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Nos Lecteurs ont la Parole

ONU : une voix de la raison plus forte en 2023 ?

Si toute l’humanité n’était qu’un seul être, les Nations unies seraient le bon ange sur son épaule. Chacun des pays membres serait une des parties de ce corps et très souvent un petit démon sur l’autre épaule ne visant qu’à satisfaire des besoins particuliers sans prendre en considération le bien-être général.

En continuant cette analogie, les huit milliards de cerveaux de la population de la Terre seraient pour leur part les neurones faisant penser cet être. Cela peut sembler beaucoup, mais c’est en fait très peu et même insuffisant. La preuve en est que nous n’arrivons toujours pas à agir collectivement pour nous permettre de limiter le réchauffement de la Terre malgré les preuves incontestables de catastrophes présentes et à venir. Cela montre comment faible est notre capacité de raisonnement collectif et est forte la tentation de n’agir que dans notre intérêt personnel.

Dans un corps, quand une cellule décide de ne plus agir pour le bien commun, elle peut devenir cancéreuse. Plus le nombre de celles-ci augmente, moins les chances de survie collective sont bonnes.

C’est là qu’entre en jeu l’Organisation des Nations unies (ONU) qui tente à tout moment de créer un consensus le plus large possible sur les meilleures choses à faire pour le bien commun de tous les habitants de la Terre. Bien sûr, elle est loin d’être parfaite et trop souvent ses prises de position sont mises de côté. Mais, comme la démocratie dont elle est pétrie, c’est le moins mauvais des moyens de gestion en commun que nous avons. La meilleure preuve en est que tous les dirigeants des pays la composant demandent pour eux le respect des grandes valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) adoptée en 1948 par l’Assemblée générale de cet organisme, même quand ils nient à leur population une partie de ces droits.

En 2023, il serait bien de souhaiter un peu plus de bonheur pour tous et penser un peu moins à nos petits problèmes personnels. Ceux-ci nous semblent souvent très importants parce que nous avons le nez collé dessus. Mais quand on prend un peu de recul, on se rend compte que ce sont des montagnes de confettis, comparé aux problèmes des gens devant prendre quotidiennement des décisions de vie et de mort pour leurs enfants qui meurent de faim, qui sont chassés de leurs terres par la sécheresse, les feux ou les inondations.

Souhaitons-nous collectivement une bonne année 2023, une ONU plus forte, écoutée, paix, prospérité, et surtout une manière de nous gérer qui permette un plein épanouissement pour tous ceux qui habitent notre planète.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Si toute l’humanité n’était qu’un seul être, les Nations unies seraient le bon ange sur son épaule. Chacun des pays membres serait une des parties de ce corps et très souvent un petit démon sur l’autre épaule ne visant qu’à satisfaire des besoins particuliers sans prendre en considération le bien-être général.En continuant cette analogie, les huit milliards de cerveaux de la...

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