
Le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad (G) rencontrant le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères Walid al-Khuraiji à Jeddah, lors de son premier voyage officiel dans le pays depuis 2011. HO/AFP
Il y a quelque chose d'assez incompréhensible dans l’accélération du processus de normalisation des relations diplomatiques entre un nombre croissant de régimes arabes et celui de Bachar el-Assad : après la visite du dictateur syrien à Mascate...
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Les arabes n’ont besoin de personne pour se tirer dans les pattes et s’éliminer entre eux. C’est une histoire ancienne que nous avons après dans les livres d’histoire, même avant l’existence des américains et des autres pays sur leur sol. On a vu des frères, demis frères, cousins et oncles se tier entre eux pour prendre leur place au pouvoir. Alors qui de tous ces égos démesurés va céder la place à l’autre pour lui permettre de régner sur la région? A mon sens aucun. Ils se considèrent tous comme étant les plus puissants et ne céderaient pour rien au monde un iota de leur toute puissance aux autres et encore moins à un autre. Dans les pays civilisés, on arrive à construire des communautés sans prince ni roi, que des partenaires égaux dans leurs droits comme dans leurs devoirs. On est loin, très loin de ce schéma avec des pays en voie de civilisation et de développement, malgré leur gratte-ciel et leur prospérité apparente, pour espérer une quelconque entente ou paix à court et moyen terme. Ils trouverons toujours une raison pour attaquer leurs voisins avec qui ils ont dîné la veille en lui promettant loyauté et fidélité alors que les plans d’attaque était dressés sur la table des opérations. Ils sont ainsi faits et je ne leur donne pas plus de quelques mois maxi pour s’étriper à nouveau et retirer ambassadeurs et consuls pour revenir bouder chacun dans son coin en faisant appel aux américains pour les sauver le jour où leur pays ou leur pouvoir sont en danger de mort.
Sissi zayyat
11 h 24, le 22 avril 2023