Une vue du port de Beyrouth ravagé par la double explosion. Photo Mohammad Yassine
Depuis hier matin et jusqu’à cet après-midi à 13h, c’est un court répit que connaît la confrontation entre le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, et le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, chargé de...
Depuis hier matin et jusqu’à cet après-midi à 13h, c’est un court répit que connaît la confrontation entre le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, et le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, chargé de...
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On l’a échappé belle, au Liban, avec le séisme dans la région d’une telle ampleur, sinon, l’enquête sera ensevelie sous les décombres. Les accusés sont libres, l’un d’eux est déjà aux Usa, et selon mon intime conviction, et je peux me tromper, les victimes n’auront pas gain de cause pour se contenter du statut déjà obtenu (sécurité sociale, associés aux martyrs de l’État…). Le tiraillement entre magistrats ajoute au bougé dans la photo, pour la rendre complètement floue, même s’il continue ou non son enquête. Je n’irai pas jusqu’à dire que tous font le même jeu, mais presque. Je lis bien : ""SI LE RÉSULTAT D’UNE TELLE ENQUÊTE MONTRE QUE TAREK BITAR EST COUPABLE DE CE CRIME, IL SERA RÉCUSÉ"". Un juge coupable de crime ! Le juge est tellement dévoué qu’il suspend les audiences !!! Et les proches des victimes auront quoi à s’accrocher. Ce n’est plus l’enquête sur la double explosion, mais l’exploration des arcanes de la justice…reprendre l’affaire du début pour la rendre plus mystérieuse, un cold case, et dommage qu’une telle affaire n’aboutit pas.
Nabil
11 h 39, le 07 février 2023