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Les manifestants rassemblés devant le Parlement, à Beyrouth, le 19 janvier 2023. Tandis que les députés sont rassemblés pour tenter d'élire un nouveau président, les manifestants réclament justice pour les victimes du 4 août 2020. Photo Joao Sousa

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Sit-in pour le 4 août et élection présidentielle : retrouvez ici notre couverture

Ce qu’il faut retenir

L'appel à manifester pour demander justice pour la double explosion au port de Beyrouth avait été lancé par les familles des victimes et le Bloc national.

Les députés, qui devaient se réunir pour tenter d'élire un nouveau chef de l'Etat, avaient été appelés à montrer leur solidarité avec la cause du 4 août 2020.

La séance parlementaire pour l'élection d'un président a été levée après un premier tour de vote. Aucune date pour la prochaine séance n'a été annoncée.


13:11 heure de Beyrouth

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nous allons refermer cette couverture en direct de la onzième séance parlementaire pour l'élection d'un nouveau président, marquée par une mobilisation dans la rue des proches des victimes de la double explosion au port de Beyrouth.

Merci de nous avoir suivis.

(Crédit photo Joao Sousa)

13:04 heure de Beyrouth

Dans une conférence de presse tenue depuis l'intérieur du Parlement, les députés Melhem Khalaf et Najat Saliba confirment qu'ils resteront dans le bâtiment jusqu'à l'élection d'un président. M. Khalaf observe que le pays se trouve dans une "dangereuse tourmente" et que le "Parlement devrait tenir des sessions continues jusqu'à ce qu'un président soit élu". Cela s'est produit dans plusieurs pays comme la France, les États-Unis et l'Italie, où les députés n'ont pas quitté la Chambre jusqu'à ce que l'impasse soit résolue, explique-t-il.

"La politique d'obstruction qui est mise en œuvre dans le pays ne peut pas continuer. C'est notre dernier recours", déclare l'ex-bâtonnier de Beyrouth. "Notre peuple réclame du pain, de l'eau et de l'électricité, et nous restons impuissants alors que la livre libanaise a atteint les 50.000 LL pour un dollar", a-t-il ajouté.

De son côté, Mme Saliba affirme que "le peuple ne peut plus supporter la situation actuelle. Tous les pays du monde nous ont appelés à former un gouvernement et à élire un président pour pouvoir nous soutenir. Nous demandons aux députés de rentrer au Parlement et de revenir élire un président, c'est leur devoir".

Les deux députés ont été rejoints par leur collègue Adib Abdel Massih, membre du groupe parlementaire de Michel Moawad, qui annonce qu'il restera également temporairement au Parlement.  

(Crédit photo Mohammad Yassine)

12:32 heure de Beyrouth

Le député Kassem Hachem (affilié au groupe du mouvement Amal) s'en prend à la mobilisation en faveur des proches des victimes du 4 août 2020, alors que le député de la contestation Firas Hamdane, entouré de Halimé Kaakour, Cynthia Zarazir et d'autres élus issus du soulèvement populaire, brandissent une pancarte avec les portraits des victimes. "C'est de la surenchère ! Arrêtez cette exploitation du sang des victimes. C'est une cause nationale et non pas privée", lance-t-il.


12:28 heure de Beyrouth

Le député Samy Gemayel a annoncé que son parti allait étudier la décision prise par Melhem Khalaf de rester au sein du Parlement afin de réclamer une séance parlementaire ouverte pour l'élection d'un président. Il a précisé ne pas avoir été informé de la décision de M. Khalaf, rejoint par la députée Najat Saliba. "Si un président doit être élu au Parlement, la Constitution doit être respectée et des tours consécutifs doivent avoir lieu", plaide-t-il, appelant Nabih Berry à garder la séance ouverte.

12:25 heure de Beyrouth

Paul Naggear (photo Joao Sousa), père d'Alexandra, l'une des plus jeunes victimes de l'explosion du 4 août 2020, explique que les familles des victimes appellent les députés à signer une pétition contre l'obstruction de l'enquête. Les députés qui ne la signeront pas seront considérés comme "complices" de la suspension de l'instruction, martèle-t-il.

