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Politique - Analyse

Aux origines de la « guerre culturelle » du Hezbollah

Depuis le début de l'été, la campagne du parti à l’encontre de la communauté LGBTQ+ a atteint un niveau de violence jusque-là inégalé au Liban. Pourquoi cette offensive ?

Aux origines de la « guerre culturelle » du Hezbollah

Illustration Guilhem Dorandeu

Le 25 décembre 1994, alors qu’une partie de l’humanité célèbre Noël, une loi est votée en Iran. Son contenu pourrait prêter à sourire, mais l’affaire est sérieuse. Après des mois de discussions, le Majles vient d’interdire les paraboles satellitaires permettant à trois millions de téléspectateurs de visionner les chaînes internationales. Les utilisateurs ont un mois pour démanteler leurs antennes. Sans quoi il sera permis aux membres de la Basij, la puissante force paramilitaire, de sévir. Les contrevenants, qui seront jugés devant les tribunaux révolutionnaires, encourent des peines allant jusqu’à l’emprisonnement. La République islamique est jeune, mais elle sait ce qu’elle fait. À travers cette mesure, elle entend contenir l’« invasion culturelle occidentale ». L’idée n’est pas neuve. Depuis les années 1960, des intellectuels iraniens alertent contre les dangers d’un style de vie importé. Mais le nouveau régime a fait de cette idée un projet de société et de ce combat un programme politique. Quitte à faire disparaître tout un pan de la réalité du pays. Elle n’en porte pas encore le nom, mais la « guerre culturelle » est née.

Trois décennies plus tard, la méthode s’est étendue au-delà des frontières iraniennes. Un enfant de la révolution khomeyniste, devenu entre-temps l’un des groupes armés les plus puissants de la région, a fait du sujet l’une des grandes thématiques de l’été 2023. En tirant à boulets rouges contre la « culture déviante » diffusée par la communauté LGBTQ+, le Hezbollah inaugure une énième déclinaison du « conflit civilisationnel ». Sans renoncer à son habituelle diatribe anti-impérialiste, il identifie les nouvelles têtes à abattre. À côté du « Grand Satan » figurent désormais des « comploteurs » de l’intérieur. Il sera question de « perversion sexuelle » et de « chaos familial ». L’affaire « menace la société libanaise » et « la rend vulnérable à l’imitation aveugle d’un modèle occidental », expliquent les députés du parti en juin. Sur la base d’une proposition rédigée par un centre de recherche affilié à Haret Hreik, le ministre de la culture, Mohammad Mortada, signe mi-août un projet prévoyant de tripler la peine d’emprisonnement sanctionnant l’homosexualité. Le mouvement frappe fort. Il faut « punir de mort les lawat (terme péjoratif pour désigner les homosexuels) », assène le secrétaire général Hassan Nasrallah, et ce « dès la première occurrence ». Le Hezbollah est en guerre.

Il est loin d’avoir le monopole de ce discours homophobe. L’agression de la communauté par le groupuscule chrétien des « soldats du Seigneur » le 23 août à Mar Mikhaël en est la dernière preuve en date. Mais en ciblant publiquement un groupe déjà marginalisé, le parti a ouvert la boîte de Pandore. « Son implication a donné au sujet une autre dimension », remarque Ziad Majed, chercheur et professeur à l’American University of Paris. En appelant au meurtre et en invitant à légiférer sur le sujet, le Hezb est aussi allé plus loin que la plupart des forces politiques et religieuses se contentant de rabâcher périodiquement l’habituel refrain conservateur. Les uns dénoncent un assaut sans précédent contre la « libanité », les autres « une attaque inédite à l’encontre des libertés civiles », dit Hilal Khashan, professeur à l’AUB et auteur de Hezbollah: A Mission to Nowhere (Lexington Books, 2019). Dans la forme comme dans le fond, la campagne franchit un seuil.

Pourquoi cette offensive ? Si elle cherchait simplement à occuper l’espace politico-médiatique et à « détourner » l’attention de l’opinion publique, comme l’affirment nombre d’observateurs, la formation chiite aurait pu se contenter des classiques, comme elle l’avait fait par le passé en prenant position contre l’union civile ou en défense du mariage précoce. Faut-il y voir le début de quelque chose ? S’agit-il d’une simple manœuvre tactique ou d’un tournant stratégique ? Pour comprendre, plusieurs niveaux de lecture sont nécessaires.

