Les conditions d’une solution pour le Liban

Appel du 18 juin 2023…

Les « dirigés » politiciens du pays ont un sport favori : placer leurs intérêts personnels stricto sensu à la place de l’intérêt du pays et du peuple. Avec eux dans ce sport, les « ramasseurs de balles et donneurs de serviettes » (ambiance du tournoi de Roland-Garros exige), qui sont cette partie du peuple qui jubile de l’effondrement du pays tant que leurs poches sont pleines et qu’ils peuvent demeurer dans le paraître pour exister.

Et pour demeurer à leur poste juteux, certains politiciens discourent de manière populiste avec une démagogie de bas étage, convaincus qu’ils trompent la galerie une fois de plus ou inconscients de l’impact de leurs paroles, mais heureux de vider leur sac stérile dans les oreilles d’un peuple à l’agonie !

À mon avis, nous n’aurons aucun respect ni considération de personne tant que nous restons désunis et surtout sans aucune stratégie élaborée.

Tous les problèmes demeurent non résolus en l’absence à la fois d’une réelle stratégie et d’une volonté de bien faire. Et entre-temps, la culture, l’éducation et la santé sont en péril au bénéfice d’une prostitution politique d’opportunité et d’une décadence morale sans pareil. Les exemples sont nombreux et la chute vers le fond ne cesse.

Un sursaut pour sauvegarder notre patrimoine culturel et humain est vital et urgent. Une vraie stratégie nationale basée sur des axes par domaine doit être élaborée certes, mais à qui la confier ? Nous nous enlisons dans le syndrome de Stockholm où la victime développe une empathie voire une sympathie à l’égard de son bourreau.

Avons-nous encore des femmes et des hommes capables d’ériger une nation ? Et quelles en sont les conditions ? Confier encore une seconde de plus le pays à ce genre de bourreaux fait de nous un peuple malade.

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