12:20 heure de Beyrouth

Comme annoncé au début de la séance parlementaire, le député issu de la contestation Melhem Khalaf et sa collègue Najat Saliba sont restés à l'intérieur du Parlement après la levée de la séance afin de réclamer une séance parlementaire "ouverte" pour l'élection d'un président. Une séance qui ne serait donc pas levée avant qu'un nouveau chef de l’État soit élu.

12:17 heure de Beyrouth

Le député Marc Daou (photo Joao Sousa), qui a rejoint le sit-in des proches des victimes après la séance, regrette le fait que les autorités n'aient pas pris de sérieuses mesures pour freiner l'effondrement de l’État et éviter l'explosion du 4 août 2020. "Cette manifestation est une bonne façon de réclamer les droits de tous les Libanais", précise-t-il.

De son côté, le député Michel Douaihy affirme que la cause des proches des victimes est celle "de tout le monde". "Nous ne pouvons continuer sans que des poursuites en justice ne soient engagées et que les responsables rendent des comptes", insiste-t-il.

12:14 heure de Beyrouth

Le candidat à la présidence et député Michel Moawad déclare pour sa part que "nous voulons un Etat de justice, et nous menons une bataille politique pour récupérer l'argent des déposants, rendre justice aux victimes de l'explosion du 4 août 2020. Nous ne ferons pas de concession sur ces affaires, nous ne lâcherons rien tant que nous n'aurons pas obtenu justice pour les victimes". Devant la presse, il qualifie les sessions du Parlement de "pièce de théâtre" et appelle à plus de "sérieux".

12:14 heure de Beyrouth

Devant le Parlement, le député des Forces libanaises Georges Adwane (Chouf) affirme aux médias que son parti continue de voter pour le député Michel Moawad car "c'est le candidat qui peut mener des réformes en ces temps critiques".

Son collègue George Okaïs affirme qu'une enquête internationale doit être lancée sur l'explosion de Beyrouth et qu'une délégation devrait être envoyée à Genève, où se trouve le siège du Commissariat de l'ONU aux Droits de l'Homme, pour discuter de cette question.

12:03 heure de Beyrouth

"Il n'y a aucun sérieux lors des séances présidentielles. C'est pour cela que certains d'entre eux nous ont trouvé que la séance d'aujourd'hui était propice pour braquer les projecteurs sur la cause des victimes des explosions au port de Beyrouth", affirme le député issu de la contestation Ibrahim Mneimné à l'issue de la séance, entouré par des manifestants.

11:55 heure de Beyrouth

Le président du Parlement n'a pas donné de date pour la prochaine séance parlementaire visant à élire un président.

11:48 heure de Beyrouth

Lors du premier tour de la présidentielle, un total de 111 députés ont voté.
-34 ont accordé leurs suffrages au parlementaire de Zghorta Michel Moawad qui avait obtenu 38 voix lors de la dixième séance.
-37 députés ont voté blanc, comme c'était le cas le 15 décembre dernier.

Parmi les autres candidats ayant récolté des voix :
-le professeur et universitaire respecté Issam Khalifé a été plébiscité par sept députés (contre huit auparavant)
-l'ancien ministre Ziyad Baroud par deux parlementaires, comme lors de la séance précédente
-un député a accordé sa voix au candidat officiel Miled Bou Malhab, connu pour sa participation aux manifestations habillé d'un drapeau libanais ou d'autres costumes extravagants
-et un autre à l'avocat constitutionnaliste Salah Honein
-par ailleurs, 14 députés se sont prononcés pour "Le nouveau Liban" (contre six lors de la dernière séance).

Quinze bulletins ont enfin été annulés. Ils portaient différents messages comme "La justice pour les victimes du 4 août 2020" , "Les priorités présidentielles", "L'entente", "Le dialogue pour le Liban", "Bernie Sanders", "Protéger l'enquête sur les explosions au port".