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« Westoxification »

Le parti de Hassan Nasrallah est d’abord le produit de son époque. Sa démarche, empreinte des éléments de langage khomeynistes, reflète une évolution mondiale : les références apparaissant dans les discours du « sayyed » rappellent des polémiques internes agitant les démocraties… occidentales. Dès le début du XXe siècle, le philosophe italien Antonio Gramsci dénonçait les effets pervers de l’« hégémonie culturelle », selon laquelle la classe dominante tente d’imposer ses normes au reste de la société. Quelques décennies plus tard, la notion de « guerre culturelle » apparaît aux États-Unis sous la plume du sociologue américain James Davison Hunter. Il s’agit cette fois de qualifier l’état de polarisation extrême du débat public autour des questions de société. D’un côté, les partisans d’un modèle « orthodoxe » défendent la préservation des valeurs « traditionnelles » en matière d’éducation, de religion ou de sexualité. De l’autre, des libéraux « progressistes » accusés par les premiers d’être des agents de corruption au service d’un projet de transformation. De Moscou à Pékin en passant par Budapest, Washington ou New Delhi, les sociétés se déchirent sous l’impulsion de leaders avides de gains politiques à court terme.

La croisade « culturelle » du Hezbollah s’insère dans cette course à l’audimat, mais fait également écho à une spécificité régionale. Depuis plusieurs années, le « nouveau » Moyen-Orient postrévolutionnaire met un point d’honneur à soigner son apparence réactionnaire. Sur fond de résistance à la « westoxification » (ou gharbzadegi, selon le titre farsi du livre de Jalal el-Ahmad paru en 1962), certains dirigeants justifient leurs déboires et leurs dérives grâce au débat identitaire. En ligne, les appels à combattre l’« invasion culturelle » (el-ghazou el-thaqafé) se multiplient. « C’est particulièrement le cas dans les pays où la crise économique et sociale s’est approfondie et où les régimes ou des mouvements fondamentalistes de type Frères musulmans instrumentalisent de manière inédite la question des populations LGBTQ+ », explique Joseph Daher, professeur à l’Université de Lausanne. De Tunis à Beyrouth en passant par Le Caire, une partie de la région semble emportée par un vent d’autoritarisme avançant à visage masqué. Derrière un discours conservateur teinté de patriotisme, l’Égypte de Abdel Fatah al-Sissi entend ainsi faire barrage à la « culture de normalisation » en provenance d’Occident. En Jordanie, où la police secrète harcèle les membres de la communauté, ou en Irak, où le Parlement envisage de punir de mort les relations homosexuelles, le discours ambiant a servi de couverture aux politiques répressives. En joignant le geste à la parole, le Hezbollah s’inscrit dans cette surenchère antilibérale livrée au nom du bien commun.

Opportunité

L’environnement international et le contexte régional ne suffisent pourtant pas à expliquer la virulence d’une campagne avant tout pensée pour son public libanais. Si le mouvement emprunte des outils et un langage dont il n’a pas l’exclusivité, l’objectif final est bien de répondre à des impératifs internes. « Parce qu’il n’a ce niveau de confort sur aucun autre sujet, le moment représente une opportunité politique de taille », explique Ali el-Amine, intellectuel et opposant au parti de Dieu. La séquence permet à la formation de reprendre la main dans une conjoncture défavorable en ramenant la conversation sur un terrain plus salutaire. Mis en cause dans un contexte sécuritaire tendu ayant ravivé le débat quant à son arsenal militaire, en pleine impasse sur le dossier présidentiel et incapable d’apporter des réponses sur le plan économique, le Hezbollah tente de marquer des points en ouvrant un énième front lui étant a priori acquis.

