Les Ukrainiens abhorrent à ce point la Russie depuis l’invasion du 24 février dernier que la langue russe est en train d’en payer le prix. Même une partie des russophones d’Ukraine seraient en train de délaisser leur langue au profit de l’ukrainien. À une autre échelle, je me demande si ce n’est pas ce qui est en train de se produire au Québec depuis quelques années. En effet, nous constatons que de plus en plus d’Anglo-Québécois sont unilingues anglais. La volonté politique de renforcer la protection du français au sein de notre nation exercerait-elle un effet repoussoir sur nos amis de longue date ? Le « wokisme » y est aussi sûrement pour quelque chose, le français étant la langue des colonialistes qui ont presque anéanti la culture des autochtones et celle des néocolonialistes qui forcent des immigrés à l’apprendre contre leur gré.
Sylvio LE BLANC
Montréal-Québec
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