(Photo Mohammad Yassine)

11:43 heure de Beyrouth

Tracy Najjar, la mère d'Alexandra, une des plus jeunes victimes de l'explosion du 4 août 2020, explique à L'Orient-Le Jour, que le principal message que les familles veulent faire passer est que le juge Tarek Bitar doit pouvoir poursuivre son enquête. "Le deuxième message est que nous voulons une justice indépendante", dit-elle. "Après la session parlementaire (pour élire un président, ndlr), les députés qui soutiennent notre cause sont censés nous rencontrer ici et nous leur lirons la liste de nos revendications. Tous les parlementaires qui sont avec nous doivent nous confirmer qu'à partir de maintenant, ils vont faire tout ce qu'ils peuvent pour que nos revendications sont entendues", ajoute-t-elle.

"Les 13 députés issus de la contestation travaillent avec nous et soutiennent notre cause. Mais nous pensons que 13 ce n'est pas suffisant et que seuls, ils ne peuvent rien faire. J'espère donc que beaucoup d'autres députés les rejoindront. Bien sûr, nous ne parlons pas des députés qui bloquent la cause ou de ceux qui couvrent des personnes comme Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter", conclut-elle.

(en photo, un manifestant brandissant un portrait d'Alexandra. Image Joao Sousa)

11:40 heure de Beyrouth

Rita Hitti, qui a perdu plusieurs membres de sa famille, des pompiers, dans l'explosion du 4 août 2020, déclare à L'Orient-Le Jour que "la détention de proches de victimes la semaine dernière a servi notre cause". "Ces détentions ont agi comme une piqûre de rappel pour les Libanais", ajoute-t-elle. "Mes enfants sont partis à Beyrouth pour servir la capitale et ils sont revenus dans trois cercueils. Aujourd'hui, les députés vont nous montrer qui parmi eux est vraiment libanais et qui ne l'est pas. Ceux qui ne soutiennent pas notre cause ne peuvent pas dire qu'ils sont libanais", ajoute-t-elle.

"Non seulement Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter ont été réélus au parlement, et en plus ils font parti de la commission de la Justice. Tout cela, c'est la faute des gens qui ont voté pour eux et du Parlement qui leur a donné ce poste", critique-t-elle. Elle affirme que les familles de victimes feront "tout ce qui est en leur pouvoir pour que justice soit rendue" et ce "jusqu'à la fin de leur vie".

11:33 heure de Beyrouth

"Jusqu’à présent, on n'a pas vraiment vu que la justice puisse être rendue au Liban", regrette Monika Borgmann, veuve de l'intellectuel Lokman Slim (photo Joao Sousa), opposant notoire au Hezbollah qui a été assassiné il y a plus de deux ans au Liban-Sud.

"L’enquête sur les explosions au port est complètement bloquée depuis un an, déplore-t-elle. Celle sur l'assassinat de Lokman est en cours, mais jusqu’à présent aucun assassin n'a été identifié". "Si on ne peut pas trouver la justice au Liban, il faut la chercher ailleurs", plaide-t-elle. Saluant le sit-in des proches des victimes du 4 août 2020, Mme Borgmann a insisté sur la nécessité de "se mobiliser", estimant toutefois que "cela n’est pas la seule solution". Il faut faire pression "à l'intérieur même" du Parlement, estime-t-elle. Il faut "détruire le cercle de la culture de l’impunité", lance-t-elle encore.

11:29 heure de Beyrouth

Au sein du Parlement, le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel (Metn), propose de voter sur une déclaration de soutien aux familles des victimes de l'explosion du 4 août 2020 et au système judiciaire.

Le député indépendant Michel Moawad (Zghorta), qui est également candidat official à la présidentielle, déclare : "J'avais 17 ans quand ils ont assassiné mon père et la situation est toujours la même. Nous ne pouvons pas construire une nation comme cela. L'explosion du 4 août est l'une des plus graves au monde, et il est inacceptable que nous n'essayions pas, depuis le Parlement, d'obtenir justice".

