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Culture - Récompenses

Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières Léonora Miano

Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières Léonora Miano

Dima Abdallah récompensée pour avoir traité avec délicatesse les frontières géographiques, psychologiques, sociales et sensorielles. Photo David Poirier

Pour sa troisième édition, le prix littéraire Frontières Léonora Miano a été attribué à l’écrivaine libanaise Dima Abdallah pour son roman Bleu nuit (Sabine Wespieser éditeur, 2022).

Ce prix récompense le meilleur roman abordant la thématique des frontières au sein d’une sélection de 10 ouvrages. Mariette Navarro, lauréate de la 2e édition avec son premier ouvrage Ultramarins et présidente d’honneur de cette édition. « Je marche sur un fil. Je suis le funambule sur le fil tendu au-dessus des abysses de la mémoire. Il ne faut pas que je tombe. » Une phrase unique qui résume l’intensité de l’écriture de Dima Abdallah et l’état de tourmente dans lequel se débat le personnage principal qui a choisi de vivre dans la rue pour oublier ce qu’il a vécu.Le jury du prix a d’ailleurs salué la manière dont Dima Abdallah interroge avec « délicatesse les frontières géographiques, psychologiques, sociales, sensorielles, tout comme la difficulté à trouver sa place dans les rues de Paris et au sein d’une société violente ». Dans son communiqué, le jury a également loué la « force d’une construction romanesque originale en tension s’articulant autour d’un long monologue incluant de très beaux portraits de femmes écorchées et de carnets littéraires parsemés de multiples références (Proust, Baudelaire, Céline, Duras...) ». Et d’ajouter : « Cette fiction faite de déambulations renouvelle l’approche de la notion de “mémoire poétique” (Kundera) pour réaffirmer la force salvatrice de la littérature contre la noirceur et la solitude absolue. » Née au Liban en 1977, Dima Abdallah vit à Paris depuis 1989. Mauvaises herbes, son premier roman, paru chez Sabine Wespieser éditeur en 2020, a été très remarqué et a révélé le talent d’une auteure dont Bleu nuit confirme la vigueur et la singularité.

Pour rappel, le prix est né en 2021 en l’honneur de l’écrivaine camerounaise d’expression francophone Léonora Miano, auteure de textes engagés. Une belle reconnaissance pour l’égalité entre les genres, donc, puisque les trois livres qui se disputaient la première place étaient écrits par des femmes.

La lauréate recevra son prix le 15 avril dans le cadre du Festival du livre à Metz.

Pour sa troisième édition, le prix littéraire Frontières Léonora Miano a été attribué à l’écrivaine libanaise Dima Abdallah pour son roman Bleu nuit (Sabine Wespieser éditeur, 2022). Ce prix récompense le meilleur roman abordant la thématique des frontières au sein d’une sélection de 10 ouvrages. Mariette Navarro, lauréate de la 2e édition avec son premier ouvrage...
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