Hannibal Kadhafi, qui a entamé une grève de la faim le mois dernier pour protester contre son incarcération sans procès au Liban depuis 2015, a été à nouveau transféré à l'hôpital dans un "état critique", rapporte dimanche l'agence Reuters, citant la chaîne de télévision Al-Hadath, basée à Dubaï.
Citant des sources non identifiées, Al-Hadath a déclaré qu'il avait subi une forte baisse de son taux de glycémie.
Le fils du dictateur libyen déchu Mouammar Kadhafi a déjà été hospitalisé, le 21 juin, à Beyrouth. Il souffrait d'une baisse de glycémie résultant de sa grève de la faim, ainsi que d'une hypotension artérielle et de graves infections dans la colonne vertébrale, selon des informations fournies à L'Orient-Le Jour par son avocat, Paul Romanos.
Hannibal Kadhafi est détenu au Liban depuis qu'un procureur l'a accusé d'avoir dissimulé des informations sur le sort de l'imam Moussa Sadr, un religieux musulman chiite libanais qui a disparu lors d'un voyage en Libye en 1978.
Après avoir trouvé refuge en Syrie en 2011, M. Kadhafi avait enlevé par un groupe armé en 2015 et emmené au Liban où il est emprisonné depuis, sans aucune avancée significative dans son procès.
En annonçant sa décision d'entamer une grève de la faim, M. Kadhafi - âgé de deux ans au moment de la disparition de Sadr - a déclaré qu'il était victime d'une injustice et qu'on l'accusait de quelque chose qu'il n'avait pas fait.
Les chiites libanais tiennent depuis longtemps le gouvernement Kadhafi, renversé en 2011, pour responsable de la disparition de l'imam Sadr.
Dans une vidéo publiée début juin sur TikTok, le Premier ministre libyen, Abdel Hamid Dbeibah, avait assuré qu'il s'était entretenu avec le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati au sujet de Hannibal Kadhafi. Le bureau de presse de ce dernier a démenti ces informations. Selon certains médias arabophones, le gouvernement Dbeibah est soumis à des pressions de la part de partisans et de tribus proches de Mouammar Kadhafi.
Cette information est en partie une traduction d'une information de Reuters parue en anglais
commentaires (4)
Ce qui esr hilarant ce sont les cris d'orfraie de Jamil El Sayed sur le fait qu'Alvarez et Marsal interdisent l'usage de leur rapport comme preuve. Ben oui, il s'inquiètent de leur réputation si leur travail devait être utilisé comme preuve en soi pour coffrer quelqu'un, surtout dans un pays contrôlé par le Hezbollah, voire l'Iran.
M.E
16 h 05, le 05 juillet 2023