11:26 heure de Beyrouth

C'est aussi le moment de voir ou revoir notre vidéo expliquant, en cinq petites minutes, comment on élit un président au Liban :



11:25 heure de Beyrouth

"Le frère de Joe Noun, l’un des pompiers délibérément envoyés à la mort ce 4 août fatidique, a été arrêté pour avoir prié un juge, sourd à l’insistance des familles endeuillées, de « daller la mer ». Ce n’était pas une insulte, c’était une recommandation. Belle image, « daller la mer »." C'est le moment de lire ou relire ce billet de Fifi Abou Dib

11:23 heure de Beyrouth

"Entraver l'enquête est aussi un crime", " la classe politique criminelle obstrue la justice" : brandissant des pancartes contre la classe au pouvoir, des dizaines d'activistes et de proches de victimes du 4 août 2020 plaident devant le Parlement en faveur d'une reprise de l'enquête. Certains protestataires ont accusé le président du Parlement de "protéger les députés accusés", dans une références aux ex-ministres Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil, proches du président du Parlement, et poursuivis par le juge Bitar.

D'autres appellent "les députés souverainistes, de l'opposition et du changement" à "libérer le Liban de l'occupation iranienne représentée par le Hezbollah". (Photo Joao Sousa)

11:15 heure de Beyrouth

Le député de la contestation Melhem Khalaf affirme, au début de la séance, que ni lui ni sa collègue Najat Saliba ne quitteront le Parlement avant que Nabih Berry ne déclare que la séance parlementaire restera ouverte jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu. (Photo Mohammad Yassine)

11:11 heure de Beyrouth

La cloche annonçant le début de la séance parlementaire pour l'élection d'un président a sonné à 11h. Nabih Berry a ouvert la réunion avec une minute de silence en mémoire de son prédécesseur, Hussein Husseini.

Six députés sont absents : Akram Chehayeb, Pierre Bou Assi, Edgar Traboulsi, Tony Frangié, Ali Osseiran et Teymour Joumblatt.

11:00 heure de Beyrouth

"Aujourd'hui, nous ne sommes pas là pour parler, mais pour écouter", souligne William Noun, qui a perdu son frère dans l'explosion du 4 août 2020. "Nous sommes là pour voir ce que les députés vont dire, voir qui est avec ou contre notre cause", poursuit-il, appelant "tous les députés, mis à part ceux qui sont poursuivis dans le cadre de l'enquête, à se tenir auprès" des familles des victimes de la tragédie du port de Beyrouth. Le jeune homme appelle enfin les députés "à assumer les responsabilités dans le cadre de cette affaire. (Photo Joao Sousa)

10:54 heure de Beyrouth

Point photo : des manifestants rassemblés devant le Parlement. (photo Joao Sousa)

10:53 heure de Beyrouth

Présente à la manifestation devant le Parlement, la députée issue de la contestation Najat Saliba souligne la nécessité que "le juge Tarek Bitar reprenne son travail". "Cette affaire doit être complètement séparée de la politique", insiste-t-elle. "Lors de la séance, nous insisterons sur la nécessité que la justice prenne son cours", ajoute l'élue.

10:50 heure de Beyrouth

Jusqu'à présent, aucun candidat, déclaré ou non, n'a pu obtenir 65 votes. Celui à avoir glané le plus de voix de ses collègues est Michel Moawad, pour qui votent les députés des partis opposés au Hezbollah, notamment les Forces libanaises, le parti Kataëb, le Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt, et des députés indépendants et issus de la contestation.

10:50 heure de Beyrouth

Jusqu'à présent, les séances se suivent et se ressemblent, sans aucun résultat : un premier tour de vote, considéré comme le premier de toute la session présidentielle par Nabih Berry et nécessitant donc 86 votes sur 128 pour qu'un président soit élu, est organisé. Après ce scrutin, des députés, principalement du Hezbollah et de ses alliés, le mouvement Amal et le Courant patriotique libre (aouniste) quittent l'hémicycle, faisant tomber le quorum (également de 86 députés) et la session est levée. Ce mécanisme désormais bien huilé, empêche de passer à un second tour de vote, qui ne nécessiterait que 65 voix pour l'élection d'un nouveau chef de l'Etat.

