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Moyen-Orient - REPORTAGE

« En cas de défaite, Erdogan pourrait transformer le pays en enfer »

Dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, une défaite du président turc lors des prochaines élections semble aussi espérée que redoutée.

« En cas de défaite, Erdogan pourrait transformer le pays en enfer »

Dans les rues de la vieille ville de Diyarbakir, considérée comme la capitale des Kurdes en Turquie, le portrait de Recep Tayyip Erdogan a été affiché partout par les autorités avant les élections. Photo Laurent Perpigna Iban

Dans sa longue carrière politique, Recep Tayyip Erdogan n’a vraisemblablement jamais abordé une échéance électorale en si fâcheuse posture. Et pour cause : ébranlé par la crise économique qui frappe la Turquie, le président turc, qui avait vu ces derniers mois son image quelque peu réhabilitée à la faveur d’une hyperactivité sur le plan international, semble durement affecté par les conséquences du double séisme du 6 février dernier.C’est du moins ce qu’indiquent tous les derniers sondages : le leader de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu (CHP), qui a réussi l’exploit de rallier derrière sa candidature cinq autres partis avant, en prime, d’obtenir le soutien tacite de la troisième force politique du pays, le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde, vu ces dernières années comme un « faiseur de rois »), arriverait avec une avance de 3...
Dans sa longue carrière politique, Recep Tayyip Erdogan n’a vraisemblablement jamais abordé une échéance électorale en si fâcheuse posture. Et pour cause : ébranlé par la crise économique qui frappe la Turquie, le président turc, qui avait vu ces derniers mois son image quelque peu réhabilitée à la faveur d’une hyperactivité sur le plan international, semble durement affecté par les conséquences du double séisme du 6 février dernier.C’est du moins ce qu’indiquent tous les derniers sondages : le leader de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu (CHP), qui a réussi l’exploit de rallier derrière sa candidature cinq autres partis avant, en prime, d’obtenir le soutien tacite de la troisième force politique du pays, le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde, vu ces dernières années comme un « faiseur de...
commentaires (4)

Un proche orient régi par des malades mentaux ?!?!

Wlek Sanferlou

15 h 00, le 04 avril 2023

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Commentaires (4)

  • Un proche orient régi par des malades mentaux ?!?!

    Wlek Sanferlou

    15 h 00, le 04 avril 2023

  • De plus Bachar el Assad est plus laique qu'Erdogan , et plus proche des idées sociales d'Ata Turk que ce dernier , qui a réinicié une islamisation des institutions turques !

    Chucri Abboud

    20 h 58, le 03 avril 2023

  • Très intéressant : La carte politique du Moyen-Orient dépendra de cette élection , et tous les équilibres pourraient changer . Le premier bénéficiaire de ce changement turc vers la gauche serakt Bachar el Assad .

    Chucri Abboud

    20 h 55, le 03 avril 2023

  • On s en fout de tout ca,OLJ !

    Marie Claude

    19 h 44, le 03 avril 2023

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