Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban
Le mandat de Béchara el-Khoury, reflet de l’influence britannique
Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran, en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux de puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le premier, aujourd’hui, relate la rivalité franco-britannique qui a mené à l’élection de Béchara el-Khoury et les tensions qui ont animé son mandat.
OLJ / Par Mounir RABIH, le 13 janvier 2023 à 00h00
commentaires (3)
Les français voulaient rester au Liban encore quelques temps. Ils savaient que n'étions pas mûrs pour l'indépendance. Mais les britanniques voulaient les chasser et ils ont réussis.
Céleste
10 h 28, le 14 janvier 2023