10:48 heure de Beyrouth

Quant à la onzième séance pour l'élection présidentielle, elle se tient après une interruption de plus d'un mois, en raison des fêtes de fin d'année. Une séance était programmée la semaine dernière, le 12, mais a été reportée en raison du deuil national décrété pour le décès de l'ancien président de la Chambre, Hussein Husseini.

10:47 heure de Beyrouth

Lisez également notre focus sur l'implication de Bkerké dans la libération de William Noun : Comment Bkerké a contribué à la remise en liberté de William Noun 

10:46 heure de Beyrouth

Vendredi soir, en marge de l'arrestation de William Noun, plusieurs dizaines de personnes s'étaient rassemblées devant la caserne où il était détenu, en signe de solidarité et pour dénoncer l'action de la justice contre M. Noun alors même que l'instruction sur la double explosion est au point mort. 

De nombreux responsables avait condamné l'arrestation de William Noun, qui a été largement récupérée par la classe politique. 

Lisez ici notre éclairage sur le sujet : Polarisation politique aiguë autour de l’affaire William Noun


10:44 heure de Beyrouth

Le sit-in est organisé alors que treize proches de victimes avaient été convoqués lundi pour vandalisme après une manifestation violente, la semaine dernière, devant le palais de justice de Beyrouth. Toutes ont été libérées sous caution d'élection de domicile à l'issue des interrogatoires. Et il intervient alors que William Noun, qui faisait partie des personnes convoquées lundi et qui a perdu son frère Joe, un pompier, dans l'explosion, a été arrêté de vendredi à samedi par la Sécurité de l'État après des propos tenus lors d'une émission télévisée.

10:43 heure de Beyrouth

L'appel à manifester devant le siège de la Chambre a été lancé alors que l'enquête sur le drame du 4 août est bloquée depuis plus d'un an en raison d'ingérences politiques. Deux des responsables poursuivis par le juge d'instruction Tarek Bitar, notamment pour négligence, dans le cadre de son enquête, sont actuellement députés et membres du groupe du président de la Chambre. Il s'agit de Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil.

Les députés ont été appelés par les familles des victimes à rejoindre leur mobilisation.

10:43 heure de Beyrouth

Bienvenue sur notre couverture en direct de la onzième séance parlementaire destinée à l'élection d'un président de la République au Liban et la manifestation organisée devant le siège de la Chambre par les proches des victimes de la double explosion du 4 août 2020.

commentaires (2)

Excellente initiative michel/najat. A quand la participation de tout les députés ????

Wlek Sanferlou

15 h 34, le 19 janvier 2023

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Commentaires (2)

  • Excellente initiative michel/najat. A quand la participation de tout les députés ????

    Wlek Sanferlou

    15 h 34, le 19 janvier 2023

  • Agréablement surpris par l'initiative de M Khalaf et Mme Saliba, et par la mobilisation des familles des victimes du 4 août pour la reprise de l'enquête par le juge légitime Tarek Bitar ! La mouvance contestataire aurait-elle enfin renvoyé au diable le kellon ya3né kellon pour chercher enfin à distinguer les patriotes des anti-libanais qui sont arrivés dans les bottes de l'armée d'occupation dans les années 80 et 90 pour faire allégeance à un axe bien connu avec approbation tacite de la dite "communauté internationale" et qui sont la cause de notre crise actuelle ? C'est tout citoyen libanais qui devrait rejoindre Melhem Khalaf et Najat Saliba dans leur sit-in car c'est la seule voie de salut pour le Liban. Et n'accepter que 2 revendications: une séance parlementaire ouverte et la poursuite de l'enquête de l'explosion du port par le juge indépendant et légitime qu'est Tarek Bitar. Tout le reste n'est que diversion qui sert le POUVOIR c'est à dire précisément le camp anti-national dit du 8 mars et ses complices déclarés ou non, la façade Aoun - Miqati (Hariri) tout comme les bas fonds des Abbas Ibrahim Zaher Hamadé Tony Saliba et autres agents à la solde du Hezbollah et de son "axe de la résistance" alias entité néo-safavide.

    Citoyen libanais

    14 h 47, le 19 janvier 2023

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