
Manifestation à Tunis contre le racisme, le 25 février 2023. Fethi Belaid/AFP
Les discours racistes en février dernier du président tunisien Kaïs Saïed prenant pour cible les migrants subsahariens ont donné lieu à une campagne de haine dans le pays, non seulement contre les étrangers mais également contre la population tunisienne noire. Une violence qui rappelle la persistance d’un racisme structurel fait maison qui touche non seulement le Maghreb, mais aussi le Machreq et la péninsule Arabique.
OLJ / Par Soulayma MARDAM BEY, le 24 mars 2023 à 16h44
Manifestation à Tunis contre le racisme, le 25 février 2023. Fethi Belaid/AFP
La négrophobie n'est pas une nouveauté au moyen-orient... Hergé l'avait bien compris: avec son album de Tintin "Coke en Stock".
Chez nous c’est une libanophobie qui est exercer depuis des décennies sans que cela n’émeuve grand monde , à commencer par les libanais eux mêmes.
"Négrophobie". Et on ne va parler des cas de racisme ordinaire, envers les migrants. De négrophobie, au Moyen-Orient compliqué donc, et rien dans cette région, (si l’on ne veut pas parler des Cowboys noirs dans les films Westerns, (je suis friand de Western, je dis ça en passant), même après des siècles de lutte, on est sur le point du départ. Le cas du Tunisien est lamentable, comme pour prouver l’efficacité de sa politique, en empêchant les candidats à l’émigration, car il se doit lui-même un compte à rendre à l’Europe, il tient des propos racistes visant les gens de couleur. Les séquelles de la politique des anciens mandataires ne sont pas dépassées pour fournir l’argument qu’on fait la bonne politique parce qu’on se ressemble en couleur et en action. Un autre pays qui pour préserver sa culture, pour ne pas dire sa race, pardon pour ce terme, se voit refuser il n’y a pas si longtemps (2013) par l’équivalent du Croissant ou de la Croix rouge le don de sang d’une députée noire. Quid des raisons invoquées. Le grand Adamo chantait déjà que toutes les couleurs sont dans la nature, mais quand il s’agit de l’infâme mise à l’index, ce n’est plus seulement une question de mauvais goût.
Merci, grand merci pour l’article, le document, qu’il faut conserver pour le relire. Mais …… c’est combien de temps de lecture ? Pour quoi la haine du noir précisément, sachant qu’il n’y a pas de type arabe. Il peut être basané, blond, noir de cheveux ou de peau, avec nez court de naissance (sans chirurgie esthétique) ou long, … ""des gens de teints divers"" …. disait Malclom. Les célèbres vers du poète qu’on a appris sur les bancs de l’école (Al-Mutanabi), ""Même s'il est né dans des habits d'homme libre. N'achète jamais un esclave sans son bâton""… Même s’il est né dans des habits d’homme libre, même s’il est affranchi, la terrible sentence, la tare aux yeux des racistes le poursuivra toute sa vie. Donc, si le lis bien, ce racisme, il y en a bien d'autres, date d'avant la colonisation occidentale, surtout européenne. ""Le constat est implacable : au Moyen-Orient comme en Afrique du Nord, la "négrophobie" relève partout d’un fléau structurel, mais terriblement tabou"", et souvent systémique. A suivre.
commentaires (4)
La négrophobie n'est pas une nouveauté au moyen-orient... Hergé l'avait bien compris: avec son album de Tintin "Coke en Stock".
Gloups
14 h 02, le 06 juillet 2023