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Nos Lecteurs ont la Parole

Les enfants du tiers-monde pleurent

Tant qu’un enfant sera exposé sans secours à sa faim, son mal, son abandon, sa misère ou sa peine, où et quel qu’il soit, chacun de nous devrait à ce moment se vouer pour son sauvetage.

Partout où l’on ne peut supporter l’idée que des enfants meurent de faim ou de maladie, l’on devrait les sauver, c’est un devoir.

Nous avons vu un petit enfant squelettique pleurer, le ventre ballonné, les jambes inertes, le crâne dégarni, souffrant de malnutrition, et cet enfant-là a tendu ses mains et son regard vers nous, semblant demander du secours.

Il ne faut pas se contenter de faire l’aumône aux enfants. Nous devons avoir pour mission de les suivre jusqu’à ce qu’ils reçoivent une aide adéquate. Certains d’eux nécessitent des soins médicaux. D’autres cas difficiles sont à prendre en charge par des associations.

Dans notre propre pays, il faudrait assurer un accueil pour les enfants les plus démunis et malades, puisque l’accès à l’hospitalisation n’est pas facile. Chacun peut apporter sa contribution financière s’il en a les moyens.

De même, la contribution de la société civile est nécessaire absolument, ainsi que la solidarité de chacun d’entre nous. Ce sont surtout les enfants de moins de douze ans qui ont besoin d’assistance. Il faut mener une campagne d’information pour inviter le public à collaborer pour aider tous ces cas nécessiteux, et organiser des repas gratuits d’une manière régulière.

C’est aussi à la racine du mal qu’il faut s’attaquer, aux conditions politiques, économiques qui règnent dans les pays du tiers-monde. Mais la « goutte d’eau dans la mer » est un emblème que beaucoup ont adopté. Une vie sauvée est une vie sauvée, disent-ils à juste titre. Même le peu que nous faisons, c’est autant d’enfants enlevés au malheur. Ce choix ne condamne en rien d’autres choix. Il ne condamne rien, sinon l’indifférence.

Par conséquent, à chacun d’entre nous de jouer son rôle et ceci grâce aux hommes de bonne volonté et à des solutions convenables qui pourront être adoptées pour que ces enfants ne pleurent plus et que le sourire retourne animer leurs yeux et leurs frimousses innocentes.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Tant qu’un enfant sera exposé sans secours à sa faim, son mal, son abandon, sa misère ou sa peine, où et quel qu’il soit, chacun de nous devrait à ce moment se vouer pour son sauvetage. Partout où l’on ne peut supporter l’idée que des enfants meurent de faim ou de maladie, l’on devrait les sauver, c’est un devoir. Nous avons vu un petit enfant squelettique pleurer,...

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