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Nos Lecteurs ont la Parole

Le départ, le voyage, Thérèse et moi !

Un hommage à notre collaboratrice Thérèse Saber

Tu fus la première à qui j’ai annoncé le décès de ma mère. Tu fus la première à me consoler, à trouver les mots pour panser mes maux. Tu fus la première à recevoir mes écrits, la première à permettre à ma plume la liberté de divaguer… Tu avais cette force tranquille de rassurer.

Tu avais cette rigueur que j’admirais, cette détermination qui m’étonnait, une humilité qui me fascinait. Tu étais un pilier, une alliée, un étai…

Tu es partie sans informer, sans annoncer, sans aviser. Comme les vents doux, tu as tiré ta révérence et avec déférence tu as tout laissé.

Tu es partie comme partent les voyageurs paisibles, sans escorte, sans bagages et sans cortège. Tu as volé comme voleraient les colombes un jour du mois de mai. Tu as pris le ciel pour ton bonheur et le paradis pour ta dernière demeure.

J’ignorais que tu pouvais renoncer, j’ai oublié que même les plus grands cœurs finiraient par lâcher et que les plus belles âmes sont pressées de filer…

Ton départ soudain a confirmé que tout est précaire, éphémère, mais que seule notre foi est perpétuelle et comme ton âme immortelle.

Te flatter, te louer, te glorifier maintenant que tu n’es plus là est futile, puéril et stérile.

Je suis certaine que de l’au-delà tu veilleras encore, que tu me liras. Je suis convaincue que de l’au-delà tu protègeras ta petite tribu que tu chérissais tant.

Tu es là et tu le seras pour toujours. Je ne t’oublierai pas.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Un hommage à notre collaboratrice Thérèse SaberTu fus la première à qui j’ai annoncé le décès de ma mère. Tu fus la première à me consoler, à trouver les mots pour panser mes maux. Tu fus la première à recevoir mes écrits, la première à permettre à ma plume la liberté de divaguer… Tu avais cette force tranquille de rassurer. Tu avais cette rigueur que j’admirais, cette...
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