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Économie - Banque centrale

Salim Chahine à « L’OLJ » : À la BDL, l’heure est à la discussion

Salim Chahine à « L’OLJ » : À la BDL, l’heure est à la discussion

Le 3e vice-gouverneur de la BDL Salim Chahine prêtant serment au palais présidentiel de Baabda en 2020i. Photo Dalati et Nohraa

Dans les coulisses du secteur bancaire, certains échos annonçaient ce week-end la tenue d’une réunion fatidique du Conseil central de la Banque du Liban (BDL) entre lundi et mardi, au cours de laquelle les vice-gouverneurs présenteraient leur démission pour contraindre les autorités à nommer un remplaçant au gouverneur Riad Salamé, en place depuis 1993 et dont le mandat expire fin juillet. Contacté par L’Orient-Le Jour, le 3e vice-gouverneur de la BDL Salim Chahine a écarté ce scénario, estimant que l’heure était actuellement à la discussion à la tête de l’institution.

« Le Conseil central organise des réunions régulières pour permettre le déploiement d’une nouvelle plateforme (devant relayer le taux de change du marché, NDLR). Nous sommes également en contact avec les politiciens qui doivent faciliter le processus, car la politique monétaire doit nécessairement être synchronisée avec des politiques économiques et financières cohérentes, permettant d’éviter que la livre libanaise ne se déprécie », expose-t-il.

Selon lui, les vice-gouverneurs militent pour qu’une telle plateforme, opérée par un spécialiste international et sur laquelle la BDL ne pourrait pas intervenir, soit mise en place dans le but de renforcer la transparence sur le marché de change et servir le processus d’unification du taux de change entre la livre et le dollar. Toujours d’après Salim Chahine, les vice-gouverneurs considèrent également que la mise en place d’un contrôle formel des capitaux qui soit aussi efficace qu’équitable est « indispensable pour permettre à la BDL de mener à bien sa mission ».

Or le vote d’une telle loi a été systématiquement repoussé par les autorités depuis le début de la crise, alors que les banques ont maintenu les restrictions bancaires qu’elles avaient adoptées, parfois en favorisant certains clients par rapport à d’autres, selon de nombreuses informations concordantes qui nous sont parvenues depuis 2019.

Au début du mois, le 4 vice-gouverneurs en place depuis 2020 Wasssim Mansouri (chiite proche d'Amal), Bachir Yakzan (druze gravitant entre le Parti socialiste progressiste et le Parti démocratique libanais), Salim Chahine (sunnite appuyé par l’ancien Premier ministre Hassane Diab) et Alexandre Moradian (arménien-orthodoxe appuyé par le Tachnag), sont montés au créneau dans une démarche inédite pour exiger que les autorités désignent un successeur à Riad Salamé. Menaçant de « prendre les mesures qui s’imposent pour préserver l’intérêt national » s’ils n’étaient pas entendus, les vice-gouverneurs avaient fait savoir qu’ils voyaient d’un très mauvais œil la possibilité que la « plus haute autorité monétaire du pays » soit exercée par un haut responsable chargé des affaires courantes.

Dans les coulisses du secteur bancaire, certains échos annonçaient ce week-end la tenue d’une réunion fatidique du Conseil central de la Banque du Liban (BDL) entre lundi et mardi, au cours de laquelle les vice-gouverneurs présenteraient leur démission pour contraindre les autorités à nommer un remplaçant au gouverneur Riad Salamé, en place depuis 1993 et dont le mandat expire fin...
commentaires (2)

Qui a pu serieusement croire que les vices gouverneurs auraient pu demissionner ? Avec les salaires faramineux qu'ils touchent pour pantouffler, et les "a-cotes" dont ils beneficient, ne serais-ce que par delits d'inities, vous croyez vraiment qu'ils vont lacher la banane ???? Vous avez deja vu des mafieux se repentir sans avoir un pistolet sur la tempe ????

Michel Trad

23 h 32, le 17 juillet 2023

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Commentaires (2)

  • Qui a pu serieusement croire que les vices gouverneurs auraient pu demissionner ? Avec les salaires faramineux qu'ils touchent pour pantouffler, et les "a-cotes" dont ils beneficient, ne serais-ce que par delits d'inities, vous croyez vraiment qu'ils vont lacher la banane ???? Vous avez deja vu des mafieux se repentir sans avoir un pistolet sur la tempe ????

    Michel Trad

    23 h 32, le 17 juillet 2023

  • Riad Salamé aurait dû démissionner. Sur les trois personnes sur la photo, il El manque celles de deux autres pour boucler la boucle. Et le favoritisme doit être condamné tant du côté de la banque que du côté du déposant.

    Mohamed Melhem

    19 h 28, le 17 juillet 2023

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