
De Ragheb Alamé à Nancy Ajram, en passant par Wael Kfoury, Elissa et Nawal el-Zoghbi, les stars des années 1990 sont toujours là. Photomontage Jad Abou Jaoudé.
L’univers de la chanson populaire apparaît figé depuis près de vingt ans et semble avoir du mal à se renouveler.
OLJ / Par Karl RICHA, le 29 août 2023 à 17h24
De Ragheb Alamé à Nancy Ajram, en passant par Wael Kfoury, Elissa et Nawal el-Zoghbi, les stars des années 1990 sont toujours là. Photomontage Jad Abou Jaoudé.
Vous avez raison, il y a une corrélation avec l'atmosphère politique et le pourrissement accéléré du pays. Je voudrais pointer un développement (pas dans le sens de progrès) dont ces vétérans et notables, devenus membres à part entière de l'oligarchie vulgaire, ont "bénéficié" pour asseoir leur longévité : la chirurgie esthétique !
Le malheur artistique ne s'arrête pas là. Depuis l'avènement de la culture richissime Haririenne, toutes les productions, même les télé séries, sont axées non pas pour une audience Libanaise, mais pour export vers les pays du Golf. Oui, le Liban, avec le Haririsme anti culture et tous les autres médias mainstream qui ont suivis cette tendance on ne peut plus cheap, ont effacé la culture des années 50s, 60s et 70s. Parler de "pop", c'est hausser ces artistes du dollars. Mieux vaut dire le "soap", pas le pop.
Excellente idée que cette histoire de la variété musicale libanaise. Le papier aurait gagné à être plus étoffé certainement, avec plus de témoignages et une mise en perspective sociale et politique plus large. Et peut-être même une analyse plus fine de la place de la variété libanaise dans le contexte régional. A creuser.
"Pays accroché à son passé", "médiocrité pailletée"... Ces qualificatifs collent bien au Liban d'aujourd'hui hélas. Un pays sans vision, sans créativité, sans leaders... Un pays qui se meurt et se dépeuple de sa jeunesse. Mashrou' Leila par exemple était un beau projet mais les mentalités sclérosées du Liban l'ont enterré
Vous avez raison, il y a une corrélation avec l'atmosphère politique et le pourrissement accéléré du pays. Je voudrais pointer un développement (pas dans le sens de progrès) dont ces vétérans et notables, devenus membres à part entière de l'oligarchie vulgaire, ont "bénéficié" pour asseoir leur longévité : la chirurgie esthétique !
15 h 59, le 30 août 2023