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Culture - Décryptage

Toujours les mêmes : la scène pop libanaise est-elle le miroir de l’arène politique ?

L’univers de la chanson populaire apparaît figé depuis près de vingt ans et semble avoir du mal à se renouveler.

Toujours les mêmes : la scène pop libanaise est-elle le miroir de l’arène politique ?

De Ragheb Alamé à Nancy Ajram, en passant par Wael Kfoury, Elissa et Nawal el-Zoghbi, les stars des années 1990 sont toujours là. Photomontage Jad Abou Jaoudé.

Ragheb, Nancy, Wael, Najwa… Les Libanais les appellent par leurs prénoms. Et pour cause, ils font partie de leur quotidien depuis des décennies, meublent les petits écrans, passent en boucle sur les ondes. En tête d’affiche des festivals ou en représentation unique dans des galas, ces figures de la pop panarabe mainstream continuent de faire salle comble. À l’heure où la crise semble s’être mise en mode pause, le temps d’absorber les rayons de soleil de ce mois d’août caniculaire, les chanteurs du pays du Cèdre surfent allègrement sur un vent de légèreté réclamé par une partie du peuple. « Qu’est-ce qui lie les Libanais entre eux finalement ? Une seule chose. La pop culture ! » avance l’animateur Zaven Kouyoumdjian, spécialiste des médias. Sucrée, affirmée, contestée, cette même pop culture stagnante depuis le milieu des années 2000...
Ragheb, Nancy, Wael, Najwa… Les Libanais les appellent par leurs prénoms. Et pour cause, ils font partie de leur quotidien depuis des décennies, meublent les petits écrans, passent en boucle sur les ondes. En tête d’affiche des festivals ou en représentation unique dans des galas, ces figures de la pop panarabe mainstream continuent de faire salle comble. À l’heure où la crise semble s’être mise en mode pause, le temps d’absorber les rayons de soleil de ce mois d’août caniculaire, les chanteurs du pays du Cèdre surfent allègrement sur un vent de légèreté réclamé par une partie du peuple. « Qu’est-ce qui lie les Libanais entre eux finalement ? Une seule chose. La pop culture ! » avance l’animateur Zaven Kouyoumdjian, spécialiste des médias. Sucrée, affirmée, contestée, cette même pop culture...
commentaires (4)

Vous avez raison, il y a une corrélation avec l'atmosphère politique et le pourrissement accéléré du pays. Je voudrais pointer un développement (pas dans le sens de progrès) dont ces vétérans et notables, devenus membres à part entière de l'oligarchie vulgaire, ont "bénéficié" pour asseoir leur longévité : la chirurgie esthétique !

IBN KHALDOUN

15 h 59, le 30 août 2023

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Commentaires (4)

  • Vous avez raison, il y a une corrélation avec l'atmosphère politique et le pourrissement accéléré du pays. Je voudrais pointer un développement (pas dans le sens de progrès) dont ces vétérans et notables, devenus membres à part entière de l'oligarchie vulgaire, ont "bénéficié" pour asseoir leur longévité : la chirurgie esthétique !

    IBN KHALDOUN

    15 h 59, le 30 août 2023

  • Le malheur artistique ne s'arrête pas là. Depuis l'avènement de la culture richissime Haririenne, toutes les productions, même les télé séries, sont axées non pas pour une audience Libanaise, mais pour export vers les pays du Golf. Oui, le Liban, avec le Haririsme anti culture et tous les autres médias mainstream qui ont suivis cette tendance on ne peut plus cheap, ont effacé la culture des années 50s, 60s et 70s. Parler de "pop", c'est hausser ces artistes du dollars. Mieux vaut dire le "soap", pas le pop.

    Raed Habib

    09 h 22, le 30 août 2023

  • Excellente idée que cette histoire de la variété musicale libanaise. Le papier aurait gagné à être plus étoffé certainement, avec plus de témoignages et une mise en perspective sociale et politique plus large. Et peut-être même une analyse plus fine de la place de la variété libanaise dans le contexte régional. A creuser.

    Marionet

    08 h 53, le 30 août 2023

  • "Pays accroché à son passé", "médiocrité pailletée"... Ces qualificatifs collent bien au Liban d'aujourd'hui hélas. Un pays sans vision, sans créativité, sans leaders... Un pays qui se meurt et se dépeuple de sa jeunesse. Mashrou' Leila par exemple était un beau projet mais les mentalités sclérosées du Liban l'ont enterré

    Bob

    03 h 29, le 30 août 2023

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