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Il investit pour cela un dossier particulièrement sensible : que l’on soit pour ou contre, la question des libertés individuelles touche au cœur de l’identité libanaise. Le sujet divise, mais il parle à toutes les communautés. Car le Hezbollah ne s’adresse pas uniquement à sa base. « Le parti calcule très bien ses cibles lorsqu’il s’agit d’opinion publique, il sait que tous les antilibertés pourront se retrouver dans cette campagne », analyse Ziad Majed. Le mouvement instrumentalise l’effondrement généralisé afin de « se présenter en protecteur de ce qu’il reste de la société », estime Joseph Daher. Sa campagne permet d’atteindre un public large, en manque de repères, attiré par un discours conservateur perçu comme rassurant en temps de crise. « Il hausse la dose, tente l’escalade, mise le tout pour le tout. Il veut représenter une part importante de Libanais » explique Ali el-Amine. En modifiant les termes du débat, il déplace aussi la ligne de clivage : de politique, ce dernier devient sociétal. Alors que la rue chrétienne couve une animosité croissante à l’encontre d’une présence armée vécue comme illégitime, la séquence permet aussi de rallier la frange la plus fondamentaliste des chrétiens en décalage avec un Vatican ayant récemment assoupli sa position sur l’homosexualité.

Le suivisme d’une grande partie de la classe dirigeante confirme l’efficacité de cette approche. Non seulement aucun poids lourd de la scène nationale n’a opposé de véritable résistance à l’élan liberticide impulsé par Haret Hreik, mais plusieurs grandes forces politiques ont abondé dans le même sens, sachant toutefois que huit députés, affiliés en majorité à des partis d’opposition, ont présenté en juillet dernier une proposition de loi dépénalisant l’homosexualité.

Sans aller aussi loin que le Hezbollah, le gouvernement, les autorités religieuses et certains partis ont prouvé qu’il leur était nécessaire d’occuper l’espace créé sur les questions de société. Dans un pays où l’article 534 du code pénal criminalisant toute relation sexuelle « contre nature » continue d’être la référence, l’homophobie d’État est certes loin d’être un phénomène nouveau. En juin 2022, le ministre de l’Intérieur avait déjà créé la polémique en interdisant les rassemblements LGBTQ+ durant le mois des fiertés. Mais les déclarations en chaîne de la part des responsables, tout au long de l’été, reflètent une volonté politique augmentée.

Depuis plusieurs mois, une portion non négligeable des acteurs du pays s’est engouffrée dans la brèche ouverte par le parti de Dieu. Plusieurs dignitaires druzes, dont le chef spirituel de la communauté, le cheikh Akl Sami Abi el-Mona, invitent en juillet à une radicalisation du combat contre « la promotion de l’homosexualité ». Début août, le Premier ministre sortant Nagib Mikati et le patriarche maronite Béchara Raï affirment dans un communiqué la nécessité d’affronter « les idées qui heurtent l’ordre divin et les principes partagés par tous les Libanais ». Dans un discours prononcé le 19 août depuis la Hongrie, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, prévient pour sa part du danger représenté par ceux qui « essaient de déconstruire la famille » et de « changer la nature humaine », tout en rappelant son attachement aux libertés. Sur la scène sunnite, le député de Tripoli Achraf Rifi, farouche opposant au Hezbollah, ou encore le Centre culturel islamique suivent le mouvement. En ralliant à sa cause des représentants des différentes communautés, la formation chiite cristallise un « large front », estime Ali el-Amine, dont il est à l’avant-poste. Le calcul politique à court terme semble payant.

L’arbre qui cache la forêt

Mais le sursaut « culturel » du Hezbollah a aussi réactivé des peurs existentielles. Sur la scène libanaise, ce dernier semblait se contenter pendant des années d’un certain nombre de « lignes rouges » intouchables, au premier rang desquelles le respect de son arsenal militaire. Depuis 2013, son investissement sur le terrain syrien et irakien puis son appui, deux ans plus tard, aux rebelles houthis au Yémen avaient modifié l’ordre des priorités. Si le parti est parvenu à garder la mainmise sur les institutions du pays grâce à un jeu d’alliances finement maîtrisé, il reste avant tout préoccupé par la nécessité de préserver le statu quo national. Le soulèvement du 17-Octobre et l’effondrement économique à partir de 2019 n’ont fait que renforcer cette logique de damage control.

Parce qu’elle semble marquer une rupture avec la période précédente, et avec les habituels registres (politique et sécuritaire) du Hezbollah, la séquence de l’été inquiète. Profitant d’une complicité de circonstance avec certains milieux chrétiens et sunnites, la formation chiite entend rappeler « les valeurs et la pensée religieuse qu’elle défend au-delà du projet politique auquel elle adhère », explique Ziad Majed. Ses détracteurs politiques comme les défenseurs des libertés tirent la sonnette d’alarme. La croisade contre l’homosexualité est-elle l’arbre qui cache la forêt ? À l’heure où la rue chrétienne agite le spectre du fédéralisme, et alors que les cadres du parti de Dieu continuent d’afficher publiquement leur attachement à Taëf, un projet de république islamique pourrait-il de nouveau être sur le feu ?

