Moyen-Orient - 75 ANS DE NAKBA
Que reste-t-il de 1948 ?
Sept décennies et demie après la grande catastrophe ayant provoqué l’exil contraint de 750 000 Palestiniens et de leurs descendants, le 15 mai est un rendez-vous transcendant les frontières d’une Palestine morcelée. Mais, au-delà de la symbolique, l’héritage politique de la Nakba fond comme neige au soleil.
OLJ / Par Stéphanie KHOURI, le 18 mai 2023 à 20h08
On nous rebat les oreilles avec la naqba palestinienne, comme si le Liban n'a pas sa propre naqba qui continue depuis la guerre civile de 1975-1990, une guerre et une naqba provoquées en grande partie par ces hôtes palestiniens qui ont poussé les Libanais à s'entretuer avec leurs provocations incessantes, et profité des divisions confessionnelles libanaises pour vouloir s'emparer du pays et en faire le bouc émissaire des frustrations et fanfaronnades arabes. Après des centaines de milliers de morts et des destructions massives, sans compter les multitudes de Libanais qui ont dû quitter le pays, le Liban et sa population continuent de subir les séquelles de cette guerre funeste, alors que pour les fedayyin palestiniens la route de Tel-Aviv passait par Beyrouth, encouragés hélas par des Libanais naifs qui ont fini par comprendre que ces Palestiniens les consideraient comme leurs sous-fifres et leurs paillassons, qu'ils s'en fichaient carrément de provoquer la totale destruction du Liban et de combattre l'ennemi jusqu'au dernier Libanais, et que les rodomontades arabes qui berçaient les illussions de ces Libanais pro-Palestiniens restaient lettre morte dès qu'il s'agissait d'en découdre avec l'ennemi sioniste... Enfin, comme on dit chez les Amerloques et les Angliches: "With friends like these, who needs enemies" ou "Pas besoin d'avoir des ennemis avec des amis pareils..."
22 h 13, le 20 mai 2023