronze du Mondial. On a un statut à honorer, on n’est pas morts. C’est un énorme couac qu’on vit, mais on va se relever. On en a parlé ce midi : il reste trois matches (deux de classement en plus de celui face au Liban, NDLR), on va gagner les trois. La manière n’est peut-être pas forcément jolie, mais il faut montrer de la fierté.

Avez-vous eu peur, pendant le match, de vivre une nouvelle défaite qui aurait été humiliante ?

On sait très bien que ça aurait été cataclysmique (en cas de défaite, NDLR). On a eu une réaction qui n’efface rien, mais pour l’équipe, la cohésion, c’est bien. Il ne faut pas partir sans rien ni plus ridicules qu’on ne l’est déjà. Le plus important est de montrer de la fierté. Il y a des matches à gagner. On a un maillot important sur le dos et il ne faut pas bousiller cette image.

Le risque existe-t-il que le groupe implose ?

Ça s’est vu (mardi) ? Jamais ça n’arrivera. Jamais. On n’est pas comme ça, on est ensemble et on restera ensemble. On a trop gagné de choses ensemble pour imploser. Il n’y a pas de problèmes. Le groupe vit très bien. On sait ce qu’on a fait de mal, on ne pointe personne du doigt, on est tous dans le même bateau et on va en sortir ensemble.

Propos recueillis en zone mixte par l’AFP

Auteur du panier décisif assurant la victoire à l’équipe de France à 30 secondes du terme face au Liban, Nicolas Batum a tenu à s’exprimer à nouveau devant les médias après les mots très forts qu’il avait employés au sortir de la désillusion contre la Lettonie (défaite 86-88, actant l’élimination de la France dimanche dernier).Le capitaine des Bleus lors...

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