Le mouvement avait publiquement renoncé, il y a près de quinze ans, à la mise en œuvre effective d’un État islamique dans un Liban multiconfessionnel. « Les gens évoluent. Le monde entier a changé au cours des vingt-quatre dernières années », avait lâché Hassan Nasrallah, le 30 novembre 2009, alors qu’il annonçait la réforme du programme officiel resté jusque-là identique depuis 1985. Mais malgré ce virage « pragmatique », la milice n’avait jamais entièrement rompu avec l’islamisme des débuts – ce que son numéro deux, Naïm Kassem, considérait encore en 2016 comme « un projet auquel nous croyons sur le plan des valeurs et de la culture ».

Si la période d’été inaugure un nouveau chapitre, c’est d’abord parce que le contexte a changé. Sur le plan régional, la stabilisation des fronts militaires et le climat de normalisation ont incité à repenser les priorités et à consolider la présence libanaise, tout en réaffirmant l’allégeance au parrain iranien. Sur la scène intérieure, les multiples effondrements ont créé des vides que le Hezbollah s’efforce de combler. À travers son réseau social, associatif et éducatif, à travers le poids politique qu’il a acquis et grâce au caractère dissuasif de son arsenal militaire, le parti a aujourd’hui les moyens d’imposer un projet plus proche de son idéal khomeyniste. Mais en a-t-il la volonté ?

Pour aller au bout de cette pensée, ce dernier devrait renoncer à un tissu local lui apportant aujourd’hui alliances et soutiens au-delà de la communauté chiite. « Le conservatisme actuel rappelle certains épisodes du milieu des années 1980, mais le Hezbollah d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a quarante ans : il demeure extrêmement impliqué dans le système confessionnel, dont il a besoin », note Ziad Majed. Son désir d’adhésion au-delà des clivages politiques, sa volonté de s’adresser au plus grand nombre de Libanais pourraient refléter une ambition hégémonique dépassant la communauté chiite. Mais en s’adressant aux chrétiens et aux sunnites du pays, en se posant comme le chef de file d’un mouvement réactionnaire national, le Hezbollah prouve aussi son appartenance, peut-être sa dépendance, à la formule libanaise.

Le 25 décembre 1994, alors qu’une partie de l’humanité célèbre Noël, une loi est votée en Iran. Son contenu pourrait prêter à sourire, mais l’affaire est sérieuse. Après des mois de discussions, le Majles vient d’interdire les paraboles satellitaires permettant à trois millions de téléspectateurs de visionner les chaînes internationales. Les utilisateurs ont un...

commentaires (11)

Ce parti n’a rien à dire. Depuis quand un parti politique instaure des lois et menace les récalcitrants de sanctions. Mais c’est le monde a l’envers. C’est à nous de leur demander des comptes et de les traduire en justice et pas l’inverse. Nous sommes dans un pays encore démocratique malgré les armes étrangères pointées sur nos têtes. Il parle lorsqu’on lui demande son avis et jamais autrement. Il est temps que les libanais se soulèvent et disent ce qu’ils pensent de cette dictature qui menace notre pays. NON MAIS!

Sissi zayyat

21 h 30, le 31 août 2023

Tous les commentaires

Commentaires (11)

  • Ce parti n’a rien à dire. Depuis quand un parti politique instaure des lois et menace les récalcitrants de sanctions. Mais c’est le monde a l’envers. C’est à nous de leur demander des comptes et de les traduire en justice et pas l’inverse. Nous sommes dans un pays encore démocratique malgré les armes étrangères pointées sur nos têtes. Il parle lorsqu’on lui demande son avis et jamais autrement. Il est temps que les libanais se soulèvent et disent ce qu’ils pensent de cette dictature qui menace notre pays. NON MAIS!

