Le ministère libanais des Affaires étrangères et plusieurs responsables libanais ont condamné l'explosion qui s'est produite dimanche dans une rue commerçante d'Istanbul en Turquie, qui a tué au moins six personnes et fait des dizaines de blessés.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le palais Bustros a stigmatisé l'attentat, déplorant qu'il "a coûté la vie à un grand nombre de martyrs innocents et blessé de nombreuses autres personnes selon les premières informations".
Le gouvernement turc a imputé lundi aux militants kurdes la responsabilité de cette explosion meurtrière.
A Beyrouth, une série de condamnations ont été émises notamment par des ténors de la communauté sunnite. Le mufti de la République, Abdellatif Deriane, a estimé que l'attentat est "une attaque criminelle visant à perturber la sécurité de la Turquie".
Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a indiqué, dans un tweet, avoir appelé le président turc Recep Tayyip Erdogan, à qui il a "exprimé (sa) solidarité avec lui et avec le peuple turc".
L'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui est régulièrement reçu par M. Erdogan en Turquie, même après son retrait de la vie politique libanaise en janvier dernier, a également déclaré dans un tweet qu'il "condamne l'attentat terroriste à Istanbul".
Pour sa part, le ministre sortant de l'économie, Amine Salam, a présenté ses "plus sincères condoléances au président Erdogan et au peuple turc. Nous demandons à Dieu la miséricorde pour les victimes et le prompt rétablissement des blessés", a-t-il déclaré. Son collègue de l'Environnement, Nasser Yassine, a tweeté : "C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la nouvelle de l'attentat à Taksim, Istanbul - une ville qui a accueilli beaucoup d'entre nous à bras ouverts".
Le Hezbollah a condamné dans un communiqué diffusé lundi "l'explosion terroriste" à Istanbul et présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple turcs. "Nous ressentons vos souffrances (...). Nous pensons que le monde entier, en particulier les gouvernements et les peuples de notre région, doivent adopter une position ferme contre les groupes terroristes à tous les niveaux (...). Aucun pays au monde n'est à l'abri des dangers et cela requiert une position unifiée", peut-on lire dans le communiqué.
Le Liban et la Turquie entretiennent de bonnes relations diplomatiques et les détenteurs de passeports libanais n'ont pas besoin d'obtenir un visa préalable pour se rendre dans ce pays.
Quelle compassion de la part du ministère des affaires étrangères. on aurait aimé qu‘ils ai un peu pour les libanais
23 h 33, le 14 novembre 2022