De quoi le Hezbollah est-il le « non » ?

Ces quelques lignes ne suffisent pas pour dénoncer le « nom » de ce parti. Le Liban espérait sortir du confessionnalisme pour vivre une époque moderne. Le nom de ce parti est absolument problématique. Ce parti a été au paroxysme extrême du confessionnalisme en allant se prévaloir directement de Dieu lui-même. Néanmoins ici, il s’agit de dénoncer les multiples « non » du parti et non pas son nom anachronique.

Alors de quoi est-il le « non » ? Il est le non à la République libanaise. Il est le non à l’autorité de la présidence. Il est le non à tout candidat compétent. Il est le non à tout candidat fort. Il est le non à la démocratie en manipulant les institutions à sa guise. Il est le non au sauvetage urgent de l’économie. Il est le non à la justice, faisant obstruction aux juges aussi bien pour le port que pour les corruptions. Il est le non à toutes les victimes de la situation actuelle économique et politique. Il est le non à la vocation du Liban pays d’entente et d’ouverture. Il est un non lancé à la face de tous ceux qui ne pensent pas comme lui. Il est un non à la solidarité nationale. Il est un non à la primauté de l’armée libanaise. Il est un non à toute tentative de révolte du peuple privé de liberté. Il est un non à la Constitution libanaise. Il est un non à l’élection d’un président de la République. Il est un non à la culture libanaise. Il est un non à la paix sociale juste. Il est un non à l’essor et à la prospérité du pays. Il est un non à l’indépendance du Liban. Il est le non à la construction souveraine de l’État libanais. Il est le non à la fidélité au Liban au-dessus de tout nom.

Voilà de quoi le parti qui s’est approprié sans vergogne le nom de Dieu est le « non ».

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