– Le dollar hausse, les prix grimpent ;
le dollar baisse, les prix haussent.
– L’État intervient, les prix augmentent ; l’État reste à l’écart, ils continuent leur ascension.
– La marchandise est importée, les prix sont majorés ; elle est fabriquée localement, les matières premières venant d’ailleurs la rendent sujette à majoration.
– La terre est la nôtre, nos arbres y poussent, l’eau est locale, mais les engrais sont importés et la main-d’œuvre dollarisée, et nos fruits et légumes se vendent à prix d’or.
– Les touristes et émigrés affluent, les prix s’affolent ; la saison des vacances prend fin, rien ne retourne à la normale.
– On nous donne quelques heures d’électricité, la facture est multipliée ;
on nous retranche les heures mais le prix à payer est inchangé. Y a-t-il un moyen d’arrêter cette course ? La grève du consommateur, nous dira-t-on ; déjà les produits de luxe ont été supprimés du panier de la ménagère. Sera-t-elle acculée à se passer de ceux de première nécessité ?
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.
commentaires (0)
Commenter