    Sissi zayyat

    21 h 30, le 31 août 2023

  • TOUS LES ENTURBANNES DE TOUTES LES RELIGIONS... MEME SI LES TURBANS CHANGENT DE FORME ET DE NOM... CACHENT LEURS CRIMES AU NOM DE DIEU POUR LES LEGALISER. O DIEU, QUE DE CRIMES EN VOTRE NOM ! PAR CEUX QUI PRETENDENT VOUS RESPECTER ET VOUS ADORER. ILS NE RESPECTENT PAS VOS CREATURES. DONC ILS SONT DES BLASPHEMATEURS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 59, le 31 août 2023

  • Je ne vois pas en quoi défendre la VRAIE dignité de la nature humaine contre ceux qui veulent l’INVERTIR ferait le jeu du Hezbollah. Ne sont-ce pas plutôt les invertisseurs et ceux qui ne prennent pas position ou pas de position assez forte qui font le jeu du Hezb en lui laissant le monopole de cette cause juste ? Bien entendu le Hezbollah avec ses narcodollars finançant ses armes illégales nitrate d’ammonium compris (si ce n’est celui du port de Beyrouth, à minima celui qui a été formellement identifié dans les bombes de ses attentats terroristes), et son lien organique notoire avec le régime plutôt gay friendly des Assad n’a aucune leçon de moralité à nous donner et ne fait que copier les pharisiens. SUR CE SUJET, “faisons ce qu’il dit mais pas ce qu’il fait” comme nous l’a enseigné le Fils de Dieu fait homme. En gardant à l’esprit que ce que dit le Hezbollah la plupart des religions le disent aussi fort, en premier l’Église catholique (jusqu’à Vatican II).

    Citoyen libanais

    21 h 48, le 30 août 2023

  • Nous avons 2 siecles de retard sur les Lumieres en France ! Le seul remede pour le Liban est dans l'instauration de la laicite qui ne permettrait plus cette instrumentalisation du fait religieux ! La celebre citation de Marx, "la religion est l'opium du peuple", est plus que jamais d'actualite !

    OMAIS Ziyad

    19 h 33, le 30 août 2023

  • Il n’y a que les incultes qui sont homophobes

    Elias

    18 h 03, le 30 août 2023

  • Israël, selon un article d'aujourd'hui, du confrère "Ici Beyrouth" abrite une société divisée entre laïcs et religieux... N'est ce pas identique dans notre société libanaise ? Quelle malheureuse calamité pour des pays en devenir qui veulent imiter de grandes nations, comme modèle de développement, tout en restant ancrés dans une dérisoire mentalité moyen-âge use

    georges nakle

    17 h 52, le 30 août 2023

  • Et L’OLJ a participé à diffuser son discours en 3D avec les menaces qui vont avec… Mais surtout , il a pris le soin de censurer les commentaires sur l’article provocateur. Comment ne pas se sentir frustrés dans ce pays où la minorité hurlante finit par dominer la majorité silencieuse, à cause de la lâcheté de ceux qui sont censés portaient haut leur voix pour élever le débat au lieu de le transformer en monologue propagandiste ou on entend qu’une seule version, celles des tortionnaires archaïques. Je ne félicite pas ce journal pour sa politique et ses prises de positions absurdes qui vont à l’encontre de notre culture et de nos aspirations.

    Sissi zayyat

    17 h 32, le 30 août 2023

  • Vous avez largement raison : il s'agit de remplir un vide idéologique/programmatique (au delà de la satisfaction des intérêts du donneur d'ordres iranien) en satisfaisant la frange la plus obtue de sa base, tout en ciblant les réactionnaires de tous bords (ils ne manquent pas, et l'on a vu, que la manœuvre a bien fonctionné). Les libanais, qui sont incapables de se réunir à plus de 50 pour demander justice se retrouvent dans la bigoterie.

    IBN KHALDOUN

    17 h 10, le 30 août 2023

  • OLJ Le titre de l'article est erroné. Le Hezeb ne meme pas une guerre culturelle. Plutôt une guerre d'obscurantisme.

    sancrainte

    17 h 06, le 30 août 2023

  • Désolant de noter que certains lecteurs se cloîtrent dans une dogmatique d un autre temps

    Zampano

    16 h 56, le 30 août 2023

  • LGBTQ+ Madame , Stephanie KHOURY , sauf erreur de ma part , votre rédaction est bien encourageante et souple envers "LGBTQ" .A ma modeste avis ,heureusement , la majorité des libanais veulent conserver les valeurs famiales , en harmonie avec les religions tous confondus...

    Fawzi Darwich

    15 h 28, le 30 août 2023

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