Rechercher
Rechercher

Moyen-Orient - Traits d’union

De Figeac au Caire, Champollion ou la passion des hiéroglyphes

« L’Orient-Le Jour » revient dans une série de cinq articles sur les trajectoires atypiques de personnages historiques – certains célèbres et d’autres moins – qui ont en commun d’avoir évolué dans un espace géographique, intellectuel et/ou émotionnel où « Orient » et « Occident » s’opposent et se mêlent. Dans ce troisième épisode, focus sur l’illustre Jean-François Champollion. L’homme est célébré en France pour avoir percé le secret des hiéroglyphes. Mais, côté égyptien, son legs est aujourd’hui empreint d’ambivalence, non pas tant de son fait que du récit colonial qu’il incarne.

De Figeac au Caire, Champollion ou la passion des hiéroglyphes

Illustration : Yann Charaoui

Ses épaules sont recouvertes d’une chéchia, quelques mèches se dégagent de son tarbouche. Sur son visage mafflu, il s’est laissé pousser barbe et moustache. Les sourcils légèrement froncés, le regard énigmatique, il paraît serein, là où il veut...
Ses épaules sont recouvertes d’une chéchia, quelques mèches se dégagent de son tarbouche. Sur son visage mafflu, il s’est laissé pousser barbe et moustache. Les sourcils légèrement froncés, le regard énigmatique, il paraît serein, là où il veut...

commentaires (4)

Bonne idée d'évoquer le souvenir de Champollion. Cet article, cependant, manque de la subtilité qui fait le sel des autres de la série. Une lecture "post-coloniale" (?) du parcours de Champollion semble un peu hors-sujet (et c'est en définitive ce qui ressort du fond de l'article). Quelques questions et une proposition d'interprétation alternative : 1. Champollion a-t-il d'une quelconque manière empêché des Egyptiens de mener des recherches sur les hiéroglyphes ? Aurait-il dû se priver de le faire parce qu'il n'était pas égyptien ? 2. A part la membre distinguée des Archéologues Anonymes citée dans l'article qui, en Egypte, connaît le nom de Champolion ? Il est significatif que la lecture "post-coloniale" à laquelle se réfère l'article soit le fait d'un universitaire européen - allemand - et non égyptien. 3. La statue de Champollion au Collège de France, très postérieure à sa mort, mais contemporaine de l'Exposition Universelle de 1867 pendant la période du IIIème Empire dite "libérale" peut donner lieu à deux "lectures" : l'une, de type impériale ; l'autre, peut-être plus adaptée au commanditaire, le Collège de France, dans l'esprit des Lumières et de la Révolution : la pensée l'emporte sur l'oppression, figurée par le Pharaon, reprise, de manière plus policée, de la décapitation des Rois de l'Ancien Testament sur les tympans de certaines églises pendant la Révolution française, notamment à ND de Paris, ce qui vaut à ces têtes d'être exposées aujourd'hui au Musée de Cluny,

Koïnè

12 h 38, le 27 juillet 2023

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Bonne idée d'évoquer le souvenir de Champollion. Cet article, cependant, manque de la subtilité qui fait le sel des autres de la série. Une lecture "post-coloniale" (?) du parcours de Champollion semble un peu hors-sujet (et c'est en définitive ce qui ressort du fond de l'article). Quelques questions et une proposition d'interprétation alternative : 1. Champollion a-t-il d'une quelconque manière empêché des Egyptiens de mener des recherches sur les hiéroglyphes ? Aurait-il dû se priver de le faire parce qu'il n'était pas égyptien ? 2. A part la membre distinguée des Archéologues Anonymes citée dans l'article qui, en Egypte, connaît le nom de Champolion ? Il est significatif que la lecture "post-coloniale" à laquelle se réfère l'article soit le fait d'un universitaire européen - allemand - et non égyptien. 3. La statue de Champollion au Collège de France, très postérieure à sa mort, mais contemporaine de l'Exposition Universelle de 1867 pendant la période du IIIème Empire dite "libérale" peut donner lieu à deux "lectures" : l'une, de type impériale ; l'autre, peut-être plus adaptée au commanditaire, le Collège de France, dans l'esprit des Lumières et de la Révolution : la pensée l'emporte sur l'oppression, figurée par le Pharaon, reprise, de manière plus policée, de la décapitation des Rois de l'Ancien Testament sur les tympans de certaines églises pendant la Révolution française, notamment à ND de Paris, ce qui vaut à ces têtes d'être exposées aujourd'hui au Musée de Cluny,

    Koïnè

    12 h 38, le 27 juillet 2023

  • Les Coptes sont les descendants des vieux Égyptiens, ils devraient être mieux traités , mais manque chance ce sont les descendants des envahisseurs arabes qui revendiquent l'héritage !

    Yves Gautron

    18 h 17, le 26 juillet 2023

  • Bravo! Toute la série d’articles est passionnante.

    Helou isabelle

    08 h 51, le 26 juillet 2023

  • Quel excellent article! Un grand merci.

    Michael

    03 h 29, le 26 juillet 2023

Retour en haut