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Culture - Recueil

Hikmat Abou Zeid passe du droit administratif à la poésie

Hikmat Abou Zeid passe du droit administratif à la poésie

Pour Hikmat Abou Zeid, la poésie s’inscrit dans une démarche thérapeutique et méditative. Photo DR

Juriste de formation et numéro deux de la société libanaise de transfert d’argent OMT, Hikmat Abou Zeid a officialisé hier, dans la cour intérieure du Arthaus, à Gemmayzé (Beyrouth), le deuxième mouvement d’une carrière littéraire encore jeune, mais déjà insolite.

Deux ans après avoir publié la Révolution institutionnelle au Liban, un ouvrage défendant les vertus potentielles de la décentralisation administrative pour la gouvernance du pays du Cèdre, l’auteur se lance cette fois dans la poésie, avec Les Artères de l’instant. Édité par Antoine, ce recueil rassemble 65 poèmes courts et très personnels abordant « le Liban, l’amour, le poids du temps, l’angoisse du passé et l’anxiété de l’avenir », selon l’auteur s’exprimant sur place. Ils ont essentiellement été écrits entre 2004 et 2010, avant d’être complétés par une nouvelle fournée datant de l’année dernière.

Des vers qui ont été récités par un trio composé d’intellectuels et artistes proches de l’auteur, Paul E. Noujaim (qui a préfacé le recueil), Yasmina Massoud et Randa Sadaka, devant une assistance comptant notamment l’ambassadeur d’Autriche au Liban René Paul Amry, l’auteure libanaise Caroline Torbey, ou encore l’économiste et consultant en stratégie Albert Kostanian. La représentation a été suivie par une séance de dédicace.

« Les Artères de l’instant », édité par Antoine, rassemble 65 poèmes courts et très personnels. Photo DR

En attendant que le public se fasse son opinion, les intervenants ont pour leur part évoqué une œuvre « sincère » et « sans maniérisme ». Admirateur affirmé du poète français Paul Éluard, l’auteur assume pour sa part son revirement du droit à la poésie, et ajoute que la publication de son essai il y a deux ans « lui a donné le courage » de faire sortir ses vieux poèmes au grand jour. « Je ne pense pas m’arrêter là. La poésie s’inscrit dans une démarche thérapeutique et méditative, qui m’a permis de sortir de l’introversion et m’offre un espace où je peux rester moi-même », a encore déclaré Hikmat Abou Zeid à L’Orient-Le Jour.


Juriste de formation et numéro deux de la société libanaise de transfert d’argent OMT, Hikmat Abou Zeid a officialisé hier, dans la cour intérieure du Arthaus, à Gemmayzé (Beyrouth), le deuxième mouvement d’une carrière littéraire encore jeune, mais déjà insolite.Deux ans après avoir publié la Révolution institutionnelle au Liban, un ouvrage défendant les vertus potentielles...

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