Culture & Co, la librairie francophone du Golfe, est libanaise
« Le goût du français » est-il en train de se propager aux Émirats arabes unis ? La question se pose au vu du rayonnement de cette librairie francophone fondée par une Franco-Libanaise en 2006 et reprise par le groupe Antoine en 2018.
Michel Choueiri, à la direction de la librairie francophone de Dubaï depuis juin 2018, en compagnie de Robert Chaker, responsable des achats de la librairie.
Lorsqu’en 2006, Renata Sader, qui avait suivi son mari aux Émirats arabes unis, fonde à Dubaï une librairie francophone, c’est une première ! La région, dominée comme on le sait par la culture anglo-saxonne, ne compte pas d’espace (commercial)...
Lorsqu’en 2006, Renata Sader, qui avait suivi son mari aux Émirats arabes unis, fonde à Dubaï une librairie francophone, c’est une première ! La région, dominée comme on le sait par la culture anglo-saxonne, ne compte pas d’espace (commercial)...
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Toutes mes félicitations Michel Chouéri et bon courage!
Beauchard Jacques
18 h 13, le 17 février 2023
Le monde de la librairie ne connaît pas la crise ? Ce n’est pas seulement une question de pouvoir d’achat derrière la fermeture d’une librairie arabe El Saqi à Londres, ou el Bourj à Beyrouth, pour ne parler que de ces deux enseignes. Leurs clientèles, pardon, leurs lecteurs en ont les moyens. C’est surtout un certain mode de vie qui est en cause, et je dirais même une ""tradition de lectorat"". Un Arabe de Londres, avec un certain niveau de vie, peut se permettre l’achat d’un livre en arabe. Mais un Libanais, sans parler des Libanais, je vous cite, sans dire un mot de travers d’un Libanais, peut se permettre un livre à Dubaï, et non à Beyrouth. Comment ça ? Chercher les causes de la désaffection, de la fréquentation des librairies qui proposent des livres qui ne sont pas de la culture et de la langue d’un pays ; arabe à Londres et français à Dubaï. Une librairie allemande à Dubai ? Les expatriés allemands sont nombreux dans le Golfe, alors qu’une librairie française à Berlin connaît un succès. AUTANT DE LECTEURS FRANCOPHONES EN PERSPECTIVE ET DONT UN NOMBRE ASSEZ CONSÉQUENT FRÉQUENTE AVEC PLUS OU MOINS DE RÉGULARITÉ. On l’a bien lu, avec plus ou moins de régularité, donc des visites occasionnelles. Ce n’est pas seulement la vente par correspondance, ni les versions numériques, ni la Covid derrière la fermeture des portes des librairies. Moralité, il faut aider les libraires, quel noble métier ! et les gouvernements doivent mettre la main à la poche.
commentaires (2)
Toutes mes félicitations Michel Chouéri et bon courage!
Beauchard Jacques
18 h 13, le 17 février 2023