Idées - Commentaire
Du chaos au délitement : la dérive de l’État libanais
OLJ / Par Joseph Maïla, le 10 avril 2024 à 15h57
OLJ / Par Joseph Maïla, le 10 avril 2024 à 15h57
""Les potins de la colère ne suffisent pas à faire un narratif de guerre !"" Excellente sentence, mais qui relaye les potins de la colère ? Il y en a de professionnels de métier !
Les successions des différentes occupations au Liban Commençant par les turques, en passant par les palestiniennes, syriennes, israéliennes et maintenant iranienne sont la source de nos problèmes essentiels Effectivement il y avait des conflits politiques inter libanais mais étaient bien entretenus par ses différentes occupations La pire est l’iranienne parce que son projet est religieux idéologique dogmatique et hyper-regional
Personnellement, je ne voudrais pas être dans les bottes du futur président libanais. La tâche est incommensurable ! Que Dieu le protège
We connot blame but ourselves. the disapperance of the state is the result of a faulty system of governance that has to change. When one party ( hezbollah ) holds the reins and the decision making of absolutely everything then something is terribly wrong with country.
Il ne fait aucun doute que l'état Libanais est un fiasco de "text book". Tout est à refaire. Tout. Cependant, en ce qui concerne l'assassinat de Mr. Sleiman, on peut penser qu'il était un banquier, au poste de directeur de l'IT, c'est à dire qu'il détenait toutes les informations de sa Banque. En plus, c'est bizaroiide que c'est le second crime concernant un employé de la même Banque, il y a quelques années, abbatu dans son parking résidentiel.
Ce sont les conséquences du "Liban Fort" (quel nom, je me marre). Merci qui?…
Les petits Libans, cette compilation féodale de clans, voir de quartier n'a vraiment jamais réussi à se hisser pour devenir une nation. Et pourtant si seulement il y avait un esprit national laïque où tous se mettaient à considérer chaque centimètre carré de terre libanaise comme précieuse, particulière et indispensable. Il est trop tard pour se soucier du sud Liban. Où étiez-vous les penseurs éduqués à Jamhour, AUB... lorsque Saad Haddad se démenait tout seul à Marjayoun? Les têtes et âmes bien faîtes se sont exilées, et ont laissé la place à la racaille jouet de voisins envieux, belliqueux
Le Hezb, M. Berry, M. Mikati et l'ensemble du conseil des ministres demissionnaire, quelques hauts fonctionnaires devoyes, un quatreron de "generaux" securitaires sans honneur, quelques hauts magistrats venaux et enfin deux douzaines de crapules bancaires, En tout deux ou trois cents personnes forment l'association mafieuse qui est en train de detruire notre republique. Il est grand temps de s'en debarasser.
C'est exactement ce qui se passe lorsqu'un parti ou une milice décrète de déclencher la guerre civile ... Personne ne demande à l'Etat de le faire , au contraire ! Ainsi va la décision de la paix ou de la guerre externe , d'autant plus que lÉtat lui-même est en déliquescence , et depuis des années, sous l'oeil observateur , vigilant et approbateur des puissances occidemtales qui paraîssent , on ne sait pour quel motif , applaudir notre descente quotidienne aux enfers pour on ne sait encore quel remplacement des accords secrets Sykes-Picot , par un autre accord demeuré encore plus secret !
Merci pour cette très intéressante, et même plus, intervention dans ces pages. Il y a quelques semaines, Le Monde a, en France, présenté L'orient le jour. Mais le quotidien "de référence" français n'évoque pas du tout la situation libanaise dans le contexte actuel, pas même l'assassinat. Un petit mail pour attirer la rédaction du Monde ? Leur silence est énorme je trouve.
Mr Berry est ravi qu’il n’ait pas un président
commentaires (11)
""Les potins de la colère ne suffisent pas à faire un narratif de guerre !"" Excellente sentence, mais qui relaye les potins de la colère ? Il y en a de professionnels de métier !
Nabil
20 h 00, le 12 avril 2024