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Économie - Restauration

De pâtisserie à bistrot : Néo Beirut remet le couvert à Badaro

De pâtisserie à bistrot : Néo Beirut remet le couvert à Badaro

Trois ans après sa fermeture complète, le concept Néo fait peau neuve avec Néo Beirut et s’installe à Badaro, un des quartiers beyrouthins en vogue. Métamorphosée, la pâtisserie bien connue à Achrafieh offre toujours des gourmandises, mais désormais aussi des plats salés, à l’instar du tartare de saumon, des burgers et des salades, de quoi se régaler tout au long de la journée pour un ticket moyen tournant autour de 25 dollars.

Pour cette (ré)ouverture, Freddy Khoury, le gérant, s’est associé à un ami koweïtien de longue date qui a investi, en tant que partenaire, dans ce projet d’une valeur totale de 500 000 dollars. « C’est un mélange d’investissements personnels et de vente du nom de la franchise », précise-t-il. Car, avant Néo Beirut, il y avait Néo Gourmet, la société mère, fondée en 2012.

Histoire de gâteaux, de crises et de persistance

« J’aimais faire des gâteaux », lâche Freddy Khoury. En 2010, alors qu’il travaille dans l’informatique, il se lance dans la préparation de « cent gâteaux aux fruits pour les 100 ans de l’établissement d’une amie. J’ai acheté tout le matériel et on a cuisiné à plusieurs. C’est là que j’ai voulu monter ma propre entreprise », poursuit-il.

L’idée met deux ans à se concrétiser, mais grâce à l’aide de l’ONG Majal, qui aide à l’insertion des jeunes présentant des troubles de l’apprentissage tels que l’autisme ou la trisomie 21, Freddy Khoury ouvre sa première cuisine. « J’ai embauché un chef et, une fois par semaine, il donnait des cours de cuisine aux enfants de l’organisation. C’est ainsi que nous avons pu utiliser leur cuisine gratuitement pendant neuf mois », explique-t-il.

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Néo Gourmet est ainsi né, mais n’offre alors que des livraisons. En 2013, avec les revenus qu’il a accumulés, Freddy Khoury loue un immeuble à Sodeco où il y a suffisamment de place pour son entreprise de développement web, ainsi qu’une cuisine de 100 mètres carrés et un magasin. « Nous étions cinq, et ouvrir la pâtisserie nous a coûté en tout 20 000 dollars, via des investissements personnels. »

Passé de Sodeco à Hazmieh, puis par la rue du Liban et Rabieh, Néo Gourmet ouvre en 2017 à Faqra en tant que restaurant de saison pour un investissement de « 70 000 dollars », explique-t-il. « Un petit bistrot d’une quarantaine de places où l’on servait des sandwiches et des salades. » Celui-ci fermé à la fin de l’été 2019, l’enseigne Néo Gourmet et son propriétaire vont tomber, comme tous les résidents du Liban, dans le cercle vicieux des crises successives.

« On a fini par tout fermer à partir de juillet 2020. J’avais décidé de déménager la cuisine de Hazmieh à notre local à Achrafieh pour limiter les coûts, mais l’explosion du 4 août a tout détruit », regrette-t-il. Alors Freddy retourne dans le développement d’applications pour deux ans et fonde notamment Lebnen Market, une application permettant aux expatriés libanais d’acheter des biens à leur famille directement avec leur carte internationale, crise du secteur oblige.

En novembre 2022, l’idée du retour de Néo se concrétise donc. « Nous voulions un changement radical, nous avons donc modifié le logo, créé une franchise et un véritable bistrot », conclut-il.


Cet article, réalisé dans le cadre d'un partenariat avec Hodema Consulting Services, n'a pas de vocation promotionnelle.

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